Qui a rejeté son démon nous importune avec ses anges.
Le mal trace, le bien inonde.
Il me semble que je vis dans une cheminée d'ombre, des inconnus en grand nombre fournissant le charbon, moi la charbonneuse fumée.
Le matin, quand on est abeille, pas d'histoires, faut aller butiner.
Une plante qui croitrait dans les lieux d'exaltation, seulement là, noueusement chez les intolérants et les fanatiques, pas du tout chez les indifférents et admirablement auprès de ceux qui aiment avec transport, auprès des jeunes imaginations ivres d'avenir.
De soleil au firmament elle se passerait aisément, mais non du soleil des êtres. Unique détecteur, elle se montrerait avec éclat devant certaines fenêtres où vainement l'occupant prendrait un air modeste et quelconque. Impossible à tromper, inutilement transplantée chez des riches sans élan, dans le parc desquels elle ne ferait plus une feuille, devenant tout bois, ou corde, ou balai et poussière.
La kermesse en soi du mouvement des autres.
Le fou entend un autre tic-tac.
Qui laisse une trace, laisse une plaie.
L'épouvante aussitôt tutoie. Plus de
risque d'éloquence.
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Les insectes civilisés ne comprennent pas
que l'homme ne secrète pas son pantalon.
Les autres insectes ne trouvent là rien
d'extraordinaire.
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