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Un nouveau Deon Meyer, et pas des moindres, puisqu'il fait plus de 700 pages. Mais rassurez-vous, elles se dévorent à toute vitesse !

Nous sommes toujours en Afrique du Sud, avec en toile de fond une intrigue mêlant groupuscules islamistes, gangs organisés et trafic de diamants. Une traque nous mènera des frontières du Zimbabwe au coeur du Cap, des plaines désertiques aux bureaux saturés d'outils informatiques de pointe.

Découpé en quatre parties d'apparence distincte, "A la trace" entremêle trois histoires : celle de Milla, jeune femme blanche qui tente de se construire une nouvelle vie et qui va se retrouver entraînée dans une aventure digne d'un roman de J. le carré. Puis on retrouve un des personnages favoris de Deon Meyer : Lemmer (Lemmer, l'invisible) qui va devoir convoyer a travers le désert deux rhinocéros sauvages, mais ce qu'il ignore c'est que la sauvegarde des animaux n'est le seul enjeu de ce voyage .Et enfin la dernière partie qui concerne également un personnage déjà rencontré : Matt Joubert (Jusqu'au dernier), ancien flic devenu enquêteur qui va se lancer sur la trace d'un mari disparu.

Evidemment, toutes ces histoires vont s'entrecroiser et le puzzle finira par s'assembler. On ne perd pas le fil, on bascule d'une histoire vers une autre, on est entraîné et finalement sidéré, d'avoir lus ces 700 pages avec autant de facilité et de plaisir.

Deon Meyer maîtrise, encore une fois, totalement sa partition. Il réussit à mener parfaitement son histoire avec rythme et densité même si la dernière partie est en demi-teinte, la fin un peu précipitée. Avec une construction remarquable, il signe son roman le plus complexe et le plus audacieux.... L'habileté de ses intrigues, la force de ses descriptions, sa passion sincère pour un pays dont il connaît les fragilités, en font un des meilleurs auteurs de roman policier contemporain !

Un sacré pavé que ce livre donc, mais aussi le roman idéal pour rencontrer, ou retrouver, cet auteur.
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On aurait tort de sous-estimer Milla Strachan, la quarantaine, femme au foyer bafouée, mère d'un adolescent détestable et qui tient un journal intime. A la suite d'une humiliation de trop, elle trouve le courage de s'enfuir, de trouver un emploi dans une agence....
Lemmer ne cherche pas les ennuis, ce sont les ennuis qui le cherchent. Et les ennuis vont se matérialiser sous la forme de deux rhinocéros noirs qu'il va accepter de convoyer depuis le Zimbabwe....
Matt Joubert est un policier à la retraite, qui vient juste de reprendre du service dans une agence de détectives privés. Première enquête, retrouver Danie Flint, trente cinq ans, disparu depuis un an...

Nous sommes en Afrique du Sud, à la fin de juillet 2009.... Deon Meyer nous a concocté trois histoires tordues à souhait, il nous dépeint un pays qui se cherche sur fond de violence, il nous montre trafics en tous genres et corruption. Mais l'Afrique du Sud est également un pays qui espère, les nouvelles technologies se développent, et il reste des enquêteurs intègres.
Le temps de l'apartheid n'est pas si lointain, et en Afrique du Sud, se retrouver pourrait s'avérer plus compliqué qu'ailleurs.... Mais traquer, sûrement pas. La traque semble un jeu national, et les protagonistes vont traquer ou être traqués, jusqu'au moment où leurs histoires vont se confronter.....

J'ai lu A la trace avec beaucoup de plaisir ; impossible de reposer le roman lorsqu'on se trouve sur une piste en compagnie de rhinocéros, et qu'un gang vous attaque....
La fin est arrivée trop vite à mon goût, sans répondre vraiment à toutes mes questions. On ne peut pas compter sur Milla, mais j'ai hâte de retrouver Lemmer, et Matt Joubert, pour en savoir plus.
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Une jeune femme qui essaie de s'extraire d'un mariage étouffant, les merveilles technologiques de l'Agence de renseignements présidentielle, un aventurier qui convoie des rhinocéros en provenance du Zimbabwe, une Lara Croft sud-africaine qui en connait un rayon sur les animaux, un archéologue qui a maille à partir avec les dangereux gangs des townships, la mystérieuse disparition d'un mari modèle employé à la compagnie de bus, un ex-flic reconverti en détective... autant de chaînons dans ce passionnant thriller qui fait découvrir au lecteur la réalité de l'Afrique du Sud post-apartheid, multilingue et multi-raciale, en proie aux gangs urbains mais aussi à la mondialisation de la finance et du crime, à la montée de l'islamisme et aux trafics internationaux. Par une habile construction, chacun des personnages fournira une clé de l'intrigue dont on ne connaitra le dénouement qu'à la toute fin quand les morceaux du puzzle africain viendront s'ajuster les uns aux autres grâce aux traces laissées par les protagonistes.
Du fin fond de la brousse et des parcs nationaux au coeur des banlieues résidentielles ultra-chic, Deon Meyer nous fait découvrir une Afrique du Sud en mutation où les femmes luttent pour leur indépendance, où la criminalité passe les frontières et où les trafics en tous genres, armes, drogues, diamants et animaux, s'épanouissent sur fond de menace terroriste. Un excellent polar qui mêle les genres avec subtilité (impossible de le lâcher en cours) et qui pourrait faire un excellent film !!!
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Tiens, un énorme livre sur nos étagères. Je reste sur mon raisonnement de lire pendant les vacances ce genre gros pavé qui risquerait sinon de s'étirer sur une trop longue période en temps de travail, même pour un prof… Comme ce n'est pas un poche, malgré l'épaisseur, il n'y a en fait « que » 700 pages. Même pas peur, à côté des 1000 pages du Lontano de Grangé.

Bon, on démarre en Afrique avec une histoire d'écoute, de renseignements… pourquoi pas. le style me paraît un peu lourdaud, rien de rédhibitoire pour autant, on s'habitue d'ailleurs assez vite, mais il y a un côté artificiel dans la narration, un peu fabriqué.

Après un certain nombre de pages, on finit par s'intéresser aux personnages et à ce qui leur arrive. Et là, on change de partie. Avec ce changement de partie, il y a changement de personnages, d'histoire…
Bon, on s'aperçoit tout de même qu'on se situe à peu près au même endroit et à la même époque. Puis, au bout d'un certain temps, changement de partie encore. Au total, quatre parties presque distinctes vont s'enchaîner. Certes, elles s'entremêleront quelque peu, ceci expliquant le choix de ne faire qu'un seul livre de ce qui aurait pu en constituer quatre. Mais cette imbrication des histoires reste superficielle. On se retrouve donc avec des histoires au format de nouvelles, pour ce qui concerne la longueur tout du moins. Et j'aime pas les nouvelles. C'est peut-être ce qui m'a empêché d'accrocher complètement à ce roman, que j'ai tout de même apprécié suffisamment pour le lire très vite.

Une lecture qui reste plaisante donc. Encore heureux d'ailleurs.
Pourquoi pas à renouveler.


Lien : https://chargedame.wordpress..
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"Ca te dirait des fois de sauver les deux derniers rhinos noirs du Zimbabwe ?"

Deon Meyer est de retour avec un polar ambitieux et complexe, qui entraîne son lecteur dans les méandres et les bas-fonds d'une société sud-africaine en pleine mutation.

La construction, originale, emboîte des parties bien distinctes, successivement centrées sur quatre personnages. Milla Strachan, d'abord, une femme au foyr, la quarantaine, qui décide de tout plaquer pour d'émanciper après l'accrochage de trop avec son fils. C'est ensuite les traces de Lemmer que l'on suit, un garde du corps chargé d'escorter une mystérieuse cargaison de contrebande en compagnie d'une vétérinaire au look de Lara Croft. Puis vient le tour de Lukas Becker, mi-archéologue mi-espion, qui cherche des noises au chef du gang local, et croise la route des deux premiers personnages. La dernière partie est consacrée à Mat Joubet, ex-commissaire reconverti dans un rôle de privé qui ne lui convient pas, lancé sur les traces d'un jeune homme volatilisé. Car tout ici est question de traces : celles que Milla cherche désespérément à laisser ; celle que Cornelle prend soin de ne pas laisser ; celle de Becker que l'on s'efforce de suivre ; et celles, ténues, laissées par les disparus.

"Certains jours ne laissent aucune trace ... Il y en a qui s'écoulent comme s'ils n'avaient existé, aussitôt effacés dans le sillage de ma routine ... Ou par mon désir de les oublier aussi tôt que possible. Les traces d'autres jours restent visibles peut-être une semaine avant que le vent de la mémoire les recouvre de sable - le dépôt laissé par de nouvelles expériences."

Quatre romans en un donc, avec une infinie palette de thématiques dans ce puzzle où les pièces s'eboîtent sans jamais vraiment tout à fait se correspondre. C'est là tout l'art de Deon Meyer, qui a aussi l'habileté de ne pas tomber dans le piège de personnages caricaturaux. de ce point de vue, Cornelia van Jaarsfeld, Diedrick ou Lukas Becker restent inoubliables,complexes et insaisissables.

Malgré une stature imposante avec ses plus de 700 pages, A la trace se dévore. En plongeant dans des univers fascinants et très différents, Deon Meyer parvient à entremêler grand banditisme, terrorisme international, espionnage, trafics financiers internationaux, gangs et contrebande d'animaux sauvages. Mené au pas de course, A la trace est nerveux comme une bête sauvage (voir les excellentes citations de la deuxième partie, issues d'un manuel de pisteur), et s'inscrit résolument, avec son ambiance de traque, dans la veine des très bons thrillers.

"Les trottoirs fourmillaient - on y courait, on y marchait ou y stationnait, conversations et affaires s'y nouaient et d'y dénouaient, on y cherchait une place de stationnement. Il y avait des musulmans coiffés de fez, des pêcheurs en bonnet de laine, des Xhosas, la tête enveloppée d'une écharpe, des Blancs tête nue : la mixité raciale, comme à Voortrekker Street dans les années 1960, avant le début des troubles."

Pourtant la poursuite, très réussie en soi, est complétée par le regard lucide et désenchanté que Deon Meyer porte sur une société en ébullition, celle de la nouvelle Afrique du Sud, captée dans toute sa complexité tout au fil du roman. Une société arc-en-ciel, certes, mais marquée par une violence - physique, sociale, symbolique - qui atteint des niveaux inimaginables. Les hiérarchies sociales évoluent, les riches blancs se retranchent derrière les murs de leurs résidences sécurisées, les nouveaux riches afrikaners investissent d'autres quartiers branchés, tandis que le chaos règne dans les anciens townships pris dans la guerre des gangs, et que le pays s'apprête à accueillir la Coupe du monde dans une ambiance de rivalités politiques.

Il n'y a pas à dire c'est de la belle facture.

"A 20h30, la salle s'est remplie : il y a deux grands groupes d'hommes d'affaires ; puis, ça et là, des familles, des couples, quelques tables de jeunes de vingt ans qui s'amusent, Blancs et Noirs mêlés, décontractés, comme si notre pays n'avait jamais eu d'histoire. Il en va de même dans les centres commerciaux et les rues, comme si la ville représentait ce que pourrait être notre pays si l'on parvenait à effacer l'ombre noire de la pauvreté ..."

Une lecture qui contribue à me rapprocher un peu plus de mon Objectif lune.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Deon Meyer nous entraîne dans une bien mystérieuse traque.
L'auteur nous fait ouvrir quatre livres comme quatre tiroirs: et nous les ouvrons successivement, de plus en plus haletants, nous demandant ce que nous allons y découvrir .
Il nous convie à une leçon de chasse sans omettre aucune étape: de l'affût à la prise ou plutôt à la découverte d'une vérité.
Le livre 1 intitulé Milla ouvre la chasse avec la découverte d'un personnage féminin bien attachant. Milla, la quarantaine vient de prendre enfin sa vie en main en quittant le foyer conjugal et en se faisant embaucher par l'agence de renseignement présidentielle. le décor est posé: l'agence mène l'enquête sur les intentions d'un groupe islamiste: fomentent-ils un attentat à la bombe? En tous cas ils semblent préparer quelque chose de louche avec des bandes criminelles du Cap.
Le livre 2, celui que je préfère a pour titre Lemner, il s'agit d'un garde du corps très spécial chargé d'une mission exceptionnelle: l'acheminement par camion de deux rhinocéros noirs depuis le Zimbabwé jusqu'en Afrique du sud. Où nous voyons que l'homme peut être parfois un loup pour l'homme. Ce livre est émaillé de citations sur la chasse tirées du livre de Louis Liebenberg " the art of trackings" . Où l'on prend vraiment la mesure de ce vaste continent africain, et de sa dimension animale.
Où nous apprenons également que les bandes du Cap sont à la recherche de diamants qui auraient été introduits frauduleusement en Afrique du sud: pour financer l'achat d'armes pour le terrorisme islamiste?
Milla, à nouveau titre et héroïne du livre 3 va nous aider à comprendre ce que l'on peut ressentir quand on passe de la position de chasseur à celle de bête traquée. Mais que ne ferait-on pas par amour pour un bel archéologue?
C'est Matt Joubert, héros du livre 4, flic retraité, passé de l'autre côté du miroir qui nous mettra sur la bonne piste.
Devenu détective privé, il et chargé de retrouver un jeune homme mystérieusement disparu au Cap.
Le lien entre toutes ces affaires ne sera bien sûr dévoilé qu'à la fin du roman, alors bonne chasse, ouvrez l'oeil et le bon!
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Un polar de 700 pages de Déon Meyer c'était la perspective d'un moment intense et unique de lecture, une jubilation. Autant aller droit au but, ce fut une demi-déception. Meyer est un auteur habile par conséquent l'histoire se lit sans difficulté mais sans cette palpitation qu'on attend d'un polar. Quatre histoires distinctes déroulent leurs énigmes, chacune a ses loosers magnifiques, ses criminels, les traces de ces histoires vont se croiser sur le dernier chapitre. Et c'est important de dire que ce sont les traces qui vont se croiser car les personnages ne se connaitront pas. le roman débute par la fuite affolé d'un infiltré dans un groupe islamiste aurait-il découvert un possible attentat ? Plus loin, Milla, mère de famille fuyant une famille pathogène se retrouve mêlée, avec un archéologue, à une sombre histoire de transfert de fond. Cependant que le fameux Lemmer (personnage des romans de Meyer) attaché à protéger deux rhinocéros recherche, lui, une jeune vétérinaire disparu avec son pistolet. Enfin un détective à la recherche d'un mari "parfait" mais disparu va se trouver à la confluence de chacune de ces histoires. La multiplicité des histoires et des personnages rend, malgré les qualités d'écriture de Meyer, la vision d'ensemble confuse. On s'attache peu aux personnages et on finit par attendre que Meyer nous conduise à la fin. Une fin qui n'en est pas vraiment une. En effet, si on comprend après quoi chacun courait, on reste sur notre faim concernant les histoires individuelles que Meyer nous a données à découvrir. Un polar qui ne laissera pas vraiment de traces.
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Dans mes mains, le nouveau Deon Meyer ressemblait à un pavé, une brique impressionnante et quelque peu décourageante. Mais dès que la couverture fut tournée, ma première impression s'est éclipsée et je me suis laissé comme d'habitude happer par le récit. Les quatre parties du roman nous font découvrir le pays de l'auteur et on est transporté dans cette Afrique du Sud post apartheid. On se déplace aussi bien dans les quartiers résidentiels les plus huppés que dans la brousse la plus sauvage. Dans cette atmosphère géographique, Deon Meyer y mélange le trafic d'armes et d'animaux, le terrorisme et la guerre des gangs, ce qui donne une image plutôt dangereuse de cette partie du globe.
Avec son écriture simplement efficace, l'auteur nous sert une nouvelle fois sa recette si bien maitrisée: Plusieurs histoires à première vue indépendantes, qui vont être liées par un détail. Jusqu'au bout, le lecteur cherche le lien entre les différentes aventures qui laissent des traces et ça marche à tous les coups.
Le livre est dense, très addictif, mais la révélation de la solution ne m'a pas emballé outre mesure.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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À la trace est le septième roman du sud-africain Déon Meyer. C'est un énorme livre de 720 pages qui comprend, en fait, trois histoires différentes reliées entre elles par le contexte sud-africain d'une guerre de gangs et d'espionnage.
L'auteur s'installe dans chaque histoire pour décortiquer les personnages dans leurs actes et leurs émotions. le lecteur suit à la trace chacun d'entre eux.
Le livre 1 est consacré à Milla, une femme de quarante qui ose enfin quitter un mari volage et se fait embaucher par l'APR ( Agence Présidentielle de Renseignement). Elle va ainsi nous guider au coeur de cette institution qui soupçonne un acte de terrorisme programmé lors d'une journée sportive. Jour après jour, on suit avec une grande précision, les enquêtes au sujet de deux plus importants groupes terroristes de l'Afrique du Sud.
Le livre 2 nous entraîne aux côtés de Lemmer, un personnage habituel de l'auteur. Il est ici garde du corps sur le transfert illégal de deux rhinocéros noirs. L'aventure se corse lorsque le convoi se fait attaquer par le gang d'Inkunzi.
On retrouve ensuite Milla dans le livre 3. Sa rencontre avec Lukas Becker, un trafiquant énigmatique et séducteur, va l'emmener vers les sueurs froides de l'aventure pour se retrouver face au chef d'al Qaïda. Une fois encore, l'auteur nous conte une histoire à la fois sentimentale et pleine de rebondissements.
Enfin, dans le dernier livre, le lecteur retrouve Mat Joubert, un personnage récurrent de l'auteur, devenu détective privé. C'est un personnage emphatique, consciencieux et efficace qui enquête sur la disparition de Daniel Flint, coordonnateur de trafic d'une société de bus.
Chaque histoire est passionnante avec des personnages attachants et un contexte assez sulfureux dans le milieu du terrorisme, du trafic d'armes et d'animaux. La construction est remarquable, puisque chaque histoire s'inscrit dans un même environnement mais je regrette tout de même d'être passée d'un récit à l'autre sans plus de suivi. Je me suis attachée aux personnages de Lemmer, de Milla, de Becker et puis on les abandonne pour partir sur un autre aspect de l'enquête. Cela me donne l'impression de ne pas avoir vraiment le dénouement du livre.
Toutefois le style très fluide, le suspense, l'analyse fine des personnages font de ce livre fleuve un roman intéressant et agréable à lire.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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J'ai été très emballé d'attaquer ce livre, pavé de plus de 700 pages, qui m'a été offert par Babélio et les éditions du seuil après un jeu auquel j'ai participé sur le site.
Finalement, ce livre se lit assez vite, et je vais rajouter que c'est tant mieux.
Je ne peux pas le comparer à d'autres romans de l'auteur, car c'est mon premier Déon Meyer.
Ca se passe en quatre chapitres, sans aucun rapport entre eux, et cela commence plutôt mal avec le premier ou je n'ai pris aucun plaisir à la lecture, il y a une multitude de personnages, d'organisations et j'ai eu beaucoup de mal à rester concentré. Mais j'ai persisté.
Le second chapitre, je dirai que ça va beaucoup mieux et j'ai réussi à m'intéresser au fil de l'histoire, mêlant une histoire de contrebande, une petite romance amoureuse, le tout dans le cadre certainement magnifique du bush de l'Afrique du sud.
Troisième chapitre, on reprend un peu le cours du premier, c'est pas trop mal écrit, et je reste dans ma lecture, me surprenant même à finalement aimer ce roman.
Quatrième chapitre, rien ne va plus, car normalement, dans chaque roman digne de ce nom, toutes les histoires finisssent par se rejoindre pour donner un final surprenant, qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. Dans "la trace", Non! Il ne se passe pas grand chose et la fin nous arrive presque dans les dernières pages, à croire que l'auteur était pressé d'en finir en abrégeant son histoire. Quel dommage et quelle déception après plus de 700 pages pour en arriver sur un épilogue baclé et sans intérêt.
Appréciation plus que mitigée pour ce livre, que je ne saurai pas trop conseiller.
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