Impossible pour moi d'aller au bout de cette lecture. Certes, l'auteur écrit bien, mais l'intrigue est incompréhensible - au bout de 100 pages, on ne comprend toujours pas où elle veut nous emmener. Elle nous plonge dans l'angoisse d'une femme recluse dans une maison héritée de son oncle au beau milieu de la montagne, sans nous donner le moindre contexte. Pourquoi a-t-elle décidé de s'installer là ? Qu'est-ce qui l'angoisse tant dès le départ, avant même qu'elle ne se retrouve coincée sous une tempête avec un inconnu amnésique ? Pourquoi est-ce qu'elle boit autant ?
Aucune intrigue donc sur une bonne partie du récit, juste de l'angoisse à l'état pur, un sentiment dérangeant d'horreur assez gratuit et totalement inexpliqué. Résultat : ce n'est franchement pas agréable à lire, et on n'accroche pas parce qu'on ne comprend tout simplement pas ce qu'il se passe. J'ai beau avoir lu la quatrième de couverture prévue, ça ne m'a pas non plus renseignée.
Un polar est pour moi un récit centré autour d'une enquête, ou à minima d'une intrigue, certes souvent angoissant et plein de suspense, mais centré autour d'un thème ou d'un événement déclencheur, absent ici.
Andrée A. Michaud fait ici de l'horreur pour l'horreur, sans explications ni logique, et ça ne m'a pas convaincue.