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Girls tome 1 sur 4

Nicolas Meylaender (Traducteur)
EAN : 9782756001340
135 pages
Delcourt (15/03/2006)
3.38/5   25 notes
Résumé :

Perdus en pleine campagne, les habitants de la petite bourgade américaine de Pennystown mènent une vie on ne peut plus tranquille. Ethon Daniels y est un jeune homme réservé qui n'a jamais eu beaucoup de chance avec la gent féminine. Sa rencontre dramatique avec une étrange et belle jeune fille, muette et entièrement nue, va soudainement bouleverser le cours de se vie... mais aussi, sans aucun doute possible, le monde en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Bien avant que Stephen king écrivait "Dôme", en 2009... les Frères Luna avaient emprisonné, en 2006, les habitants d'un village au nom de Pennystown (à prononcer comme vous l'entendez) sous une coupole infranchissable et inviolable... voilà, c'est dit !
Jonathan et Joshua racontent une histoire originale, audacieuse de guerre des sexes sur fond d'invasion extraterrestre.
Les dessins très "lisses", presque aseptisés, ne plairont pas à tout le monde, d'autant que cette approche d'illustration (représentative des frères Luna) ne permet pas de faire ressortir les expressions faciales ou les émotions p.e.
Mais moi je suis conquise depuis longtemps :)
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A Pennystown, Ethan Daniels, un jeune homme qui semble aimable, tient l'épicerie du village. Mais un soir, il pète un plomb et hurle plein de frustration, tout ce qu'il pense des femmes. Quand il part du bar, un événement étrange se passe et il rencontre une femme nue sur la route…
L'intrigue se met lentement en place ainsi que les protagonistes de l'histoire. Beaucoup d'étonnement à la lecture de ce premier tome : qui est cette fille ? Quel est cette chose bizarre au milieu du champ ? J'aime beaucoup ce genre de scénario, des éléments très surprenants, des tensions entre les habitants… Et puis, entre les hommes et les femmes, il y a de légères prises de bec… Impatiente de connaitre la suite, ces « girls » seront-elles au centre de l'histoire ? C'est vrai que la fin laisse penser au livre de Stephen King (qui a la primeur ?), hâte de voir comment va se dérouler cette histoire. Côté dessins : surprenants ! le fond noir et le déplacement dans certaines scènes donnent l'impression de visionner un film par moments. le dessin des visages n'est pas égal pour tous : pour certains, on lit plus les sentiments que sur d'autres. Curieuse de savoir ce que va donner la suite… !
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Ce tome est le premier d'une série complète en 4 tomes ; il comprend les épisodes 1 à 6 Les autres tomes sont (2) Émergence, (3) Survie et (4) Extinction.

Ethan Daniels habite à Pennystown, un hameau de 65 personnes. Il a une vingtaine d'années et il est caissier et rayonniste à l'épicerie du coin. Il s'agit d'un bled très tranquille au milieu des champs et de la forêt. Ethan est tiraillé par sa libido qui ne connaît que la veuve poignet comme exutoire. La première scène le montre en train de se masturber ("le montre" comme dans un comics américain, l'acte est suggéré, il n'y a pas de nudité frontale). La scène suivante le montre devant sa caisse enregistreuse où il sert une jeune femme qui vient rendre visite à des parents. Ethan ne pense toujours qu'à ça et il interprète chacun des propos de cette jeune femme comme autant d'invites alors que de son point de vue à elle il s'agit d'un simple échange de banalités. Il se prend donc un râteau et la honte. Il finit sa journée au bar du coin à boire une bière avec son pote (un peu lent du cerveau). Suite à une autre incompréhension avec une habitante joueuse, il finit par péter les plombs et sortir les 4 vérités à chaque personne présente (à commencer par qui achète le plus de préservatifs). Il se fait éjecter par le shérif et il repart chez lui en voiture. Sur la route il manque d'écraser une jeune femme nue et blessée. Il la ramène chez lui pour panser sa blessure et lui offrir un abri pour la nuit. Mais la présence de cette jeune femme engendre une violence inattendue et une situation qui met en péril les 65 habitants de Pennystown.

J'avais déjà lu "Origine" illustré par les frères Luna et je n'avais pas été séduit par leur graphisme. Ce n'est qu'après avoir lu de bonnes critiques de Ultra : Sept jours et de leur série suivante The Sword que j'ai souhaité découvrir une de leurs séries. Je reste toujours sur ma réserve quant à leur style graphique. Ils utilisent les traits encrés uniquement pour délimiter les contours des silhouettes et des décors. Chaque trait à la même épaisseur très fine. Tout le reste de l'illustration est portée par la mise en couleurs. Joshua et Jonathan Luna écrivent le scénario ensemble. Joshua s'occupe des dialogues, de la mise en page et du lettrage. Jonathan réalise les illustrations complètes, la mise en couleurs et également une partie du lettrage. Chaque page comporte 5 ou 6 cases toutes très aérées du fait de la faible densité d'encrage. Chaque image est immédiatement assimilée par l'oeil, tout en laissant une impression de faible densité et même de fadeur. Cette impression est accentuée par les teintes doucereuses utilisées qui installent chaque scène dans une ambiance particulière, dans une lumière terne. Cet aspect des choses permet aux frères Luna de représenter les Girls nues sans tomber dans la pornographie, et il est même difficile de parler d'érotisme devant ces silhouettes féminines presqu'entièrement lisses et filiformes. Un autre aspect de leurs dessins qui me fait tiquer est la façon dont il représente les voitures ; on dirait des jouets pour enfant de moins de 5 ans pour qu'ils ne se blessent pas. Leur aspect simpliste rompt le charme de la lecture.

D'un autre coté ce style simpliste induit une lecture rapide et heureusement il présente aussi des aspects positifs. Pour commencer cet aspect un peu délavé porte parfaitement la tranquillité de cette communauté et le calme des espaces naturels qui l'entoure. Il est facile d'éprouver de l'empathie pour ces gens qui sont venus vivre là, à l'écart de la foule urbaine et de la frénésie des grandes villes. Deuxième aspect très positif, le lecteur a devant lui des personnages à l'apparence très banale grâce à quelques détails bien choisis, et assez lisse pour qu'il soit facile de se reconnaître en eux et de se projeter dans leurs émotions.

Les dialogues embarquent le lecteur dans des échanges à double sens réguliers (il n'en faudrait pas beaucoup plus pour que ça devienne lourd), à commencer par le nom de la ville qui à l'oral équivaut à la ville du pénis. Les illustrations ne jouent qu'à de rares reprises dans ce registre (sauf pour le monstre en forme de spermatozoïde, encore un point positif pour le style graphique qui réussit à faire avaler cette énormité qui ne serrait pas passée avec un style plus détaillé). Passés ces sous-entendus pas toujours très fins, la personnification des individus constitue une agréable surprise : chacun se comporte de manière normale. Il n'y a pas de dramatisation outrancière, de comportements hystériques, de recours à une violence systématique, etc. Chaque individu a des préoccupations très ordinaires et des réactions normales. Ce mode narratif coule de source et ajoute encore à la facilité de prendre fait et cause pour ces personnes. Quant à la progression de l'intrigue, elle distille petit à petit des informations qui permettent de découvrir l'étendue du mystère constitué par cette jeune femme apparue de nulle part. Il reste bien sûr à savoir si la suite tiendra les promesses de ce récit à cheval entre la vie de tous les jours et des éléments horrifiques.

Malgré un style graphique qui ne me séduit pas, le récit est prenant, facile à lire et plein de suspens.
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Pennystown est un petit village (65 habitants) de l’Amérique profonde, d’ordinaire plutôt tranquille. Ethan, le jeune épicier du village, qui rêve de jolies femmes, se fait mettre à la porte du bar local par le shérif Wes, seule autorité du bled. En rentrant, il de justesse une jeune femme égarée qui semble fuite quelque chose. La jeune femme semble muette et elle est nue. Le jeune homme la ramène chez lui pour la soigner. Le lendemain, alors que Wes, le shérif, accompagné par Taylor, la jeune femme tenancière du bar, l’étrangère nue pond des œufs dont éclosent des clones d’elle même…

Au début, j’étais un peu dérouté par cette bande dessinée. Des personnages qui semblent à peine esquissés, un trait très épuré, des fonds floutés, comme si les scènes étaient photographiées au téléobjectif avec une pleine ouverture, des perspectives écrasées et des couleurs sans contraste. Les expressions des visages sont réduites à leurs plus simples expressions. Ce qui donne une certaine froideur à l’ensemble des dessins. Cette froideur contribue grandement à donner l’ambiance d’isolement du village. En dehors des dialogues, il n’y a pas de texte. L’action est juste parlée et dessinée. Les conversations sont hachées, rustres, ça sent la campagne isolée. Cette ambiance dépouillée est glauque à souhait. Elle renforce l’effet dramatique et mystérieux de la série. Elle me rappelle un peu Fargo, le film des frères Cohen. Ensuite, nous sommes en pleine science-fiction, dans une angoisse mystérieuse qui pourrait nous rappeler « Mist » de Stéphan King. Nous sommes dans un huis-clos entre les villageois qui ne comprennent pas ce qui arrive et les étrangères. Les femmes, peut-être extraterrestres, sont violentes, prédatrices. Les hommes du village semblent eux, n’être que de rustres machos. Le contraste fonctionne. La sauce prend et finalement, je m’emballe ou plutôt je me laisse emballer par ce récit de science-fiction. Alors, je me lance vers le deuxième épisode.
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Après le surprenant "Ultra", qui s'attaquait aux déboires quotidiens de trois super-héroïnes dans une mégapole débordante de publicité et de paparazzis, les frères Luna changent leur fusil d'épaule pour nous emmener à Pennystown, un bled paumé au milieu de nulle part.

C'est dans ce patelin égaré où les ados font exploser des citrouilles à la dynamite pour passer le temps que les deux frères démarrent leur récit sur un ton qui n'est pas trop éloigné d'"Ultra", en abordant les déboires affectifs du jeune Ethan Daniels avec une bonne dose d'humour. En revanche, la rencontre de ce dernier avec une étrange jeune fille, muette et entièrement nue, orientera rapidement le récit vers un thriller fantastique dans la lignée de Stephen King, et ce bled où il n'y avait rien à foutre va vite se transformer en huis-clos cauchemardesque.

L'histoire se sert de nombreux clichés : une ambiance rurale du fin fond des States propice au cauchemar, les habitants d'un petit village basculant dans l'horreur, un élément surnaturel surgissant d'un champ de maïs et le petit flic local devant affronter seul un événement qui le dépasse.

Et pourtant, l'approche des deux californiens ne manque pas d'originalité, car en remplaçant le monstre tueur ‘classique' par une créature attirante, ils vont pouvoir développer les relations entre hommes et femmes et faire de la guerre des sexes un des éléments principaux du récit.

De plus, grâce à un univers osé, basé sur un symbolisme sexuel manifeste, et incorporant des femmes nues à la violence barbare et des spermatozoïdes tueurs géants, les auteurs arrivent à développer un récit brut et honnête, dénué des barrières morales habituelles. Ce cadre propice à la subversion des fantaisies masculines permet des interactions totalement libérés entre hommes et femmes.

Si les frères travaillent ensemble sur l'intrigue, c'est Jonathan qui s'occupe du dessin (crayonnage et encrage) et de la colorisation sur ordinateur, alors que Josh s'occupe du story-board, de la mise en page et du lettrage. S'inspirant du cinéma et de la photographie, Jonathan utilise (et abuse) des effets de flous pour créer de la profondeur sur certaines scènes. Mais mis à part cette absence de finesse au niveau des arrière-plans et un certain manque d'expressivité au niveau des personnages, ce graphisme contribue à l'ambiance pleine d'originalité et nous livre quelques couvertures splendides.

Bref, ce premier des quatre tomes de "Girls" confirme le talent des frères Luna et nous intrigue quant à la suite des évènements dans cet univers audacieux.
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critiques presse (1)
Lecturejeune
01 septembre 2006
Lecture jeune, n°119 - Dans cette bourgade perdue en pleine campagne, la vie est paisible. Thuan, vendeur dans le magasin général local, ne souffre que d’une seule chose : son absence de succès auprès des filles. Un soir, ayant bien bu, il décide de dire aux habitants du village leurs quatre vérités. Au retour, sur la route, une longue jeune fille brune totalement nue s’écroule devant ses roues. Gentiment, il l’héberge pour la nuit. Mais le matin, il se trouve face à plusieurs clones de cette inconnue. Féroces, celles-ci attaquent et tuent les femmes du village. Fantastique et science-fiction se mêlent dans ce récit étrange. Les dessins esthétisants et les couleurs froides sur papier glacé accentuent le mystère qui plane sur la ville. Une histoire envoûtante, un univers fort ainsi qu’une utilisation originale des cases plairont beaucoup aux amateurs du genre. ? Agnès Donon
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Je me demandais juste si...
... vous pouvez palper mes melons.
...
' Voyez, je n'arrive jamais à savoir s'ils sont mûrs.
- Oh...
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