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Marie Saintonge vient d'hériter de son oncle suicidé une maison isolée sur les pentes du Massif Bleu, au Québec. Sa première nuit sur place, alors qu'une terrible tempête de neige se déchaîne, tourne au cauchemar : entre une nature hostile et démontée, d'étranges visiteurs et d'inquiétants phénomènes, Marie finira-t-elle par perdre la tête comme son oncle ? Quelques mois plus tard, quand sévissent cette fois de violents orages d'été, Ric Dubois est à son tour confronté à la peur sur l'autre versant de cette montagne décidément bien peu hospitalière. Les disparitions et les morts inexpliquées se multipliant au camping de la Red River où il séjourne, il va devoir rassembler tout son courage pour tenter de comprendre ce qui se passe dans ce coin de forêt, et pour sauver sa peau.


Jouant avec nos nerfs et nos doutes, l'auteur s'emploie à créer l'épouvante et l'incertitude dans cette histoire où l'on ne sait plus si les événements ont une cause rationnelle ou surnaturelle, ou encore s'ils ne se produisent que dans l'imagination des personnages, en proie à une terreur collective à l'origine de comportements délirants. La nature, écrasante et dangereuse, fait peser une menace permanente sur le récit, contribuant à son climat délétère et effrayant.


Portée par une belle écriture aux accents lyriques dans ses descriptions de la montagne et de ses tempêtes, l'histoire m'a d'abord happée, avant de laisser retomber mon enthousiasme au niveau de la simple curiosité. Malgré un début prometteur, je suis restée au final assez extérieure à l'intrigue, déçue de ne pas être davantage prise aux tripes par l'angoisse et le suspense.


Ce thriller fantastique reste un bon moment où l'étrangeté le dispute au dépaysement des conditions climatiques et des expressions québécoises. Malgré l'originalité de ses deux principaux ingrédients : la malveillance de cette montagne bleue et la dérive de ses personnages jusqu'aux rivages de la folie, il lui manque cependant ce je ne sais quoi qui rend une lecture véritablement addictive et qui réussit à vous faire frémir d'angoisse.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Depuis Bondrée, je suis une fidèle de Andrée A Michaud, et si j'ai beaucoup aimé Bondrée, je la suis moins sur ses deux autres romans, mais ça reste des lectures agréables, parce que la dame écrit divinement bien. Romans noirs très littéraires, empreints de poésie, de mots Québecois, et américains, qui viennent se glisser entre des mots plus "sérieux" pour nous faire sourire, faire redescendre la pression... Car vous allez monter en pression avec Tempêtes, ses personnages aussi, la montagne peut rendre fou, lorsque s'abat tempêtes et orages sur des pauvres personnages...
Un roman , deux histoires, deux faces de cette montagne bleue, deux saisons, et tout cela se rejoint (un peu) à la fin, mais si peu...
Face A : Marie Saintonge hérite d'un chalet situé au coeur du massif bleu, car son oncle s'est suicidé. L'auteur ne prenant pas soin de nous présenter ce personnage, on ne saura que ça ... Quel âge a-t-elle ? Quel est son travail , pour venir au pied levé passer un hiver dans un endroit aussi hostile ? Visiblement, elle est seule dans la vie, et très vite, (visiblement !) , on la sent un peu dérangée..;
Visions, hallucinations, mauvaises décisions, folie ? Tempêtes , et tombe la neige ... Bof, bof...
Puis, page 121, on passe sur l'autre versant du Massif à "Orage" ! ( Mais pas désespoir...). L'histoire m'accroche davantage, le décor ressemble à Bondrée : petits logements de vacances autour d'un lac, et au milieu des familles, Ric Dubois , 43 ans, pas en grande forme... prête-plume d'un écrivain qui lui aussi s'est suicidé : point commun... Morts étranges, soupçons de la police, hallucinations, folie qui guette le personnage; et à un moment, les deux histoires se rejoignent, mais si peu...
Ai-je tout compris ? Je pense que oui, ça tourne sévère dans ma caboche pour remettre tout ça en perspective ... Y-a-t-il seulement quelque chose à comprendre ? J'ai l'impression que sur ce coup, l'auteure s'est fait plaisir, un petit trip à la Shining , en moins effrayant.
Je ne suis pas sûre d'aimer, les romans policiers ou thrillers qui laissent le lecteur face à un "vide explicatif", j'aime bien me coucher en paix, (déjeuner en paix aussi, of course ..)
Je ne conseillerais pas Tempêtes à tout le monde, l'adhésion ne sera pas automatique. Mais pour ceux qui aime le style , la forme avant l'histoire, Andrée A Michaud, a une patte unique...

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Encore une histoire de jeune qui emménage dans une vieille maison léguée par un membre de la famille., mais là, on est bien plus dans le thriller d'épouvante que le drame social avec un environnement aussi hostile qu'étouffant.

Marie, isolée dans cette maison en pleine montagne léguée par son oncle, se sent epiée et menacée par la nature glaciale et par Franck, cet inquiétant vagabon qu'elle va héberge

Bondée le précédent polar d'Andrée A Michaud révelait chez l'auteur québécoise virtuosité dans la façon dont l'auteur joue avec la langue, en utilisant comme rarement des frontières poreuses entre la langue française et la langue anglaise :

Andrée Michaud renouvelle cet exploit dans Tempête tant cette fois encore l''écriture d'Andrée Michaud possède une puissance d'évocation assez inédite entre réalisme et fantastique .

Sous la plume d'Andrée Michaud les descriptions sont évocatrices et poétiques et font corps, comme le font les personnages de son intrigue avec les éléments déchainés et inhospitaliers.

. On peut dire qu'elle excelle à créer une atmosphère, et à magnifier cette langue truffée de tropisme québécois.

le texte, dense et fiévreux,brouille les frontières entre cauchemar et réalité et se permet même à mi parcours de changer de point de vue avec l'appariition d'un nouveau narrateur un certain Ric Dubois, qui vient s'installer dans un camping de l'autre côté de Cold Mountain. ( que vient il faire là? ne spoilons pas))

Plongeons avec l'auteur dans ce conte très noir qui nous plonge avec délice et jusqu'au cou aux rivages de la folie!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je ne donne pas de note à ce roman car je l'ai abandonné et je ne me sens pas le droit de le juger. Non pas qu'il soit mauvais mais il se passe en montagne, en huis-clos, un chalet isolé dans une tempête de neige ; mon pire cauchemar !

Ma terreur grandissait en parallèle à celle de Marie. Elle est venue s'installer dans un chalet hérité de son oncle suicidé.

Impossible de faire la part du vrai et du faux dans ce qu'elle vit, pas seulement à cause de mon ressenti. Impossible de savoir où veut en venir André Michaud, dont j'ai beaucoup apprécié Bondrée, je n'ai pas vu de fil conducteur qui m'aurait permis de m'accrocher à l'histoire.

Ailleurs qu'en montagne j'aurais persisté au-delà des 100 pages mais ce fût impossible, aucun plaisir et que du stress !!

Malgré tout je suis capable de dire que l'écriture d'Andrée Michaud est puissante et que sobrement elle est capable de faire monter l'angoisse et naître la terreur !

CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020
CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
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Quel roman surprenant !
Nous sommes au pied d'un massif montagneux alors que le blizzard fait rage. le lecteur assiste à la perte progressiste et violente du sens commun de l'habitante d'une maison isolée.
C'est la première partie.
La deuxième et la troisième mettent en scène un homme d'une quarantaine d'années qui se retrouve dans un camping au pied de la même montagne et près d'un cours d'eau. Nous sommes en été et ce sont les orages qui s'accompagnent de manifestations surprenantes assorties de quelques morts inexpliquées.
Autant dire que moi aussi, j'ai perdu la tête à la lecture de ce roman.
Il est très bien écrit. Andrée A. Michaud nous embarque dans de magnifiques descriptions où l'on retrouve la poésie déjà appréciée dans Bondrée.
La construction est intéressante avec l'arrivée progressive d'éléments qui éclairent ce qui se révèle être une mise en abîme. Je ne vous en dis pas davantage mais si comme moi, vous ramez dans votre lecture, sachez que l'on finit par arriver au port :D. Parce que, oui, c'est la faille : le roman est laborieux et plus d'une fois j'ai failli stopper ma lecture, perdue dans ce vrai/faux thriller aux magnifiques paysages. C'est Ric Dubois, ce campeur malgré lui, qui m'entraînera jusqu'à la fin, sa détermination à comprendre ce qu'il se passe étant contagieuse.
Pour autant, je n'ai pas pris autant de plaisir qu'avec Bondrée.
Est-ce que je suis passée à côté ? Est-ce que l'auteure a volontairement omis de donner quelques clefs afin de débrider l'imagination de son lecteur ? La mienne a rencontré ses limites
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Impossible pour moi d'aller au bout de cette lecture. Certes, l'auteur écrit bien, mais l'intrigue est incompréhensible - au bout de 100 pages, on ne comprend toujours pas où elle veut nous emmener. Elle nous plonge dans l'angoisse d'une femme recluse dans une maison héritée de son oncle au beau milieu de la montagne, sans nous donner le moindre contexte. Pourquoi a-t-elle décidé de s'installer là ? Qu'est-ce qui l'angoisse tant dès le départ, avant même qu'elle ne se retrouve coincée sous une tempête avec un inconnu amnésique ? Pourquoi est-ce qu'elle boit autant ?
Aucune intrigue donc sur une bonne partie du récit, juste de l'angoisse à l'état pur, un sentiment dérangeant d'horreur assez gratuit et totalement inexpliqué. Résultat : ce n'est franchement pas agréable à lire, et on n'accroche pas parce qu'on ne comprend tout simplement pas ce qu'il se passe. J'ai beau avoir lu la quatrième de couverture prévue, ça ne m'a pas non plus renseignée.
Un polar est pour moi un récit centré autour d'une enquête, ou à minima d'une intrigue, certes souvent angoissant et plein de suspense, mais centré autour d'un thème ou d'un événement déclencheur, absent ici. Andrée A. Michaud fait ici de l'horreur pour l'horreur, sans explications ni logique, et ça ne m'a pas convaincue.
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« L'homme était là, debout derrière la maison, qui m'épiait depuis trois jours, ou peut-être n'était-ce qu'une ombre, un arbre figé dans la tempête auquel mon épuisement donnait forme humaine. » Ainsi commence Tempêtes, roman oscillant entre le fantastique et l'épouvante, qui a gagné le prix Arthur-Ellis du meilleur roman policier canadien en langue française en 2020. Marie Saintonge vient d'hériter de la maison de son oncle Adrien, qui se serait suicidé, située au pied du Massif bleu, où elle se rend alors qu'une énorme tempête de neige s'amène; peu à peu isolée du monde extérieur et en perte de repères, son équilibre mental devient de plus en plus précaire et les disparitions s'accumulent... Ric Dubois, prête-nom de l'écrivain Chris Julian qu'il vient de retrouver mort, avec ce qui a toute l'apparence également d'un suicide, se rend au camping des Chutes rouges situé sur l'autre versant de la montagne, espérant y trouver l'inspiration, ayant un manuscrit à remettre à l'éditeur s'il veut garder l'avance de fonds qui lui a été faite. Et comme il commence à se lier avec les employés et les vacanciers, bien que pas toujours de façon très positive, les orages éclatent et les morts s'empilent… Tempêtes joue de façon très sûre avec nos nerfs. Les descriptions des déchainements de la nature, nous les faisant éprouver comme si nous y étions, montrent tout le talent de cette auteure que j'avais hâte de découvrir et que je vais continuer à lire.
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Je poursuis ma période québécoise avec Tempêtes d'Andrée A. Michaud.

Deux versants d'une montagne, deux saisons, deux personnages torturés.
Hiver : Marie Saintonge se rend dans une maison dont elle vient d'hériter, après le suicide de son oncle. Tandis que le blizzard se déchaine, complètement isolée, elle doit faire face à l'hostilité des lieux, aux voix sourdes de la peur et aux ombres inquiétantes qui viennent tour à tour frapper à sa porte. Il est difficile de faire la part des choses entre réalité et hallucinations ; pourquoi Marie est-elle venue se perdre dans ce chalet inhospitalier, que fuit elle, quelles réponses espère-t-elle trouver ? Comment expliquer les décisions prises et leurs conséquences…
Été : Ric Dubois séjourne dans un camping où les disparitions et les morts suspectes plombent l'ambiance estivale. Tandis que les orages font rage, il cherche à comprendre et, accessoirement, à prouver son innocence. Qui est exactement cet écrivain, un prête-plume, un plagiaire ? Que va-t-il faire du manuscrit d'un écrivain suicidé ?
Deux situations en miroir dont les points communs interrogent…
La nature omniprésente et vengeresse.
Une part de surnaturel, peut-être.

Point positif : c'est superbement écrit ! Une écriture tellurique avec de magnifiques descriptions des lieux et des éléments.
Point en demi-teinte : c'est très compliqué. Ai-je bien compris les tenants et aboutissants de ce livre ? L'avancée est laborieuse, avec des mises en abyme.
Point négatif qui n'incombe qu'à moi-même : le choix de la version audio de ce roman, chez Vues et Voix. C'est l'autrice qui lit son livre et c'est un désastre ! Voix monocorde, sans inflexion, un vrai pensum !

Je ferai d'autres incursion chez Andrée A. Michaud, dont on m'a dit beaucoup de bien, mais éviterai les formats audio lus par l'autrice.


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Troisième livre que je lis de cette auteure que j'aime beaucoup.
Je l'ai trouvé un cran en-dessous de Bondrée et de Rivière tremblante. Par moment je me suis presqu'ennuyée.
Elle nous fait plonger dans une ambiance très particulière. Tout le livre sombre peu à peu dans une atmosphère oppressante de peur engendrée par la solitude et une météo extrême. Les gens semblent indifférents ou hostiles. le cauchemar est omniprésent et vire à la folie pure. On est en plein dedans et on se sent englué dans quelque chose de malsain qui prend le pas sur la raison.
Andrée Michaud rend cela très bien, tellement bien sans doute que cela m'a carrément dérangée et que j'ai eu du mal à apprécier ce roman. Sans doute un peu trop sombre pour moi. On manque d'air dans une histoire comme celle-là !
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Abandon

Je me faisais une joie de découvrir Andrée A. Michaud mais je bute.
Commencer une histoire qui se déroule dans une maison isolée et confinée par la tempête n'était sans doute pas judicieux par temps de COVID-19....
Mais j'ai aussi clairement eu du mal avec l'écriture et avec l'intrigue qui devenait de plus en plus incompréhensible au fur et à mesure que j'avançais (péniblement).

Je réessayerais sans doute de reprendre ce livre mais clairement l'heure n'est pas pour moi aux lectures angoissantes et anxiogènes.

Bises (lointaines) à vous tous.
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