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4,01

sur 114 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je recommande vivement ! Les personnages sont sympas, l'intrigue est bien menée et les expressions canadiennes sont amusantes 😁
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Hello les z'ami(e)s !
Aujourd'hui, je voudrais vous parler de Violence à l'origine, un excellent polar québécois de Martin Michaud.
C'est une lecture très originale : ne vous étonnez pas si le premier chapitre est le chapitre 48, c'est histoire de nous mettre dans l'ambiance tout de suite !
L'intrigue est très bonne et nous emmène sur des pistes tordues qui se perdent pour retomber sur d'autres. Ce récit est un véritable puzzle.
Attention, certaines scènes sont à la limite du supportable (à mon humble avis), mais je m'en suis tout de même délectée !
Autre chose : si la psychologie des personnages est particulièrement travaillée, j'ai adoré, mais vraiment adoré un des protagonistes, il s'agit de Jacinthe Taillon, la collaboratrice de Lessard. Cette fille-là n'a vraiment pas froid aux yeux et n'a pas sa langue dans sa poche, une vraie grande gueule comme on les aime, un personnage truculent !
Et encore une dernière chose : j'ai beaucoup apprécié le charme de ces expressions québécoises qui ponctuent certains dialogues.
A bientôt, les z'ami(e)s, pour un prochain retour !
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« Violence à ‘origine » est le quatrième volet des enquêtes de Victor Lessard,
J'ai retrouvé avec plaisir le sergent détective Victor Lessard, un policier au profil atypique ainsi que son équipe avec Jacinthe Taillon, sa fidèle coéquipière haute en couleur et au langage fleuri (en québécois), Loïc et Nadja.
Le livre s'ouvre avec les chapitres 48 et 49, au début, j'ai cru qu'il y avait une erreur dans mon livre numérique mais après vérification sur une version papier de la bibliothèque, j'ai compris que c'était normal et que l'auteur nous plongeait au coeur de l'enquête avant des flashbacks et différents points de vue…
La tête d'un commandant de police est découvert dans un conteneur à ordures, un vieil homme recherche désespérément sa fille Myriam, âgée de 20 ans, disparue depuis plusieurs mois, un petit garçon est enlevé puis séquestré par un homme qui se fait passer pour le Père Noël…
En l'absence de son supérieur, Victor Lessart est responsable de la section des crimes majeurs par intérim. Il enquête sur la mort violente du policier haut gradé du SPVM, puis sur une succession de meurtres tous plus horribles les uns que les autres, et sur chaque scène de crimes, un graffiti du meurtrier annonce son prochain crime.
Une construction originale d'une intrigue complexe et truffée de fausses pistes.
Je ne suis pas fan des thrillers sanglants, mais cette série québécoise fait partie des exceptions, les expressions québécoises et les traits d'humour des personnages atténuent efficacement le côté sombre de cette histoire.
Lien : https://aproposdelivres.word..
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Cette quatrième enquête de Victor Lessard « marque la fin d'un cycle » comme le mentionne l'auteur en postface. Et « plusieurs sous intrigues laissées […] en suspens dans les premiers tomes de la série trouvent leur résolution. » Alors qu'une porte reste ouverte pour le futur. Encore une fois une enquête des plus complexes au cours de laquelle les émotions des intervenants sont à vif. Contrairement à la série télévisée où la structure du récit a été fortement recomposée, il est peu mention dans le texte du drame qu'a vécu Victor Lessard au cours de son adolescence. Un bémol, quant à moi : la finale sur le mont Royal sous un orage qui y déverse une pluie diluvienne : cette histoire de treuil, de câble d'acier… Spectaculaire, mais peut-être invraisemblable. Je me suis également demandé comment Victor Lessard peut allumer une cigarette sous un tel déluge. Mais bon. Il n'en reste pas moins qu'on a entre les mains un excellent Martin Michaud.

Originalité/Choix du sujet : *****
Qualité littéraire : *****
Intrigue : ****
Psychologie des personnages : *****
Intérêt/Émotion ressentie : *****
Appréciation générale : ****

Lien : http://avisdelecturepolarsro..
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Par le biais de netgalley, j'ai eu l'opportunité de découvrir l'une des enquêtes de Victor Lessard. Je remercie les éditions Kennes pour me l'avoir fait parvenir. Je dis bien l'une car en fait il s'agit de la quatrième. Je suis contente d'avoir fait cette découverte, par contre il s'agit d'un "tome" 4 et j'en parlerai plus tard.

La tête d'un haut gradé est retrouvé dans une poubelle par deux petits jeunes. Juste la tête, le reste du corps à comme qui dirait disparu. Victor reçoit cette enquête avec pour obligation de trouver le responsable très très vite. Par manque de chance, d'autres cadavres font leur apparition. Il s'agirait d'un tueur en série. Sauf qu'entre un flic, une terreur des gangs et les autres, il ne semble pas y avoir de rapport, si ce n'est le graffiti au père Noël juste derrière chaque mort. Où est-ce que tout cela va mener Victor ?

Pas de bol pour notre sergent détective Victor qui se retrouve avec un dossier et une tête coupée. Avec son équipe, ils vont devoir traquer le tueur qui s'amuse à leurs dépends. Qui a bien pu vouloir découper cet homme et disposer de la tête de cette façon ? La pression est importante lorsque l'on a l'identité du mort. C'est sans compter sur les meurtres qui s'empilent en peu de temps. Toujours le même graffiti, mais la façon de faire change. Par contre un détail, tout simple, mais le petit mot mis dans la bouche de ses victimes montre que l'assassin a un chemin bien spécifique en tête. Entre deux chapitres, nous avons des souvenirs de personnages, ou plutôt une vision de ce qui se passe pour un petit garçon de six ans qui a croise le père noël un jour. Est-ce qu'il y a un rapport entre les deux histoires ? Cela titille, on se demande bien si c'est le même personnage de ce bonhomme à la barbe blanche.

Une enquête menée avec efficacité. Les crimes sont sanglants, surtout pour l'un, j'en ai encore mal à ma mâchoire (rire). La situation devient franchement invivable. Après ce premier cadavre, ils en découvrent d'autres et le rythme est de plus en plus effréné. Un membre d'un gang "Red Blood Spillers" est retrouvé dans des conditions exécrables. Tout porte à croire que c'est le même tueur. Jusqu'à ce qu'un autre mort semble incohérent dans l'histoire. Dans tout cela, la disparition d'une jeune femme d'il y a plusieurs années refait surface. On retrouve des traces de cette femme chez l'une des victimes. Cela devient très compliqué pour Victor et son équipe.

Côté personnages, je les ai tous apprécié. Qu'ils soit assassins, policiers, membre de gang, père noël, chacun apporte un morceau de ce puzzle géant. D'ailleurs, je dirais même que c'est très sympa de voir des genres différents se mélanger de cette façon. Il a fallu la perversité de certéains pour montrer l'ampleur des compétences des autres. le livre démarre au chapitre 48, puis le 49. L'auteur prévient du départ qu'il a décidé de faire de cette façon. Puis nous attaquons avec le chapitre 02 et entre deux nous avons des flashbacks avec le petit Maxime. Et puis le chapitre 49 revient en une nouvelle partie et une autre. Certains chapitres sont mélangés. Cela ne nuit pas à la lecture, par contre je n'ai pas compris pourquoi l'auteur a fait de cette façon. J'ai trouvé que les chiffres qui ne convenait pas car la lecture se fait de manière fluide.

J'en viens aux éléments qui font que je me suis un peu perdue dans le livre. On ressent entre les personnages un lien fort qui doit être expliqué avec les autres tomes de cette saga. Certains passages du passé sans explication dans ce tome reste un peu flou. Les mots utilisés, j'ai eu du mal à tout comprendre. le français québécois possède des mots, des phrases qui sont éloignées des nôtres. Il m'a fallu relire plusieurs fois certains passages pour bien comprendre ce que l'auteur voulait dire.

En conclusion, il s'agit d'un policier avec de bonnes notes de thriller. Un meurtrier qui a ses raisons, une enquête complexe avec beaucoup de ramifications. La psychologie des personnages est mise en avant. Des crimes qui sont sanglants, bien détaillés. L'enquête est bien amenée, reste à voir comment tout cela peut se terminer.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/violence-a-l-origine-martin-michaud-a153336330
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Violence à l'origine de Martin Michaud m'a été envoyé par net galley et Kennes Editions, que je remercie.
Responsable de la section des crimes majeurs en l'absence de son supérieur, le sergent détective Victor Lessard se voit confier la mission d'enquêter sur la mort d'un haut gradé du SPVM dont on a retrouvé la tête dans un conteneur à déchets. Il va être aidé d'une équipe, et va aussi devoir résoudre d'autres problèmes...
Violence à l'origine est un thriller québécois, et il me semble que c'est la première fois qu'en j'en lis.
Ce roman met en scène la police, avec ses bons... et ses mauvais cotés ! Car cette police là est noire, vraiment très noire...
Ce n'est pas le premier roman de la série et j'ai trouvé ça dommage car du coup, il me manque certaines références. J'aurais préféré découvrir cette série dans l'ordre.
J'ai aimé l'histoire, les personnages mais j'ai parfois été gênée par la violence car il y en a beaucoup.
Du coup, je ne mets que quatre étoiles mais je serais curieuse de découvrir les autres romans de l'auteur :)
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Un polar Québécois

C'est mon 1er polar canadien.
Violence à l'origine est la 4ème enquête de Victor Lessard. Même s'il est toujours préférable de lire les 1ers romans pour suivre l'évolution des personnages, c'était pour moi une belle découverte et cela n'a pas gêné pas ma lecture, même si l'auteur fait des références aux opus précédents.
L'histoire commence par la découverte de la tête du commandant Maurice Tanguay, Victor Lessard sergent détective à la section des crimes majeurs de Montréal va devoir enquêter sur ce meurtre avec son équipe. Mais ils vont être confrontés à un meurtrier en série qui perpétue des crimes horribles.
Un livre original, qui débute par le chapitre 48, et qui nous plonge de suite dans l'histoire. le style d'écriture est clair et fluide, les dialogues sont bien construits avec l'utilisation d'expression québécoises, qui donnent du « piquant » à ce roman. Il y a du suspense, l'intrigue est bien ficelée. On visite Montréal. A travers ce roman la notion du bien et du mal est abordée ainsi que la violence humaine.
Un polar que je conseille à tous les amateurs du genre, j'ai passé un agréable moment de lecture.
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Le quatrième roman de la série Victor Lessard vient de sortir en France. Je n'ai pas lu ses deux premières aventures et même si je me doute que j'y gagnerai en approche des personnages, ceci n'est pas un handicap à la compréhension de l'intrigue. le québécois donne toujours un petit côté exotique et les répliques sont souvent savoureuses, surtout dans la bouche de l'adjointe Jacinthe.
Lessard, meurtri par ce qui ressemble à une bavure, a porté pendant des années le poids de la culpabilité en se réfugiant dans l'alcool. Il a refait sa vie et s'en sort semble-t-il bien quand le passé sordide le rattrape.
Meurtres en série, vengeance, gangs de rue, trafic, enlèvements, manipulations, corruption … tout y est dans ce monde de brutes où la hiérarchie est elle aussi trouble que les malfrats. Oui le Saint-Laurent n'est pas un long pleuve tranquille !
Certes une fiction … mais très proche de la malheureuse réalité urbaine où tout peut s'acheter et surtout l'innocence.
J'ai beaucoup aimé !

Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Si les romanciers se paient souvent la tête des policiers, ici ça va beaucoup plus loin, c'est la tête coupée d'un gradé qu'on retrouve dans les ordures!

Et bien sûr, il y a beaucoup de pression pour que les enquêteurs découvrent pourquoi ce chef a perdu la tête!!! Et quand d'autres assassinats sont perpétrés, la situation devient vraiment intenable pour Victor Lessard et son équipe, d'autant plus que des histoires d'enlèvement d'enfants et de Père Noël viennent embrouiller le tout.

Un polar aux allures de thriller, avec meurtrier en série et crimes horribles avec en prime une intrigue aux ramifications psychologiques complexes dans le décor des rues de Montréal.

Une plume alerte, un agréable divertissement pour les amateurs de crimes tordus…
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Oubliez la carte postale du pancake tiède et du sirop d'érable fondant, oubliez aussi les jolies baleines du Saint Laurent et les caribous batifolants dans les forêts. Oubliez même Garou et Céline Dion... La Montréal que nous peint Martin Michaud est bien plus dark ! Et ce n'est pas la nouvelle enquête du sergent-détective Victor Lessard qui va l'ensoleiller : il doit mettre la main sur le tueur qui a eu l'audace de séparer de son corps la tête de Maurice Tanguay, gradé des services de police, homme bien sous tous rapports et accessoirement supérieur hiérarchique de Lessard.
Flanqué de sa typique et hautes en couleurs collègue Jacinthe, Lessard va se mettre en chasse et creuser les bas-fonds, sur la piste du meurtrier qui a le bon ton d'annoncer ses prochains crimes par des graffitis.
Dépaysant et original, voici les deux mots qui me viennent pour parler de « Violence à l'origine ». Dépaysant car le cadre de Montréal change un peu des grandes villes américaines où le crime est une seconde nature, ou des plaines enneigées des pays nordiques, actuellement en vogue. Cette excursion au Québec est riche de surprises et de découvertes, que n'évoquent pas nécessairement les guides touristiques. Je pense notamment aux gangs de rue, dont j'aurais aimé que l'auteur nous parle un peu plus, mais cela dit, il l'a peut-être fait dans d'autres romans de la série.
Original également car notre serial-killer est plutôt atypique et ses motivations sont complexes. L'auteur n'est pas tombé dans le piège d'une psychologie à deux sous, où le tueur est un pauvre détraqué à arrêter par tous les moyens. Les personnages, finement brossés, ont tous leurs zones d'ombre et leur éthique propre, même et y compris les bad boys. Ces altérités rendent le roman moins lisse, la frontière entre le Bien et le Mal plus relative... D'ailleurs, c'est bien le thème du mal et de la violence qui intéresse ici. Plutôt que les péripéties, nécessaires mais finalement accessoires pour attraper le tueur, l'auteur mène une profonde réflexion sur l'origine de la violence et du mal. Une réflexion truffée de références psychologiques et philosophiques non dénuées d'intérêt.
Un bon polar donc, riche, complet et intelligent qui, cerise sur le gâteau, est bourré d'humour.
Même si ce titre appartient à une série dont il est le quatrième volet, « Violence à 'origine » peut être lu indépendamment des autres, Martin Michaud sachant habilement éclairer la lanterne du lecteur prenant le train en marche.
Un auteur à suivre, indéniablement.
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