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Madeleine Péricourt a épousé Gravelle. Mais dans la famille Péricourt, personne ne se fait d'illusions sur ce héros des tranchées reconverti dans les affaires douteuses. Quand celui-ci doit répondre de ses malversations, personne ne veut lever le petit doigt. Ce vieux roublard de Péricourt a tout prévu pour protéger sa fille si cela tournait mal. Madeleine Péricourt n'attend plus rien de cet époux infidèle : elle va devenir mère, élever on enfant.

Quand Madeleine perd son père, elle perd aussi la sécurité. Elle tombe tour à tour dans tous les pièges tendus par les vautours qui l'entourent. Elle connait la ruine, le déclassement, l'humiliation. Mais elle va rebondir. Lentement, méthodiquement, elle va ourdir un plan, une machination digne des plus grands espions de l'Histoire pour faire tomber un à un tous les gens qui lui ont fait du mal.

Il ne s'agit pas d'un livre d'Histoire, ni d'un thriller, ni d'une saga familiale, mais c'est tout à la fois. On flirte avec tous les genres avec délice, avec délectation même. Cette suite d'« Au-revoir là-haut » est un bijou, un diamant brut taillé dans le machiavélisme et l'esprit de vengeance. le scénario implacable nous tient en haleine, de sorte qu'on ne lâche ce roman graphique qu'une fois qu'on l'a terminé. L'adaptation au cinéma ne fait pas l'ombre d'un doute !

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Après Au-revoir la-haut, Christian de Metter adapte en bande dessinée le deuxième tome de Pierre Lemaitre.
L'histoire s'intéresse à Madeleine Péricourt, fille d'une riche famille de la finance. Quand son père meurt, son jeune fils Paul se défenestre. Qu'est-ce qui a poussé ce petit garçon à se jeter ainsi de la fenêtre ?
Madeleine Péricourt, depuis l'accident de son fils, se désintéresse des questions d'argent. Mais à trop donner sa confiance, elle se fait avoir et c'est la ruine qui vient s'ajouter à son malheur de maman.
Un roman noir sur une vengeance machiavélique qui s'organise petit à petit. L'ambiance est vraiment sombre, Madeleine Péricourt se fait justice elle-même mais la vengeance c'est un plat qui se mange froid. Elle tisse sa toile et ses plans pour que pas un de ceux qui l'ont trahi ne s'en sortent.
Le dessin a un trait fin plutôt expressif, mais je trouve les couleurs fanées un peu trop verdâtres. L'ambiance poisseuse va plutôt bien au récit mais je n'ai pas tout à fait été convaincue par le graphisme.
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La mère était en noir

Paris, 1927, divorcée d'Aulnay Pradelle qui croupit en prison suite à ses trafics dans les cimetières militaires, Madeleine Péricourt lassée des hommes a refusé d'épouser en secondes noces le fondé de pouvoir de la banque familiale, Joubert. Quand son père meurt et que son fils unique de sept ans, Paul, se défenestre et reste paralysé, Madeleine sombre dans la neurasthénie et se désintéresse de la gestion de son empire bancaire. C'est le moment que choisit Joubert pour attaquer …
Si Pierre Lemaître avait participé à l'adaptation en bande dessinée de son roman « Au revoir là-haut » au côté de Christian de Metter, il a laissé cette fois le dessinateur-scénariste seul aux commandes puisqu'il était occupé à finir le troisième volet de sa trilogie (« Miroir de nos peines » paru le 2/01/20) et se consacrait en parallèle à l'adaptation cinématographique de ce second volet.
On retrouve d'emblée, une parenté entre cet album et le précédent puisque le « saut de l'ange » du petit Paul en pleine page à la p.4 rappelle la magnifique couverture d' « Au revoir là-haut ». Cette pleine page du deuxième opus donne le ton choisi par De Metter également : quand on avait dans le roman un véritable morceau de bravoure, une description qui s'étendait sur 30 pages un peu grandguignolesque (le corps du petit garçon rebondissait sur le catafalque funéraire avant de s'écraser sur le cercueil), ici tout est traité en ellipse et en sobriété. Pour passer du roman foisonnant de 530 pages à un « one shot » de 160 p, l'auteur a en effet choisi de resserrer l'action, de ne pas développer certains caractères comiques (Vladi et Robert Ferrand par exemple) et de ne pas multiplier les interventions d'un narrateur-bateleur comme dans l'oeuvre source. L'album devient plus noir et se concentre sur de très beaux portraits de femmes, la trame de la vengeance et la chronique des années 30.

Une affaire de femmes
Le sujet principal de « couleurs de l'incendie » c'est Madeleine Péricourt, personnage très secondaire d' « Au revoir là-haut », qui prend l'envergure d'une grande héroïne comme l'indique la superbe couverture sur laquelle elle occupe les deux tiers de l'espace. Elle nous y dévisage, nous toise même, avec une expression énigmatique : à la fois moqueuse et mystérieuse ; elle se présente à la fois comme une sphinge et une Joconde moderne. Après le roman et l'album qui racontaient une histoire d'hommes, voici venu celui consacré aux femmes.
En effet, la bande dessinée de De Metter donne beaucoup moins d'importance au Paul adolescent de la deuxième partie du roman par exemple et met au premier plan Madeleine, Léonce, Solange Gallinato et même un personnage a priori anecdotique et qui devient crucial ici : Hortense Péricourt.
Ce sont les femmes qui amènent de la couleur dans cet univers sombre : les seules pages à bénéficier de lumière sont celles dévolues aux héroïnes et dotées de couleurs pastels bleu, rose et jaune d'or. De Metter en fait des personnages bien plus complexes que les protagonistes masculins. Ainsi, Solange Gallinato malgré son aspect comique de Castafiore (aux traits proches de ceux de Rastapopoulos !) s'avère être une vraie héroïne qui brave le Reich et son führer ; Léonce et Madeleine entretiennent une relation presque amoureuse que souligne un montage parallèle dans lequel on voit d'une part Solange interpréter un air dans lequel l'abandonnée se plaint de la trahison de son amant et d'autre part Madeleine comprendre la machination de Joubert et découvrir que sa fidèle gouvernante était de mèche. Avec le dernier plan du passage on perçoit que le chant d'amour (« je vous ai tant aimée pourquoi vous haïrais-je ?) s'adresse à l'amie … Les héroïnes sont donc moins lisses qu'on pourrait le penser.
A travers ces figures féminines, l'auteur évoque le sort des femmes des années 1930 qui, malgré ce qu'elles avaient fait durant la grande guerre en assurant le rôle des hommes, demeuraient d'éternelles mineures et passaient de la tutelle d'un père à celle de leur mari. Il souligne comment certaines s'affranchissaient de cela grâce à leur art (Solange), leurs charmes (Léonce) ou en décidant de ne plus être de simples femmes objet en agissant (Madeleine mais aussi Hortense).
Une vengeance à la Monte Cristo
Lemaître l'indiquait lui-même dans ses notes finales, il avait voulu rendre dans ce roman un hommage à Dumas. De Metter reprend également ce thème de la vengeance. le tournant de l'album est fort bien marqué par l'épisode central (dans tous sens du terme) du long flashback en noir et blanc avec juxtaposition de scènes présentées par ordre chronologiques en pleine pages qui s'affranchissent du gaufrier comme pour évoquer le débit précipité de l'aveu longuement tu du petit Paul.
A partir de ce moment, Madeleine se transforme en louve et va se venger de ceux qui leur ont fait du tort en élaborant une machination. On notera d'ailleurs le rôle symbolique de sa confrontation avec Léonce dans son ancien hôtel particulier : elle sont dans le hall qui est pavé en noir et blanc et ressemble à un échiquier. Madeleine va petit à petit avancer ses pions et gagner la partie. Pour souligner ce côté méthodique et implacable, De Metter multiplie les parallélismes de situation et les répliques en écho : ainsi le baiser de Judas que Léonce lui avait donné en première partie est présent de façon symétrique dans la deuxième partie de l'album mais cette fois c'est Madeleine qui embrasse ; la phrase moqueuse « la roue tourne » prononcée par l'une des nièces Péricourt se retrouve dans la bouche de Madeleine au moment du procès et à chaque fois qu'un de ceux qui ont oeuvré à sa perte est châtié, elle apparait fugacement telle Edmond Dantès pour lui signifier qu'elle est à l‘origine de sa ruine…
Chronique des années 30
Mais ce roman d'aventures est aussi une chronique des années 30. le livre était extrêmement documenté, l'album l'est aussi. A la manière d'un Zola dans «L 'Argent », Lemaître et De Metter dépeignent grâce aux personnages de Charles Péricourt et de Joubert les magouilles financières des députés, les délits d'initiés et la spéculation. Dans l'album tout se négocie de façon feutrée dans des dîners. On y perçoit également la montée du nationalisme lors des diverses assemblées ainsi que l'accueil favorable fait à Hitler par des entrepreneurs français qui vont jusqu'à arborer sa célèbre moustache ! De Metter souligne aussi un certain retour hypocrite de l'époque vers l'ordre moral avec le personnage de Delcourt devenu la coqueluche des soirées depuis qu'il a écrit un article contre l'avortement ainsi qu'avec le chantage dont est victime Hortense.
Ce climat particulièrement délétère est bien symbolisé par les camaïeus de bruns qui composent l'essentiel de la couleur des pages. On a vraiment l'impression d'y voir « les couleurs de l'incendie », c'est-à-dire l'extension de la tragédie brune… De Metter inclut dans sa bande dessinée des extraits de journaux de l'époque qui relatent le boycottage des magasins juifs et montre par la retranscription in extenso de la lettre que le petit Paul adresse à son idole qu' un enfant de douze ans, est finalement bien plus clairvoyant que la plupart des adultes de son entourage. Il nous emmène également à Berlin où le décorum nazi fonctionne déjà à plein et consacre un long passage au récital de Solange afin de souligner comment les artistes furent parfois les premiers à entrer en résistance et à éveiller les consciences ( Solange provoque ainsi la révolte du chef d'orchestre allemand qui l'accompagne).
Loin d'être anecdotique, cette adaptation tient donc toutes ses promesses …
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Petit préambule sous forme de mise en garde : même si cet album peut être lu sans connaissance du précédent, cela reste à éviter pour profiter de toute la complexité et du tour de force que Christian de Metter est parvenu une nouvelle fois à faire avec son adpatation du roman de Pierre Lemaitre.

Coup de foudre pour l'album Au revoir Là-haut et bis-repetita pour cette suite qui nous permet de retrouver Madeleine Péricourt.

Nul besoin de revenir sur l'histoire. Elle est totalement fidèle au roman de Pierre Lemaitre.
Les dessins sont d'une grande finesse et nous transportent totalement dans l'atmosphère d'avant guerre, théâtre de la vengeance d'une femme qui sera trahie par ses proches et devra affronter seule ou presque, après l'accident très grave de son fils Paul, une descente en enfer sur le plan financier.
Vivement la découverte du T3!!
Le T3 en roman est juste superbe. À la hauteur des 2 autres
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Un scénario haletant et une illustration magistrale. Lu d'une traite tellement que l'intrigue était rebondissante et rondement menée. J'ai moins aimé qu'Aurevoir là-haut mais la qualité du récit et surtout le dessin et les couleurs de De Metter ont fait opérer la magie.
Il ne me reste plus qu'à lire le roman de Pierre Lemaître pour replonger dans l'aventure.
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Faire d'un roman de plus de 500 pages, un roman graphique de 150, c'est un exploit réalisé par Christian de Metter. J'avoue que le roman, second volet de la trilogie de Pierre Lemaître est toujours dans ma liseuse, c'est donc vierge de tout que je suis entrée dans ce très beau récit.

Si "Au revoir là-haut" était un roman d'hommes, celui-ci est essentiellement féminin.

Madeleine Péricourt a divorcé de son escroc de mari d'Aulnay Pradelle qui coule ses jours en prison. Elle a renoncé à plusieurs reprises d'épouser Gustave Joubert le fondé de pouvoir de la banque paternelle. A l'enterrement de son père, son fils Paul âgé de sept ans se défenestre et se retrouve handicapé, en chaise. C'est la stupeur et Madeleine lui consacrera tout son temps en délaissant un peu des affaires. Résultat des courses, elle sera ruinée.

A partir de ce moment va naître une sérieuse envie de vengeance. La roue tourne toujours dit-on ...

Paul retouvera la joie de vivre grâce à la musique que lui fait écouter Vladi, une infirmière polonaise. Il est sous le charme de la voix de la célèbre cantatrice Solange Gallinato.

Tout cela se passe fin des années trente, on parle du pouvoir, de l'argent, de manipulations financières et autres mais aussi de la montée du fascisme, du rôle joué par les artistes dans la manière de résister, des progrès de l'aviation, de traîtrise, du rôle de la presse ....

Bref, un moment de lecture palpitant, un récit bien construit.

Christian de Metter adapte la colorisation de ses planches en fonction des scènes décrites.

Le dessin est magnifique, très expressif.

Un très bel album que je vous conseille vivement.

Ma note 9.5/10

Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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En bref :
Coup de coeur pour cette BD à l'esprit revanchard.

Les dessins :
Je les ai trouvé bien plus sombre que dans le tome 1 (Au revoir là-haut) mais tout aussi émouvant et en raccord avec le roman. Je ne me rappelle plus trop les personnages secondaires du roman, mais pour ceux dont j'avais le souvenir, une fois de plus je les imaginais telle que sur les planches de cette BD.

L'intrigue :
J'adore, littéralement. Madeleine qui se fait duper, bafouer, escroquer,... décide de prendre les choses en mains pour tenir une revanche intelligente et digne de ce nom et regagner sa dignité.
Je dois tout de même déplorer ici que la relation entre le petit Paul et sa nouvelle nounou, ou sa relation avec la chanteuse d'opéra soit bien moins présente que dans le roman. Dans le roman on sent tout l'attachement, tout l'amour des uns envers les autres... Forcément, avec ce format il faut faire des choix...
Madeleine est la partie centrale de la bande dessinée, et ça, ça m'a beaucoup plu !

Pour finir :
Même si je déplore certain manquement, c'est encore un coup de coeur. J'espère ressentir la même chose pour le troisième et dernier tome, Miroir de nos peines (qui est mon préféré des trois romans !)
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J'ai été moins touchée et embarquée que par Au-revoir là-haut.
On suit Madeleine, sa bonne situation puis sa chute et enfin sa vengeance. de nombreux détails sur les jalousies familiales et les intérêts financiers. C'est parfois un peu laborieux à lire. Pas inintéressant mais pas très prenant. Pourtant j'ai été touchée par la femme qui perd tout, qui fait confiance et va de désillusion en désillusion avant de se relever. Pour elle et pour son fils. Mais je n'ai pas trouvé le tout fluide.
Le dessin est agréable mais renforce cette impression austère.
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Quand on a lu le roman de Pierre Lemaître, on connaît l'histoire de la chute de Madeleine, puis son implacable vengeance, pour elle et son fils Paul.
Après avoir découvert l'adaptation de « Au revoir là-haut » par Christian de Metter (je me souviens encore de ses magnifiques masques), j'étais heureuse de la retrouver dans cette suite.
La bande dessinée retrace bien la chronologie de l'histoire et la machination qui d'abord est destinée à Madeline, puis se retourne contre ses auteurs.
L'atmosphère et les personnages sont bien rendus et l'on retrouve avec plaisir l'ambiance générale du roman. J'avais cependant trouvé ce roman un cran en dessous du premier, de même pour la bande dessinée qui ne profite pas des moments forts qui rythmaient   « Au-revoir là-haut » (les tombes, les masques, les monuments aux morts,…) et a moins d'occasions de dessins originaux. Mais Christian de Metter reste un dessinateur que j'apprécie beaucoup, notamment dans les adaptations de polars.
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Quelle histoire que celle de Pierre Lemaître ! D'abord, il gagne le Goncourt avec « Au revoir là-haut », un roman qui mélange les genres (à la fois historique, policier, d'aventure et très drôle, pas prétentieux pour un sou, immensément agréable à lire (ce qui est déjà incroyable en soi (« Incavaille ! » je suis totalement accro à cette vidéo))). Ensuite, le Grand Albert Dupontel décroche un César en adaptant le roman au cinéma (super film). Puis Christian de Metter en fait une adaptation en BD (roman graphique ? Je ne sais jamais quelle est la dénomination correcte et à vrai dire je m'en moque) et voici aujourd'hui celle qu'il propose pour la suite de ce premier tome, « Couleurs de l'incendie », et c'est un éblouissement. D'abord parce que je n'ai pas lu le roman, ayant ainsi le plaisir de la découverte de l'histoire (une vengeance féminine implacable), mais aussi et peut-être surtout parce que le dessin de Christian de Metter est somptueux. Son trait est d'une expressivité inouïe et la précision de ses détails renverse. Les coloris ne sont pas en reste et les tonalités soulignent avec délicatesse les atmosphères, nous faisant passer par une gamme d'émotions vibrantes. Enfin le soin apporté par les éditions Rue de Sèvres à l'objet livre en lui-même est impressionnant, et le tout forme un bonheur de lecture qu'il serait bien dommage de bouder. Magnifique !
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