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3,71

sur 648 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le mois Québec en Novembre m'a donné envie de découvrir cette auteure, et pourquoi pas avec ce roman policier Prix SNCF du polar en 2019.

Je dois dire que j'ai été étonnée par le style particulier du roman et par la lenteur de l'action.

Le style, d'abord, qui mêle allègrement français et anglais. Ce qui a parfois ralenti ma lecture, même si la traduction ne m'a pas posé problème.

La lenteur de l'action, ensuite. Presque rien ne nous est épargné des tergiversations des personnages. Certes, c'est un roman policier psychologique, mais j'ai trouvé que le récit n'avançait pas.

Une lecture terminée en avance rapide, quand je me suis aperçue que je n'avais pas envie de le reprendre (même si je voulais connaître le coupable).

L'image que je retiendrai :

J'ai découvert l'oiseau tangara rouge.

D'autres ont aimé : Didi, Aifelle, Cathulu, Sylire, Clara – Kathel me rejoint pourtant.
Lien : https://alexmotamots.fr/bond..
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Bondrée (boundary en anglais) c'est la frontière entre le Maine aux États Unis et le Québec. Paradis de la pêche, de la chasse, de la balade en forêt, des chalets de vacances pour les canadiens aussi bien que pour les américains.
Le 21 juillet 1967, un drame va se produire dans cet endroit de rêve. Elisabeth “Zaza” Mulligan, adolescente un peu trop délurée pour l'époque, rentre ivre après une soirée bien arrosée, avec son inséparable double, Sissy Morgan, et une troisième larronne, Françoise (Frenchie) Lamar. Sissy, affolée par la disparition soudaine de son alter ego et persuadée qu'il lui est arrivé malheur, déclenchera les recherches en alertant toute la population.
C'est l'inspecteur-chef, Stan Michaud, qui va être chargé de l'enquête. Hélas, le corps sans vie de Zaza est rapidement retrouvé et le mystérieux criminel ne va pas s'arrêter là …
Dans cette région où le fantôme de Pierre Landry (qui s'est pendu il y longtemps pour un chagrin d'amour et la perte de son chien Sugar baby) est encore présent, on se perd en conjectures. Jusqu'à ce qu'un dénouement totalement inattendu vienne nous éclairer sur les causes du drame …
Voici un roman policier ou thriller tout à fait atypique, qui ressemble plus à de la littérature blanche que noire. le style est relativement sophistiqué, un mélange franglais tout à fait courant chez les québecois. La construction est plutôt habile aussi, mélangeant le passé et le présent. Idem pour la narration qui est parfois celle de la petite Andrée, âgée de douze ans, parfois neutre …
Un bel ouvrage, un peu trop “bavard” à mon goût, mais pas désagréable à lire. Une petite pointe de déception toutefois car il m'est arrivé de m'ennuyer sur certains passages …
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Cela faisait un moment que j'avais repéré ce roman et bien envie de le lire, tous les avis étant assez unanimes à son sujet. le roman démarre assez lentement, en annonçant de manière voilée ce qui va ce passer, à savoir qu'une jeune fille va disparaître. J'ai bien aimé ce début subtil et installant l'ambiance petit à petit. A l'été 1967, les alentours d'un paisible lac de vacances dans une région frontalière, entre Québec et état américain du Maine, sont un lieu où plane une légende, celle Landry, le trappeur amoureux malheureux d'une femme à la robe rouge flamboyante. Les jeunes filles qui fréquentent le lac sont tout aussi brillantes, surtout Zaza Mulligan et Sissy Morgan, « les princesses de Boundary, les lolitas rousse et blonde qui faisaient baver les hommes depuis qu'elles avaient appris à se servir de leurs jambes bronzées pour appâter les regards. »

Le thème de la mort omniprésente et l'atmosphère délétère qui envahit petit à petit ce lac, pourtant évocateur de loisirs en famille, sont bien rendus par l'auteure, mais au bout d'un moment, mon intérêt a faibli parce que je n'ai pas réussi à m'accoutumer au style à la fois lyrique et basé sur un certain nombre de répétitions, et ponctué de phrases dites en anglais, ou répétées en anglais puis en français. le lieu induit ce mélange de langues puisque les vacanciers autour du lac de Bondrée sont tant québécois qu'américains du Maine, comme le policier en charge de l'enquête, mais cela m'a semblé assez fabriqué. le mélange de roman noir et de poésie n'a pas fonctionné pour moi. Dans un roman, je suis sensible à la musique des phrases et cette composition n'a pas résonné agréablement à mes oreilles. Je précise que ce n'est nullement une question de lenteur du roman, je ne suis pas fan des thrillers où l'action est privilégiée à la psychologie, non, j'aurais pu m'accommoder de cette relative lenteur, mais j'ai eu vraiment du mal avec le style.

Certes, l'auteur réussit parfaitement à créer une ambiance inquiétante à souhait, à faire intervenir différents narrateurs avec fluidité, à installer des points de vue originaux, notamment celui de la petite Andrée qui observe tout, rêve de faire comme les jeunes filles qu'elle regarde, et qui comprend bien plus que les adultes ne l'imaginent. Je me rends bien compte que je suis relativement seule à ne pas être emballée par l'écriture de ce roman, mais cela permettra de relativiser un peu les attentes des futurs lecteurs, sans les décourager pour autant.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Au départ l'auteur nous embarque dans l'intense état d'esprit des amitiés adolescentes. Un polar plein de suspense s'installe. Pas avare de description, l'ambiance y est et les personnages nombreux sont pour quelques uns mystérieux, intéressants. le passage récurent de petites phrases anglais-français, français-anglais mine à la fluidité de la lecture (même si on est bilingue). C'est à la limite agaçant et n'apporte rien. Un bon roman mais où j'ai trouvé des longueurs, un peu d'ennui et c'est dommage car la plume est fournie, le décor bien noir, les détails nombreux. Je reste sur ma faim avec ce livre mais j'ai apprécié les promenades en forêt et au bord d'un lac en compagnie de leurs bruits, odeurs, secret et beauté.
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Roman qui semble avoir eu son petit succès dans mon club de lecture, avant mon arrivée, je découvre que Bondrée est dans ma PAL, indirectement puisque c'était un cadeau fait à ma femme par un de ses frères. Ne connaissant pas l'autrice Andrée A. Michaud, enthousiasmé par une couverture réussie, je me lance dans ce roman noir (c'est écrit sur la couverture).

Notez bien que l'éditeur n'a pas choisi de parler de thriller, très vendeur pourtant, mais qui serait trompeur pour ce roman. Bondrée est plutôt un roman d'atmosphère. Atmosphère déjà lu un grand nombre de fois. Vous voyez une forêt, aussi belle qu'angoissante. Vous voyez un lac. Vous voyez le chasseur solitaire, isolé, épouvantail fantasmagorique. Vous voyez les jeunes et jolies filles assassinées. Vous voyez la population locale entre peur, colère et suspicion. Rien de nouveau donc.

C'est le style d'Andrée A. Michaud qui est à noter. le roman se lit bien mais avec lenteur. Il n'y a pas de dialogue, peu d'actions. Bondrée est un roman d'impressions, de sensations, de ressentis.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/bondree..
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Alors que l'histoire et le décor paraissaient prometteurs, j'ai eu une petite déception à la lecture de ce thriller québécois.
Nous y suivons plusieurs familles, anglophones et francophones, en vacances au bord d'un lac situé à cheval sur la frontière Etats-Unis / Canada.
Chaque famille a construit son chalet et passe les trois mois d'été à profiter du cadre bucolique offert par l'endroit.
Le cadre est charmant, les descriptions de l'auteure permettent au lecteur un pur moment d'évasion en pleine verdure, une bouffée d'oxygène.
Dans la forêt, s'est suicidé il y a des années un trappeur solitaire, accusé de folie. Il est la source de nombreuses légendes et superstitions. le roman est ainsi baigné dans une ambiance à la fois idyllique et mystérieuse, inquiétante.

Alors que tous les personnages profitent innocemment de leur été, le cadavre d'une adolescente est retrouvée dans les bois, la jambe prise dans un piège à ours.
Plusieurs jours plus tard, une autre jeune fille semble avoir connu le même sort.
L'enquêteur Michaud et son adjoint mènent l'enquête, hantés par les visages des jeunes filles.
J'ai beaucoup aimé la façon dont Andrée Michaud est entrée dans la psyché de ces deux policiers, elle nous présente deux hommes sensibles et détruits par leur travail.
L'inspecteur Michaud, efficace policier qui attend impatiemment sa retraite pour pouvoir enfin repartir en vacances avec sa femme, parle de "boomerangs" pour décrire les jeunes victimes qui ne le quitte jamais, même après des années. Ce personnage, profondément humain, m'a beaucoup touché.
Autre personnage attachant, Andrée, petite fille curieuse et innocente, qui apportera beaucoup de réponses aux adultes. Avec ses yeux d'enfant, nous découvrons une nouvelle facette de l'histoire.

Le gros problème de ce thriller, c'est son intrigue principale, qui avait pourtant beaucoup de potentiel.
Le roman présente des longueurs, il n'y a pas beaucoup d'action. Je n'ai pas eu le petit frisson que j'attendais. Certains personnages clés ne sont pas assez recherchés à mon goût.
Après quelques rebondissements, le dénouement et l'identité du tueur paraissent irréalistes, peu crédibles.

Un roman noir à l'ambiance envoûtante qui m'a laissé malheureusement sur ma faim.
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Difficile d'entrer dans ce roman au style narratif lourd, long, lent, qui se perd en métaphores un peu pompeuses et en répétitions, comme pour perdre le lecteur dans cette forêt remplie de mystères. J'ai lu le premier tiers en diagonale tellement l'intrigue met du temps à se mettre en place. On sait dès le début qu'une jeune fille va mourir. A partir de là, bla bla bla, pour nous raconter la forêt et tous les estivants qui résident autour.


Il m'a fallu attendre le dernier tiers du livre pour enfin m'imprégner de cette atmosphère et admettre que ce n'était pas un polar que j'avais entre les mains mais un roman d'ambiance. le personnage principal du roman est Bondrée, cette forêt entourée de légendes et de mystères. Les meurtres sont là principalement pour ajouter à l'ambiance sombre et énigmatique du lieu.


Je n'ai pas vraiment aimé la fin.
Certes on tue pour tout et n'importe quoi mais j'ai trouvé la "motivation" des meurtres un peu tirée par les cheveux en plus d'un manque de logique dans l'identité du meurtrier.


L'utilisation abusive de mots, expressions, phrases en anglais au milieu d'un texte en français m'a vraiment exaspérée.


Il y a beaucoup de références américaines des années 60 (notamment musicales et sur la nourriture). En général j'aime bien chercher les choses que je ne connais pas, juste pour ma culture, mais là j'ai abandonné tellement il y en avait.


Sachez néanmoins si vous vous posez la question comme moi que : blé d'inde = maïs et, beurre de pinotte = beurre d'arachide crémeux
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J'ai été assez troublée par cette lecture. J'ai aimé l'histoire et l'ambiance, mais certains détails non négligeables me laissent un petit goût mitigé.

D'abord, le point de vue est alterné entre différents personnages. Pas de soucis, j'aime bien. Mais le problème est que tous les personnages ne commencent pas l'histoire au même moment, donc au début j'ai eu un peu de mal à comprendre la temporalité et les enjeux. Et surtout, j'ai trouvé la fin assez bâclée. On attend avidement les dernières révélations, mais elles sont données au compte goutte et de manière presque énigmatique. On dirait que l'autrice utilise le traumatisme voire la folie des personnages pour ne pas plus s'attarder sur la réalité des faits, sans nous donner plus de détails ou d'explications. Et c'est vraiment frustrant !

À part ça, j'ai vraiment aimé l'ambiance, les détails, le fait que la nature semble ici être un personnage à part entière. C'est très bien écrit et c'est assez dense et précis, on ne peut pas lire en diagonale ou en pensant à autre chose. Il faut se concentrer un minimum, et même si du coup je lisais moins et plus lentement, j'ai aimé le fait de devoir à chaque fois me couper du reste du monde pour plonger dans le roman. Je ne laissais pas mon esprit vagabonder, à me demander ce que je porterais le lendemain ou s'il fallait changer la litière du chat. J'étais toute à ma lecture, à Bondrée (ou Boundary en fonction des personnages), entre le lac et la forêt, touchée par ce drame qui frappe les habitants et investie dans l'enquête. J'ai beaucoup aimé l'immersion, on s'y croit vraiment.
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(Ah, cette couverture ! j'adore). J'ai bien aimé et pas aimé Bondrée : parce que c'est passionnant, haletant, très imagé. Mais ça m'a glacée, alors je n'arrive aps à lui mettre plus de 3 étoiles... (et pourtant, je l'ai lu en juin ! un mois plein d'optimisme et de chaleur !)
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J'ai trouvé ce livre en boite à livres et me suis dit, tient il à l'air pas mal celui-là. Je ne lis que très peu de polar, il n'est que mon troisième mais contrairement aux autres, j'ai été très déçue.
J'ai eu énormément de mal avec le français anglais. Beaucoup de personnages, ce qui m'a aidé à m'y perdre, je ne savais plus qui était qui et qui faisait quoi et j'ai trouvée l'histoire courte puisque celà ne se passe que sur quelques jours mais la narration vraiment trop longue au point ou je me forçais à lire. J'ai renoncé à lire la fin de ce roman. Dommage.
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