AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,47

sur 18 notes
5
0 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le moins que l'on puisse dire c'est que j'attendais de le lire celui-là! Lors de sa sortie beaucoup de battage avait été fait et pour cause, les deux auteurs que je ne connaissais pas sont parmi ce qui se fait de mieux dans le circuit du comic indépendant. L'abominable couverture m'avais fait passer à côté et je ne comprends toujours pas comment un dessinateur aussi talentueux que Stuart Immonen a pu produite un dessin aussi banal et de mauvais goût, surtout quand on connaît la propension des américains à survendre une série sur ses couvertures… Comme a son habitude Pannini propose l'album avec ses sept chapitres et leurs couvertures originales, un texte d'introduction, une bio des auteurs en fin d'album ainsi qu'une galerie des (superbes) couvertures alternatives d'Immonen. L'album est encré par le collaborateur habituel du dessinateur canadien, Wade von Grawbadger, l'un des meilleurs en activité et qui participe grandement à la qualité des planches d'Immonen.

Il y a bien longtemps… l'empire du roi Morax qui a son siège sur la planète Terre domine une grande partie de la galaxie. Tyran sanguinaire, il est marié à une jeune et magnifique femme, Emporia qui, lassée de cette violence et de son absence de liberté, va s'enfuir avec ses enfants et son garde du corps…

Allons droit au but, Empress est loin du chef d'oeuvre qu'il aurait pu être et jouit des mêmes qualités et des mêmes défauts que les autres créations du scénariste écossais: un dessinateur majeur, un pitch impérial, un traitement classique autour de la famille, de la trahison, une mise en image monstrueuse et globalement un aspect jamais vu. Millar a du talent, on le sait. Il est feignant, on le sait aussi et déroule des intrigues classiques sur des one-shot fort agréables mais qui ratent toujours le coche de l'album qui fera date. Manque d'ambition, de concentration, je trouve dans Empress les mêmes sentiments que sur le récent Magic Order avec Olivier Coipel: d'abord Waou! puis Ah bon?

La grande réussite de l'album ce sont les personnages, décalés, inattendus et qui se révèlent très progressivement [...]

Lire la suite sur
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
Commenter  J’apprécie          50
La préface annonce un récit fortement inspiré de Star Wars. Au moins le décor est planté. Nous voila donc avec « un passé rétrofuturiste, à la fois lointain et exotique ; une héroïne noble et courageuse qui doit retourner chez elle ; des acolytes un peu loufoques qui aident la jeune femme à s'échapper ; et un étrange droïde duquel dépend le destin de la princesse ». Avec en plus aux pinceaux Stuart Immonen, dessinateur de la série Star Wars.

Le pitch est simple : la reine Emporia décide de fuir son tyran de mari, un despote faisant régner la terreur sur toute la galaxie. Aidée de son fidèle garde du corps, elle entraîne ses enfants dans une course éperdue vers sa planète d'origine, où elle pense pouvoir trouver refuge auprès de sa soeur. Mais le roi ne l'entend pas de cette oreille et se lance à ses trousses.

Si on voulait donner un peu d'épaisseur au récit, on pourrait y voir une réflexion sur la famille, une dénonciation du patriarcat, voire une prise de position virulente contre les violences domestiques. Mais on pourrait aussi se contenter de prendre ce one shot pour ce qu'il est de prime abord, à savoir une course poursuite intergalactique pleine de vaisseaux spatiaux et de cascades en tout genre. En réduisant Empress de la sorte on se retrouve avec un comics tout sauf original, multipliant les scènes de combat sur des planètes aux profils et aux populations très différents, l'ensemble étant saupoudré d'une touche d'humour au niveau des dialogues. En gros, rien de neuf sous le soleil, du vu et revu qui n'arrive pas à la cheville du somptueux Saga par exemple, qui décline à peu près les mêmes sujets (fuite, thèmes de la famille, etc.) mais d'une façon bien plus profonde et subtile.

Une variation de Star Wars qui, loin de renouveler le genre, ravira peut-être les fans de Space opera pétaradant où l'action prime sur toute autre considération. Personnellement, il ne m'en restera pas grand-chose d'ici peu, c'est une certitude.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
Commenter  J’apprécie          40


Lecteurs (36) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4927 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}