Embruns

Roman que j'ai eu de la main de l'auteur lors d'une rencontre inattendue en librairie. Mon joli livre dédicacé, mais que je n'avais pas encore lu. C'est chose faite.

Dès le début, la plume de Louise Mey se fait comprendre. Un style qu'on aime ou pas du tout. Beaucoup de chapitres de quelques lignes. Tout est rapide, sans perte de temps. J'aime beaucoup les romans qui vont au fait sans avoir besoin de détailler les détails.

Concernant le roman, on se doute, pour ma part, assez rapidement de l'intrigue même si on ne sait pas trop comment cela va arriver. Mais je savais que ça allait être ce plot twist (aller... Pour être franche, j'hésitais entre deux.)
Les sentiments que l'on a pour les personnages sont tous chamboulés au long du roman... Passant de l'appréciation a quelques pages après, un grand dédain.

Ce que j'ai préféré dans ce livre sont les dernières pages. D'un côté, n'est-ce pas là qu'on voit la réussite d'un livre ? La façon dont le problème est réglé m'a beaucoup plu. Beaucoup plus subtil que ce que j'aurais pu croire quelques pages auparavant.

Pour conclure, je dirais que c'est un roman sympa et qui se lit très rapidement. (une soirée pour ma part et je ne lis pas spécialement vite.) Sans plus

♠ « Embruns » - Louise Mey ♠

Heureux gagnants d'un concours, les Moreau remportent un séjour sur une petite île bretonne à l'occasion de la fête nationale. Soudés, sportifs et intelligents, ils forment une famille modèle composée de Chris et Béa, fiers parents éternellement amoureux, ainsi que de leurs enfants, Bastien et Marion. Cependant, les vacances idylliques tournent rapidement au cauchemar : le lendemain de leur arrivée, une tempête se déclare et Marion disparaît. Inquiets, ses proches réclament l'aide des locaux qui décident d'organiser une battue. Que la chasse commence...

Au départ, j'ai été assez sceptique face à l'absence de structure du roman. Néanmoins, ses "chapitres" très courts et bien coupés apportent beaucoup de dynamisme et de suspense à l'intrigue. J'ai d'ailleurs apprécié son écriture fluide même si je l'ai parfois trouvée trop vulgaire. En outre, lors de la présentation des protagonistes, j'ai tout de suite ressenti une impression de malaise qui m'a plongée dans l'ambiance. L'île, isolée en pleine tempête et peuplée de locaux réfractaires aux étrangers, participe également à assombrir l'atmosphère, la rendant suffocante et malsaine. J'ai aussi adoré la dynamique entre les différents membres de la famille ainsi que leur combativité à toute épreuve, mais souvent poussée à l'extrême. Je me suis particulièrement attachée à Marion, ce qui explique ma frustration devant le dénouement... Mais quel plot twist ! J'ai échafaudé des dizaines d'hypothèses sans m'approcher de la vérité une seule fois. En bref, je compte bien découvrir les autres romans de l'auteure pour les dévorer.

Bluffant !

Quel thriller fascinant !

Déjà son style : des chapitres ultra courts qui empêchent d'arrêter la lecture et donnent un rythme d'enfer.
Ensuite son thème et sa construction. Je n'en dévoilerai rien ici pour ne pas vous divulgâcher l'histoire. L'autrice sait installer le malaise et le doute au goutte à goutte.

Au départ, nous suivons la famille Moreau pour un week-end sur une petite île préservée. Cette famille est absolument parfaite, en tout point, sur tous les sujets. J'avoue qu'ils ont commencé par m'énerver avec cette perfection étalée à la face du monde.
Jusqu'à ce que Marion disparaisse, j'avais l'impression qu'il ne se passait rien. Pour autant, impossible de refermer le livre à cause de sa construction, comme dit plus haut.

Et là, ça dérape. Tout d'abord doucement, comme une légère glissade, puis tout s'accélère pour devenir chute vertigineuse.

Souffle en suspens. Que se passe-t-il sur cette île ? À partir de cet instant, n'imaginez pas pouvoir arrêter votre lecture avant d'en connaître le dénouement. Croyez-moi : vous ne verrez rien venir.

Bref, vous l'aurez compris, j'ai adoré.
Maintenant, il me faut absolument découvrir les autres romans de Louise Mey !

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: « Embruns » a été une lecture très mitigée voir décevante. En soi je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture, ça m'a distrait sur le chemin du retour des vacances, j'ai passé un moment sympa qui a fait passer le temps sur la route qui a été fort longue. Mais voilà, ma lecture ne m'a pas du tout marqué, plusieurs points m'ont plutôt dérangé et ont gâché ma lecture.

Les + :

* L'histoire était divertissante. J'avais quand même envie de savoir ce qui allait arriver à "la famille parfaite", voir ce que les habitants de la petite ville allaient leur faire subir et comprendre pourquoi.

* L'ambiance était oppressante. Un environnement à l'abri des regards qui rend le tout plus mystérieux.

* J'ai bien accroché avec la plume de l'auteure. C'était fluide et rythmé surtout grâce aux chapitres très courts et les multiples péripéties.

Les – :

* Les personnages étaient tellement désagréables, lisses et antipathiques! Je ne les ai vraiment pas appréciés.

* J'ai eu vraiment de mal à croire en ma lecture. Trop c'est trop. Il y avait beaucoup de surenchère qui pour moi rendait le tout peu probable.

* La fin ne m'a pas du tout surprise, j'en ai même rigolé en levant les yeux au ciel. C'était pour moi déjà vu, prévisible et trop gros pour être vrai.

* Que c'était long à démarrer! J'étais souvent facilement distraite par autre chose.
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Ce roman n'est pas loin d'être un coup de coeur …

Je l'ai quand même dévoré…. Je dirai que le roman se déroule en 2 temps. La première partie, et pas des moindres, car elle représente la moitié du roman se lit comme une belle histoire. On se demande où veut nous mener l'auteure … L'écriture est fluide et agréable, les pages se tournent seules pratiquement. Mais c'est doux, simple.

Mais à partir de la moitié du récit, c'est carrément l'apocalypse ! Tout s'enchaîne, l'action est à nous couper le souffle. On lit, on lit, on ne lâche rien ! A un moment on se dit : « bein oui ….. forcément », et bein là non ! C'est là que c'est énorme... L'auteure m'a malmenée, dévissée de mon canapé, mis la tête à l'envers … Mais qu'est ce que c'était bien alors !!!! On pourrait presque parler d'un huis clos … Enfin je le vois comme cela personnellement. Mais il en faut du talent pour tenir le rythme. Et du talent je trouve que l'auteure n'en manque pas !

A un moment je suis même revenue en arrière d'une dizaine de pages.. Je ne comprenais pas, ou plutôt je ne voulais pas le croire …. Mais il n'y avait rien à comprendre, l'auteure me l'avait magistralement faite à l'envers comme on dit !

Ce roman se lit d'une seule traite grâce à l'écriture de l'auteure qui se veut fluide, sans pause ni fioriture. de cette plume sont travaillés des chapitres extrêmement courts donnant le tempo à la lecture qui est rapide et haletante. le lecteur est embarqué dans une aventure révélant la noirceur de l'âme humaine, d'autant plus sombre quand la psychopathie est partagée entre plusieurs personnes. Ce fait interpelle et glace le sang.
Pour autant, le travail de Louise Mey n'est pas exempt de tout reproche. En effet, l'écrivaine use de nombreuses répétitions dans les termes employés notamment avec les mots « stupide » et « dinde » ce qui finit par agacer légèrement le lecteur déjà mitigé quant à certaines vulgarités non nécessaires employées dans le texte. de plus, si la majorité de l'intrigue est magnétique, la dernière partie souffre d'une certaine longueur avec des péripéties qui tournent en rond et une explication qui semble interminable. La cause de ce ressenti est du aux premières pages laissant filtrer des indices et, ainsi, une partie de l'ultime révélation. L'effet de surprise désiré par l'auteure n'est dès lors pas total puisqu'attendu par le lectorat tout au long du récit. Ceci dit, tout ne peut être déchiffré et la chute va plus loin dans le sordide que ce qui peut être deviné. Enfin, la construction psychologique des personnages se veut sommaire quand elle n'est pas inexistante, ce qui est regrettable dans un thriller tout comme le manque d'empathie suscité par les protagonistes. La suffisance des membres de la famille Moreau empêche le lecteur d'éprouver de la compassion pour ce qui leur arrive. Celui-ci n'éprouve aucun attachement pour eux ni pour aucun autre personnage rencontré au cours de la découverte du récit.
Malgré tout, le roman est efficace car addictif. Les pages s'enchainent à un rythme effréné pour une lecture bouclée en peu de temps, mais non sans susciter certaines réflexions dans la tête du liseur. Il soulève ainsi un thème souvent abordé dans les thrillers (non dévoilé ici pour éviter tout spoil) qui fait mouche et interpelle sur la légitimité des actes constituant la trame.
Avec quelques améliorations, Embruns aurait pu être une grande réussite. Il est tout de même apprécié pour ce qu'il est : un thriller bien pensé et vite lu.
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Deuxième livre de l'auteur que je lis et je ne vais pas m'arrêter de sitôt. Quel esprit !!! J'aime, j'aime tout, l'écriture fluide, l'histoire (qu'est-ce qu'on peut aimer les histoires habitées, c'est terrifiant ;), la façon dont l'auteur nous surprend, nous fait plonger dans le tourbillon de l'âme... A lire assurément !

En bref, un thriller en huis clos prometteur grâce à une plume addictive, mais un peu trop prévisible pour les férus d'intrigue psychologique.

La plume de Louise Mey est très agréable et fluide, malgré des chapitres très courts (parfois moins d'une page) et qui coupent parfois des actions sans que ce soit indispensable. C'est déstabilisant au départ, d'autant plus que le roman est déjà assez court et qu'on se rend compte que les pages se tournent sans que l'intrigue avance beaucoup...
Et ce qui devait arriver, arrive : le retournement de situation et le dénouement n'ont, du coup, que peu de place pour être développés. Il m'a manqué un peu de contexte pour vraiment apprécier la surprise. D'autant plus que certains détails au fil du récit m'avaient déjà plus ou moins mis la puce à l'oreille.

[...]
Je pense que les lecteurs novices auront vraiment un choc face à la révélation que l'auteure nous livre dans la dernière partie, mais, pour ma part, je m'attendais trop à quelque chose de ce genre pour ne pas être blasée à la lecture.

Louise Mey écrit un thriller captivant par l'ambiance oppressante d'une île en pleine tempête, mais n'approfondit pas suffisamment ses personnages et son intrigue pour que cela fonctionne avec moi.
Je suis quand même curieuse de lire ses autres romans pour me faire une idée plus concrète de son univers.

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Une première sur les lignes de Louise Mey, et il va s'en dire que l'auteur sait jouer avec son lecteur ! Plus que ça, elle malmène, mène en bateau, pour nous rejeter déboussoler contre les récifs.

La famille Moreau débarque sur une île en Bretagne pour les vacances. Famille soudée, ils ne se quittent jamais d'une semelle. Presqu'agaçante car trop parfaite, le père journaliste, la mère avocate, leurs enfants absolument captivés par leurs parents. Quand des ados lambda trouveraient l'idée de passer toute une semaine avec leurs parents encore follement amoureux sur une île sans réseaux, inadmissible, ici les enfants sont ravis ! La famille parisienne parfaite qui se complimente, qui se moque des provinciaux à la limite du bobo-bio-écolo. Alors quand leur fille Marion se volatilise, ils prennent l'île en otage pour la retrouver !

Un huis clos idéal que cette île perdue sans réseaux. Une poignée de locaux avec qui la famille va devoir découdre pour en savoir plus. Un cadre idéal pour une intrigue policière sous haute tension et qui ne nous laisse aucun répits !
Attention derrière un monstre s'en cache parfois un autre...

Une famille parfaite, un couple de parisien et ses 2 enfants partent en week-end sur une île bretonne. Tout à l'air merveilleux chez les " bouseux " sauf la tempête et la disparition inattendue de Marion la cadette.
Seule solution, faire confiance aux habitants. Une idée originale mais la construction des phrases manquent de cohérence. Comme sur une barque, nous sommes menés de droite à gauche, ça tangue tant et si bien qu'on tombe à l'eau, un peu comme cette fin.
Personnellement j'ai préféré un de ses autres livres " la deuxième femme".