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4,05

sur 157 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une excellente introduction au bouddhisme et au quotidien du dalaï-lama, au travers des yeux de son chat.

La narratrice féline est totalement crédible, avec son ton qui mêle raffinement distingué et instinct animal, ses tête-à-tête hilarants avec des chiens, et son amour passionnel pour la nourriture. On sent que l'auteur connait très très bien les chats, et qu'il les adore.

Le roman est une succession de petites leçons bouddhiques, entrelacées de pensées félines.
Le tout passe très bien et permet de s'initier un peu à cette religion.

Le livre baigne dans la sérénité, les sourires sages et les conseils bienveillants sur la manière d'adoucir sa vie.
Les chats semblent faits pour le bouddhisme, et le bouddhisme fait pour les chats !

Si je n'en ressors évidemment pas converti à cette religion, je la connais maintenant bien mieux, et ai gardé de côté quelques concepts qui pourraient m'être utiles.
Merci à Babelio & Leduc.s Éditions pour cette découverte !
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C'est tellement mignon un petit chat.
Avec ses grands yeux ronds et ses ronronnements.
C'est tout gentil.
Comme le bouddhisme d'ailleurs.
Une religion qui prône d'atteindre l'éveil pour ne plus avoir de pensées négatives et d'attachement aux choses matérielles afin de se consacrer à donner de l*amour et de la compassion aux autres ça peut pas être méchant.

Et bien dans ce livre David Michie à fusionner la guimauve féline et la guimauve bouddhiste et nous livre un conte pour enfants ou pour adultes en recherche de "feel- good"

Ce livre pourrait aussi s'intituler "le bouddhisme pour les nuls vu par un chat"

Nous survolerons donc les préceptes de la religion du Bouddha en suivant les pérégrinations du chat du dalaï-lama dans son palais en Inde.

Ce n'est pas un grand livre, la plume de l'auteur n*à rien d*exceptionnel mais j'ai en tout cas passé un bon moment.

Ça se lit vite et bien et l'auteur réussi le pari de nous embarquer et nous faire apprécier la guimauve.

À lire obligatoirement si vous aimez les chats ou le bouddhisme ou les deux comme moi.

Ou tout simplement si vous voulez passer un moment léger de lecture sans prise de tête.

Comme disait ma grand mère : " Ça mange pas de pain".
Comme les chats. Que ce soit celui du dalaï-lama ou le mien...



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Un livre absolument délicieux à offrir à tous les amoureux des chats et à tous ceux qui souhaitent découvrir le bouddhisme : c'est une jolie petite chatte de race himalayenne qui s'exprime, raconte sa propre histoire, nous dit comment elle est devenue la plus fidèle compagne de l'un "des plus grands leaders spirituels du monde et un Prix Nobel de la paix".
Recueillie à un moment critique de sa jeune vie par Sa Sainteté le chef spirituel du Bouddhisme Tibétain, elle devient le CDSS (Chat de Sa Sainteté), partage sa vie quotidienne ainsi que celle de ses moines à Dharamsala, petite ville du nord de l'Inde où se trouve le monastère qui les accueille depuis leur exil (1959).

Dotée d'yeux saphir et d'un pelage somptueux, CDSS adhère facilement à ces deux désirs communs à tous les êtres sensibles et édictés par le dalaï lama : celui de vivre heureux et celui d'éviter les souffrances.

Avec beaucoup d'humour, le petit félin qui se divertit du "théâtre des humains" nous explique à la fois le monde des chats, la vie d'un Bouddha vivant et la religion/philosophie bouddhiste ; surnommée "petite lionne des neiges" par son maître adoré, la coquine va grandir, découvrir le monastère dans son ensemble et ... rencontrer un autre chat.

L'importance d'une simple vie et le devoir de la protéger, la grandeur de l'amour bienveillant, l'intérêt d'apprendre de ses erreurs, la force puisée dans la méditation, l'inutilité de la culpabilité ; la petite chatte comprend tout et nous le distille avec finesse et espièglerie !
Beaucoup de citations, on aimerait toutes les noter, sont à la fois réjouissantes et apaisantes ; pour n'en citer qu'une " À certains moments de notre vie, notre propre lumière s'éteint et se rallume par l'étincelle d'une autre personne. Chacun d'entre nous doit une profonde gratitude à ceux qui ont allumé la flamme en nous." (Citation attribuée à A. Schweitzer, p 267)

Suivons le CDSS dans ses tribulations et découvertes diverses, et essayons de trouver, nous aussi, les secrets du bonheur véritable !

Extrait (p 10) : " ...elle s'est avancée vers moi pour me flatter le cou, geste que j'ai accepté avec un énorme baillement et un léger étirement de mes pattes avant. Je ne savais pas que vous aviez un chat ! s'est-elle exclamée. Je suis toujours étonnée de voir à quel point les gens lui font si souvent la remarque - bien que tous ne soient pas aussi spontanés que les Américains dans leur façon d'exprimer leur étonnement à pleine voix. Et pourquoi Sa Sainteté ne devrait-elle pas avoir un chat - si "avoir un chat" est une juste compréhension de notre relation ?

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Un roman amusant qui permet une introduction ludique aux préceptes du bouddhisme. Bien sûr, très complaisant et dans l'air du temps : pleine conscience ceci, se reconnecter avec la nature cela... Mais c'est bien pour cela qu'on le lit, n'est-ce pas?
Pour les amateurs & amatrices de chats !
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De retour d'un voyage aux États Unis, Le Dalaï-lama patiente dans les embouteillages de New Delhi. Soudain, son regard est attiré par l'étrange trafic auquel se livrent deux enfants. Après avoir négocié la vente de quelques chatons, ceux-ci s'apprêtent à en jeter un qui n'a pas trouvé preneur. Sa Sainteté sauve, in extremis, une chatonne malingre qui, élevée dans le monastère du Jokhang devient vite une magnifique Himalayenne. de son poste d'observation sur l'appui de la fenêtre, elle assiste aux audiences privées et mûrit le projet d'écrire ses mémoires. Elle livre ainsi des anecdotes de sa vie de bouddhiste félin, auxquelles elle mêle des leçons de sagesse dont elle a bénéficié.
J'adore les chats. le bouddhisme ne me laisse pas indifférente. Et, justement, lors d'une opération Masse Critique sur Babelio, je repère l'ouvrage de David Michie. Par chance, quelques jours plus tard, il tombe dans ma boîte aux lettres. Je m'y plonge immédiatement.
Chogyan et Tenzin, les adjoints du Dalaï-lama, nomment leur protégée CDSS, « Chat de Sa Sainteté ».
Son histoire n'est, bien évidemment qu'un prétexte pour faire découvrir, de façon simple et sans pédanterie, les grandes lignes de cette philosophie à la mode.
J'ai reçu un format poche dont la couverture me déçoit. La « belle édition » offre la photo d'un véritable Himalayen, de la race de notre héroïne. le poche, malheureusement, a choisi un petit chat gris, très mignon, certes, mais qui ne correspond en rien au portrait de CDSS. Pourquoi ce changement ? Mystère.
Je découvre, au fil des pages, des entretiens que Le Dalaï-lama accorde à des personnalités connues. Elles ne sont jamais nommées, mais CDSS donne au lecteur des indices qui lui permettront de deviner leur identité. Hélas, à moi, ils ne disent rien. Cela m'énerve. Par exemple : « J'ai reconnu le visiteur au moment où il fit son entrée dans le bureau de Sa Sainteté. Il était, après tout, l'un des gourous du développement personnel les plus réputés dans le monde, et ce, depuis longtemps. Son visage apparaissait sur les couvertures de millions de livres et de DVD. Il avait fait la tournée des capitales du monde et il s'était adressé à des foules gigantesques dans les plus grands stades de la planète. Il avait ses adeptes parmi le gratin d'Hollywood, il avait rencontré des présidents américains et il faisait régulièrement des apparitions dans les émissions de variétés les plus regardées. »
La traduction de Martin Coursol n'est pas très bonne, ce qui ne manque pas de me perturber. Je passerai sur les nombreuses fautes d'orthographe (ainsi, bien que CDSS soit une chatte, les participes passés qui la décrivent sont, le plus souvent, accordés au masculin). Mais les tournures fautives, telles « Mme Trinci et le Café Franc ont reçu instruction de me servir que des demi-portions », voire carrément incompréhensibles, comme « N'est-il pas vrai que, de temps en temps, vous éprouvez un souci excessif quant à la façon dont vous vos vêtements aux autres ? » me dérangent et m'arrêtent dans ma lecture.
Certains passages m'ont causé de gros problèmes et j'ai éprouvé beaucoup de mal à les lire. Ils concernent la cruauté humaine envers les animaux qui, de plus en plus, me révolte, me bouleverse, me désespère. Ainsi, au début du livre, des enfants laissent tomber la petite chatte sur le pavé, puis, l'emballement tout simplement dans une feuille de journal, dans l'intention de la jeter comme un détritus. Je ne peux pas prendre de recul car cette situation se produit trop souvent dans la réalité.
Le pire, pour moi, est le moment où Franc, qui déteste les chats, s'apprête à projeter l'intruse loin de son café. J'en avais les larmes aux yeux, une boule dans la gorge. Y repenser me cause encore toujours un malaise, d'autant plus fort que la situation est vécue de l'intérieur : « La plupart des chats sont capables d'encaisser les chutes sans le moindre mal. Mais je n'étais pas comme la plupart des chats. Mes jambes de derrière étaient déjà faibles et instables. Un impact supplémentaire pourrait leur causer un tort irréparable. Serais-je encore capable de marcher ? »
Je n'ai donc pas du tout aimé le personnage de Franc, vaniteux, vantard, brutal, profiteur. Oui, par la suite, il accueille la chatte comme une reine, lui offre de friands morceaux, lui aménage un coin avec coussin en forme de lotus. Mais ce n'est nullement par gentillesse. CDSS n'est pour lui qu'une réclame vivante, susceptible d'attirer la clientèle. Il s'enorgueillira, devant chaque visiteur, de s'occuper du chat du Dalaï-lama, tout comme il est intarissable sur l'histoire de ses innombrables bénédictions ou porte un signe « Om » en diamant à l'oreille. Je ne l'aime pas, même après qu'il a fait son mea culpa, même après les efforts qu'il fournit pour s'amender.
En revanche, le livre nous offre, pour contrebalancer, toute une galerie de figures sympathiques et attachantes, comme Tenzin et Chogyal, ou, ma préférée, Mme Trinci, la cuisinière, qui offre à sa petite protégée, des mets plus délicats les uns que les autres et la serre sur son coeur avec une réelle affection.
J'aimais beaucoup le fait que la chatte se voie gratifiée de plusieurs noms (ce que chaque amoureux des félins ne manque pas de faire avec son animal, mais aussi, comme le racontait Philippe Ragueneau dans un de ses romans, parce que nos petits fauves visitent différentes personnes, qui, toutes, leur donnent des noms différents.) Bien entendu, mon favori est celui qu'utilise Sa Sainteté en personne : « petite lionne des neiges ».
Si je n'ai pas appris grand chose de nouveau à propos du bouddhisme, j'ai malgré tout vraiment apprécié de découvrir des leçons faciles et aisément applicables dans la vie de tous les jours par tout un chacun. Ce livre me rappelait « Le voyage d'Hector ou la recherche du bonheur » de François Lelord que j'avais beaucoup aimé.
Celui qui se dévalorise sans cesse apprend à acquérir de la confiance, celui qui se vante devient plus modeste, un couple donne un bel exemple en sachant profiter de l'instant présent. Quand ils dégustent leur café, ils le font en silence et en prêtant attention à leur breuvage, au lieu de se laisser distraire par l'environnement (c'est déjà ce que nous disait Montaigne au XVIe siècle!).
Enfin, pour ma part, je devrais appliquer ce précepte : « lorsque quelqu'un est fâché, le premier à souffrir, c'est lui. Une personne fâchée n'a l'esprit ni heureux, ni paisible. » « Nous devons également penser à l'impact que nous avons sur les autres. Quand nous disons des choses blessantes que nous ne pensons pas vraiment, nous pouvons créer des blessures profondes qui ne peuvent être guéries. » Avec mon fichu caractère, cela me ferait du bien d'y songer. Hélas, j'ai bien l'impression d'être irrécupérable. Je devrais apprendre par coeur ces pensées et me les réciter continuellement à la façon d'un mantra !
Cet ouvrage m'a donc beaucoup plu et je le conseillerais à tous ceux qui aiment les chats et veulent découvrir de jolies leçons de vie à méditer, sans devoir se prendre la tête avec des termes techniques pédants et incompréhensibles.
Je remercie une fois encore Babelio et son Opération Masse Critique, ainsi, bien sûr, que les éditions Leduc.S qui ont eu la gentillesse de me l'offrir.
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Histoire fictive mais instructive qui nous fait entrer dans l'intimité du dalaï-lama a travers les yeux d'un chat en lui donnant la voix. Cette ce procéder n'est pas nouveau mais il nous permet de rire et de sourire a travers se ronronnement d'histoire a pâtes de velours .
en savoir plus
https://unlivrequejaime.lepodcast.fr/le-chat-du-dalai-lama-de-david-michie
Lien : https://unlivrequejaime.lepo..
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Notre petite lionne des neiges nous embarque au coté du Dalaï Lama pour découvrir son mode de vie apaisé empli d'amour et de compassion. L'originalité de cette série est de voir le monde à travers les aventures d'un chat Himalayen au yeux bleu saphir qui à lui même connu une enfance malheureuse.
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Après avoir été recueillie par Le Dalaï-lama sur un trajet le ramenant chez lui, ce petit chaton voit sa vie se transformer par cet acte plutôt anodin en apparence.
À travers ses yeux nous découvrons l'univers du bouddhisme et de sa bienveillance, sans en faire trop.
À chaque fin de chapitre nous prenons conscience de différents aspects de nous mêmes que nous pouvons rapprocher aux différents personnages rencontrés.
Bien sûr il faut être ouvert à tout cela pour que ça vous parle un minimum. Ça a été mon cas, j'ai passé un très bon moment avec ce livre et cette gentille CDSS.
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Excellent j'ai beaucoup aimé cette lecture, l'idée de la narration par un chat est surprenant e, mais ne vous y méprenez pas, les concepts et la philosophie bouddhiste est bien présente tout au long du livre...on y retrouve les nobles vérités et tout ce qui fait que cette religion est l'une des plus bienveillante au monde.
Humilité, tendresse, gentillesse, humaniste, l'auteur grâce aux nombreuses situations nous amène sur ce chemin...c'est fin, subtil, facile à lire et à comprendre et cela nous fait du bien dans ces temps troubles de violence et d'égoïsme.
Je ne sais pourquoi, j'ai pensé au film 7 ans au Tibet, et je me suis projeté au Dharamsala...
Lisez ce livre, les préceptes ont l'air d'être simple, mais si difficile à mettre en oeuvre...
Mais je ne crois pas que cela était le but de l'auteur, simplement lire et être mieux dans sa vie en écoutant le Chat du Dalaï lama.
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