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Dès que j'ai déballé ce livre, reçu de la part des éditions Zinedi, je me suis jetée dessus. Pourquoi ? Parce que la couverture me renvoyait illico à mon adolescence lorsque je portais des lunettes rondes à gros verres, et que tout le monde me surnommait John Lennon.

Après lecture, il faut bien reconnaître que c'est le seul élément qui me rapprochait de cette histoire (enfin presque parce que des râteaux tout le monde s'en prend !). Forcément, la différence d'âge fait que nos histoires d'ados ne se ressemblent pas : le fameux contexte historique (et attention à ceux qui prononceront le mot de dinosaure !).

Ceci dit, je me suis bien amusée. C'est drôle, impertinent, jonché de vérités bien actuelles, même si parfois elles font clichés. On balance sans arrêt entre réalité et loufoquerie. Bref, ce roman jeunesse (mais que tout le monde peut découvrir) se lit aisément et d'une traite.

L'adolescence et ce mal-être qui l'accompagne sont très bien décrits : on grandit n'importe comment et tout de travers et les pensées suivent le même chemin biscornu. Chacun cherche sa place dans un no man s'land, un pied encore dans l'enfance et l'autre déjà dans le monde adulte. Hervé Mestron, dont j'avais fait la connaissance avec « Cendres de Marbella », décrypte notre monde actuel avec une réelle acuité, pointe ses défauts et entoure ses héros (plutôt anti-héros d'ailleurs) d'une certaine tendresse malgré des environnements quelquefois difficiles.

Une lecture sympathique et loufoque pour laquelle j'émettrai cependant un petit bémol. J'aurais aimé rester jusqu'au bout en compagnie d'Edouard et laisser de côté les problèmes amoureux de sa mère... Voilà ce que c'est que de s'attacher à un personnage !

Edouard, ado dans toute sa splendeur, est collé à ses écrans. Il est devenu un no-life. Résultats scolaires en chute libre, impertinence envers les adultes, abus de tabac et de drogue, vie de famille quasi inexistante. Ce bilan établi, sa mère prend le taureau par les cornes et lui supprime, en prenant conseil auprès de son médecin, tous ses appareils électroniques et l'oblige à marcher tous les jours. Et pour comptabiliser le nombre quotidien de pas qu'il fait, elle lui trouve un job de promeneur de chiens.
Horreur ! En plus quand il se rend compte que le chien qu'il doit sortir est un yorkshire avec un petit noeud sur la tête, c'est la honte totale. Mais bizarrement, une certaine « amitié » va s'instaurer entre eux. Princesse Butterfly (le yorkshire) va apprivoiser l'ado boutonneux en lisant dans ses pensées ! Si cette nouvelle connexion effraie puis enthousiasme Edouard, il va peu à peu en découvrir tous les effets...
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Edouard est interdit de jeux vidéos. Il doit comme remède marcher. C'est pourquoi sa mère lui propose de promener Princesse Butterfly, un Yorkshire de compétition.

Mais cette dernière lui parle et va jusqu'à le conseiller pour que sa camarade Nicoline s'intéresse à lui.

Seulement, cette idée de converser avec un chien l'embarque dans des situations cocasses et commence par compliquer sa vie...

Un adolescent comme Hervé Mestron sait parfaitement les décrire avec véracité. A la fois mal à l'aise avec le corps et très maladroit quand il s'agit de relations sociales.

Alors c'est certain, la situation imaginée par l'auteur est comique et le Yorkhire particulièrement malicieux.

Cependant, le portrait est juste. Une place importante est aussi laissée au relation du jeune homme avec sa mère.

L'écriture est à savourer. A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Tout d'abord, je tiens à remercier Fabienne Germain des éditions Zinedi pour ce partenariat, ou plutôt pour cette rencontre avec ce livre plutôt hors-norme.
Laissez-moi vous présenter Edouard, l'ado dans toute sa splendeur. Ce n'est pas tant qu'il est un geek, c'est plutôt qu'il est un « no life », un être quasiment asocial, qui consent néanmoins, entre deux parties de jeux video, à se rendre au lycée. Sa mère, qui l'élève seule, est désespérée. Elle prend donc conseil auprès d'un médecin, et commence, pour son fils, une thérapie radicale. Je dirai même plus : une thérapie canine radicale, avec option ablation de tout ce qui comporte un écran, de près ou de loin.
Je ne dirai pas que j'ai compati à la douleur d'Edouard, non, je dirai qu'elle m'a amusée – sans doute aussi parce que j'ai côtoyé moi-même des ados qui ont subi la même thérapie, avec même, pour certains, l'option canine. Oui, Edouard doit promener un chien, et pas n'importe lequel : une yorkshire de compétition, primée, pomponnée, un être dont il doit prendre grand soin et qui ne risque pas d'être trop difficile à promener.
Là, nous basculons légèrement dans le merveilleux, puisqu'Eouard se met à entendre Princesse parler. Impossible de se confier à qui que ce soit. Alors, que faire ? Suivre ses conseils avisés, à elle qui semble bien connaître la gent féminine ? Peut-être. Note : cette charmante Yorkshire connaît aussi très bien la gent masculine, quasiment une psy à quatre pattes. C'est dire aussi à quel point Edouard s'est isolé.
Pourtant, cette thérapie de choc lui permet de s'interroger un peu sur sa mère et sur sa famille – sa mère aussi est seule après tout. Et oui : Edouard est capable de s'intéresser à une autre personne qu'à lui, même si le ton reste toujours humoristique, décalé :
J'ai pris conscience qu'une mère ce n'était pas garanti à vie. ce n'était pas un poêle à bois.
Vous l'aurez compris, le temps des râteaux est un roman contemporain au ton décalé, qui nous parle autant des adolescents que de leurs parents.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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J'ai eu la chance de recevoir ce roman en service de presse, ayant déjà apprécié d'autres livres du même auteur.
La couverture donne en partie le ton un brin déjanté du texte.
Le héros, Edouard, lycéen mal dans sa peau d'ado, geek et accro à internet, est emmené par sa mère consulter un médecin qui lui prescrit une désintoxication basée sur l'abstinence numérique doublée d'une discipline de marche à pied. Après des débuts difficiles, Edouard décide de tirer parti au mieux de la situation.
Sa mère lui a trouvé un petit job de promeneur de chien auquel il se rend à contrecoeur, faisant la connaissance de Princesse Butterfly, petit chien de compétition à ruban rose que sa maîtresse couve comme la prunelle de ses yeux et étouffe indubitablement.
La vie d'Edouard bascule le jour où, pensant être atteint d'une crise de démence, il entend une voix dans sa tête... la voix de la petite chienne qui le réprimande, le critique et finit par le conseiller.
Se croisent alors des amours canines et adolescentes, le garçon étant amoureux depuis toujours de la belle Nicoline en charge de la promenade de Bémol, le chien de son grand-père et l'objet des désirs de Princesse Butterfly.
Le tout peut sembler parfois déroutant car décalé mais aborde avec sensibilité des questions comme l'amour et la communication, le spleen adolescent, l'addiction aux écrans numériques sans oublier une très belle relation mère-fils dans laquelle chacun veille sur le bonheur de l'autre.
Je suis sortie enchantée de cette lecture amusante et pleine d'humanité.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Mon avis: Je tiens tout d'abord à remercier Fabienne des éditions Zinedi pour m'avoir si gentiment proposé ce roman d'Hervé Mestron en partenariat
Hervé Mestron est un auteur que j'aime beaucoup pour la qualité de ses écrits , c'est donc avec un réel plaisir que j'ai accepté de recevoir son tout nouveau roman et je vous avoue que la couverture n'est également pas anodine à mon désir de découvrir cette histoire car je la trouve vraiment très intéressante. Je n'ai donc pas tardé à le lire et je vous avoue que j'ai vraiment beaucoup aimé l'humour et la dérision présents dans ce roman.


Du coté de l'histoire: Édouard est un adolescent, pas vraiment des plus attirants ni des plus populaires, Édouard est du genre un peu déprimé avec son petit embonpoint et son appareil dentaire, il faut dire qu'il ne fait pas fureur auprès de la gente féminine . Alors quelle n'est pas sa surprise lorsque sa mère, pour le désintoxiquer des jeux vidéos et du net, lui propose de promener un chien pour le forcer à marcher un peu, conseil du médecin chez lequel, elle l'a emmené quelques jours auparavant. Un peu forcé celui-ci accepte et vient à devoir promener une petite Yorkshire, prénommée Princesse B. Ces balades imposées avec itinéraires bien réglés vont être le début de pas mal de quiproquos.
Édouard va commencer à se poser beaucoup de questions car au court de ses balades, notre adolescent qui va se demander s'il n'est pas devenu fou, va entendre la jeune chienne lui parler et lui affirmer que la belle Nicoline, la jeune fille dont il est secrètement amoureux , l'aime aussi sans oser le lui avouer. Commence alors une succession de quiproquos pour notre plus grand plaisir ....

Du coté de l'écriture: j'ai une fois encore retrouver la superbe plume d'Hervé Mestron, en quelques mots, l'auteur arrive à nous emmener dans son univers. Malgré une lecture rapide, Hervé Mestron nous fait passer pas mal de beaux messages à travers les yeux d'Édouard qui découvre l'amour et ses déboires. La couverture reflète à merveille l'humour présent tout au long de ce roman et la succession de quiproquos est juste hilarante. J'ai vraiment passé un excellent moment de détente
.

En conclusion : C'est encore un excellent roman d'Hervé Mestron que je viens de terminer , il arrive en quelques pages à nous emmener dans son univers et à faire passer de très jolis messages. L'humour et l'émotion sont présents tout au long de notre lecture, c'est un roman que je conseille tout particulièrement aux adolescents mais qui ravira également les plus grands.
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Résumé : Edouard, qui est un ado typique, fatigué et boutonneux, se voit obligé par sa mère et le docteur, de marcher chaque jour pour se remettre en forme. Et la mère d'Edouard a eu l'idée de lui trouver un travail de promeneur de chien. Edouard se voit donc obligé de promener chaque jour Princesse Butterfly, une Yorkshire très raffinée. Mais il va découvrir avec surprise que Princesse Butterfly peut communiquer avec lui par la pensée. C'est le début d'aventures savoureuses…

Mon avis : Tout d'abord, merci aux éditions Zinedi de m'avoir proposé ce titre par service de presse.

Le titre et l'illustration de couverture laissaient présager d'un roman au ton résolument décalé, provocateur et plein d'humour, et c'est en effet le cas.

Dans le rôle de l'ado déprimé qui va devoir se confronter à des événements bizarres, je vous présente Edouard, qui se retrouve bien malgré lui promeneur du chien de luxe Princesse Butterfly. Edouard est plutôt paresseux, et prend beaucoup de distance par rapport à lui-même. Il comprend qu'avec son appareil dentaire et ses boutons, il risque d'être le roi des râteaux, même s'il fait croire à sa mère qu'il est assailli de filles.

Sa vie prend un tournant le jour où il se voit obligé de promener Princesse B. Il découvre avec stupéfaction qu'il entend la voix du chien dans sa tête, et se demande s'il n'est pas en train de devenir fou !

Mais ce n'est que le début, car Princesse B. lui explique que la belle Nicoline, dont Edouard est secrètement amoureux, l'aime sans oser lui dire, et qu'elle peut l'aider à faire le bonheur.

C'est là que les quiproquos vont s'enchaîner, pour le plus grand plaisir du lecteur !

J'ai pris beaucoup de plaisir à ce roman qui tient ses promesses, et met le lecteur dans la peau d'un ado ordinaire qui voit sa vie changer, et qui du coup va lui aussi affiner son regard sur le monde qui l'entoure, ses relations avec sa mère, les secrets de cette dernière.

J'ai juste trouvé la fin un peu trop rapide, abordant le thème de l'homoparentalité de façon trop superficielle.

C'est néanmoins un livre que je vous recommande pour passer un bon moment de lecture !


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Une belle surprise. Merci Babelio.

Je pensais lire un roman pour ado un peu barré sur l'histoire d'un looser qui parle aux chiens ….. Pas du tout. Avec « le temps des râteaux » ne pas se fier à la 4ème de couverture !!!

La relation entre Edouard et Princesse Butterfly est plutôt traitée rapidement et n'a pas vraiment d'importance à mon sens. Je dirais la même chose pour le potentiel couple Edouard et Nicoline.

Ce livre parle d'un fils et d'une mère.

Une mère célibataire qui n'a vécu que pour son fils et qui s'est un peu oubliée en cours de route. Et un fils qui découvre que sa mère n'est pas qu'une mère ….

Edouard est très attachant. Il fait son kéké devant ses profs, ses camarades : le gros dur que rien ne perturbe, mais au final c'est un nounours qui s'interroge sur la vie de sa mère.

Hervé Mestron avec une écriture tout en tendresse et humour va faire en sorte que ces 2 inconnus vont (ré)apprendre à se faire confiance et se redécouvrir.

En refermant ce livre j'étais bien heureuse pour ces 2 maladroits des sentiments.
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Merci aux éditions Zinedi, pour cet envoi et cette très belle découverte.
Le temps des râteaux est une histoire qui se lit très rapidement et qui permet de plonger dans un roman adolescent différent. le roman est à la fois réel, vrai et loufoque.

Les premières pages se déroulent chez un médecin, on suit une mère qui est complètement dépassée par l'adolescence de son fils. Il faut dire qu'il adore dormir et surtout adorent les écrans – jeux vidéos, ordinateur, télévision...-. Il est accro. le médecin ne va pas lui donner une ordonnance habituelle. En effet, ce dernier va devoir marcher. Et bien évidemment elle va lui confisquer tous les outils électroniques.

La mère d'Edouard, ne va rien laisser passer et elle va même réussir à trouver un travail à son fils : promeneur de chien. Il va se voir confier un yorkshire, Princesse Butterfly. Et étrangement le chien et Edouard, l'adolescent vont correspondre... Lors de ses promenades professionnelles, l'adolescent va tomber sur Nicoline, elle est dans sa classe et il est complètement dingue d'elle...

Que va-t-il se passer ?

Parallèlement à cette histoire d'adolescence il y a l'histoire d'un fils avec sa mère, des non-dits, des secrets. Encore une fois la plume d'Hervé Mestron est à la fois drôle et sensible. L'idée de développer les problèmes de sa mère est judicieuse car il est vrai que quand nous sommes adolescents nous avons tendance à oublier que nos parents sont passés par là également. Il interroge également sur l'utilisation des matériaux électroniques et sur l'importance de la communication.

Merci encore pour cette belle découverte, c'était un moment fort sympathique.
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Attention, roman humoristique à lire au second degré !..
En réalité, même si le texte est truffé de répliques savoureusement cinglantes, la situation de départ met en exergue les relations difficiles qu'entretiennent Edouard et sa mère (avec qui il vit seul) : "A l'époque, j'étais assez innocent pour croire que ma mère était parfaite. Puis en grandissant, j'ai compris." Edouard, c'est l'adolescent dans toute sa splendeur, alors on comprend que sa mère soit désespérée. de son côté, la mère a visiblement "des lubies de son âge" (manger bio, manger équilibré...) et "elle me saoule", "c'est le service militaire à domicile maintenant", bref "elle mériterait que je la dénonce à la DASS" ! Il faut dire que, privé de tout ce qu'il aime, Edouard se sent "tel un fauve en cage", cependant ces deux-là ont visiblement un problème de communication.

Edouard est persuadé que sa mère ne l'aime pas alors que pour elle, "ma vie c'est toi". Bon, ce n'est pas en l'emmenant chez le docteur Hara[ki]ri que les choses vont s'arranger... "On avait tous les deux des tas de choses à se dire mais ça ne voulait pas sortir". Une relation conflictuelle basée sur une incompréhension mutuelle que va progressivement débloquer un... chien. Et pas n'importe quel chien ! Princesse Butterfly est un "chien de compétition" habitué aux concours, "un chien mannequin dressé pour vendre du rêve", en un mot : une "snob" ! On imagine le désarroi d'Edouard lorsqu'il se met à entendre sa voix dans sa tête... Est-ce le sevrage de ses addictions qui le rend fou ?! L'adolescent préfère se convaincre qu'il est "doté d'une qualité hors du commun", d'un don extraordinaire qui le rend "unique", se persuader que "je valais le coup d'être connu" : converser avec un minuscule yorkshire (et plus si affinités !), "plutôt que de voir ça comme un problème, je me suis dit que c'était un plus dans ma vie". Dans ces épisodes délirants où Edouard est tour à tour ridicule et touchant, il révèle une certaine fragilité masquée derrière son assurance clownesque.

Et si au bout du compte Princesse B. se révèle quelque peu manipulatrice ("je laisse un chien me tartiner la conscience alors que je suis entouré d'êtres humains. Mais aucun d'eux cependant ne me tend la main."), l'aventure aura sensibilisé le héros au point de vue de sa mère qui, visiblement, hésite à refaire sa vie par peur de le blesser : "C'était son fils par-dessus tout". Peu à peu, il émet "l'envie de la prendre dans mes bras" (sans pourtant oser) et de la défendre : "Celui qui essaiera d'embrouiller ma mère, je le tue, par Internet". Il commence à l'appeler "Maman" (plus intime que "ma mère"), réalise que "une mère, ce n'est pas garanti à vie" et finit par être "fier d'elle, elle a enfin osé quelque chose". Ça a du bon d'être "coaché par un chien", une vraie "équipe gagnante" !..

Cependant l'élément déterminant, ce seront "les informations sur ma naissance" qu'Edouard obtiendra de sa tante Gazou. Là, véritablement, l'adolescent va "accepter qui je suis, à savoir quelqu'un pas tout à fait comme les autres, rempli de trésors cachés" qui n'ont rien à voir avec "ce fichu clebs". Il pourra alors affirmer "j'avais changé, je n'étais plus l'Edouard aux mains maculées de problèmes" (mais pas "d'argent" pour autant), plus serein, d'autant plus que maintenant que sa mère assume sa vie sentimentale, "elle allait enfin me lâcher la grappe" !
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..
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Si vous n'avez jamais été adolescent, vous ne pourrez comprendre dans quelles affres se débat Edouard, le jeune narrateur.

Il est complètement accroché à ses écrans, jeux-vidéo et autres nouvelles occupations favorites liées à l'informatique. Il oublie de se laver, de ranger sa chambre, mange de tout c'est-à-dire d'aliments propices à lui enrober la taille, et surtout, surtout, sent pousser en lui comme une émergence printanière qui se traduit par une germination faciale peu glorieuse nommée acné juvénile. Et comme il fréquente un dentiste-bijoutier qui lui a posé des bagues sur ses dents, il n'est guère avantagé par Dame Nature. C'est surtout auprès des filles, et principalement de Nicoline, sa copine de classe, qu'il se ramasse des gamelles à la pelle. Faut dire que de plus il a grandi ces derniers mois et ses pantalons ont subi un feu de plancher. Quant aux études, mieux vaut ne pas en parler, cela relève du domaine de l'utopie.

Alors sa mère a l'idée lumineuse de l'emmener chez le toubib, lequel sort de son arsenal médical une autre idée lumineuse. Edouard doit marcher, ce qui lui fera perdre une surcharge pondérale disgracieuse, et l'éloignera des écrans qui lui polluent le cerveau. Il doit effectuer dix mille pas quotidiennement. Seulement dans la rue, sans but, ce n'est pas vraiment une sinécure. Alors sa mère lui propose, lui impose n'hésitons pas à le dire, de promener un chien. D'ailleurs, tout petit, Edouard a possédé un chien, Paulus, véritable peluche vivante qui veillait sur lui. Edouard ne s'en souvient pas, il n'avait que six mois, et à cet âge, la mémoire est extrêmement volatile.

Et le voilà, marchant dans la rue, dans le sixième arrondissement parisien, avec au bout d'une laisse une adorable petite Yorkshire répondant au nom de Princesse Butterfly. Seulement, ce qui n'était pas prévu au programme, Princesse Butterfly parle ! Il faut s'y faire, et surtout ne pas se moquer ou émettre des réflexions désobligeantes, sinon Princesse Butterfly fait la tête. Dans ce cas, il faut se conduire comme un chien, je veux façon canidé, au risque que les passants vous prennent pour un débile.

La suite ci-dessous :
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