Moderne Olympia

Cette BD m'a beaucoup amusée. Encore une fois, j'ai aimé tant le graphisme que la plume de Catherine Meurisse qui revisite les oeuvres d'Orsay -mais pas que !- dans un scénario débridé.

C'est drôle, impertinent, truffé de références tant picturales que cinématographiques ; on va de bons mots en dessins croquignolesques... et au final, on s'instruit !!

A conseiller pour les jours de grisaille !
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BD qui revisite de façon scabreuse et humoristique certains chefs-d'oeuvre picturaux impressionnistes.
Olympia incarne une jeune femme paria qui est exclue du clan des Officiels. En tant que figurante d'une toile de “Refusé”, elle n'arrive pas à percer dans le monde de l'Art et se voir condamnée aux seconds rôles, elle joue notamment la doublure de Vénus.
Catherine Meurisse met habilement en avant le lien provocateur qui lie la toile de Manet aux nus olympiens et explique le triomphe final de l'impressionnisme en montrant le caractère désuet de l'Art officiel incarné par une diva rousse trop prétentieuse, atrabilaire, guindée et artificielle pour plaire à un public moderne.

je me suis bien art_musée à le lire...

Moderne Olympia, la bande dessinée de Catherine Meurisse qui inaugure la collection Musée d'Orsay - Futuropolis - est une oeuvre singulière, inspirée et délicieusement fantaisiste.
L'une de ses grandes originalités repose sur le fait qu'elle tisse un lien entre les 3ème, 7ème et 9ème arts avec talent et humour. le trait vif et virevoltant de Catherine Meurisse nous entraîne dans une aventure rocambolesque aux allures de comédie musicale américaine (on reconnaît sans peine les chorégraphies de West side story et de Singin' in the rain). Elle met en scène une amourette entre Olympia, l'héroïne du tableau "refusé" de Manet et Romain un figurant "officiel". Leur idylle n'est pas au goût de tout le monde, certains crient au scandale. Vénus, la star du musée, ne peut laisser passer cela !
Catherine Meurisse jongle entre les références à la peinture (au détour des pages, on retrouve Van Gogh, les danseuses de Degas, Monet, Toulouse Lautrec et bien d'autres encore), au cinéma et à la littérature (Roméo & Juliette de Shakespeare bien sûr). Sous son crayon, c'est tout le Musée d'Orsay qui s'anime !
J'ai aussi adoré la mise en scène autour du jeu de mot "toile", qui est une peinture bien sûr mais aussi un film ... Olympia rêve de faire du cinéma et on assiste tout au long de l'album à une quantité de tournages de films.
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