AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,59

sur 265 notes
"A la Hussarde” signifie "brutalement, d'une manière cavalière, avec impétuosité et sans ménagement". Voici un qualificatif qui décrit parfaitement le ton de ce thriller ! Je ne connaissais pas cet auteur et ce fut une bonne découverte.

La Pologne a toujours été un terrain de prédilection pour tous les territoires avides de conquête et le pays a régulièrement été ravagé par des guerres. La Seconde Guerre mondiale n'a pas fait exception avec les allemands puis les soviétiques. Les richesses culturelles et artistiques ont été pillées avec allégresse et Zofia, experte en peinture, est en charge de pister et retrouver les trésors volés.

Pour rechercher un tableau de Raphaël, qui était le plus riche élément de la collection nationale, elle va devoir travailler avec un marchand d'art, un ex espion, militaire des forces spéciales et une voleuse de haut niveau, spécialisée dans les peintures.

Bien que mandatés par le gouvernement polonais ils vont devoir travailler “sans filet” et vite se rendre compte que les choses ne sont pas aussi simples qu'elles le paraissaient car ils deviennent rapidement la cible d'un tueur à gages puis des forces spéciales des Etats-Unis !

Quel lièvre ont-ils soulevé ? Quels secrets sordides seraient mis au jour ? Devenus la cible de tous, leur seul moyen de survivre est de trouver la collection disparue d'un comte de pacotille !

Pas de temps morts dans cette épopée qui nous fait voyager de l'Europe à l'Amérique avec de nombreux retours dans les années 30 et 40 où tout s'est mis en place. Captivant et aux thèmes variés ce thriller nous conforte aussi dans l'idée que l'espionnage a fait et défait des histoires et des pays !

Et si ce qu'ils déterrent était vrai ?

CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020
CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
Commenter  J’apprécie          222
Un romancier polonais dans une chasse au trésor géopolitique, matinée d'art et de réminiscences du passé, genre habituellement pratiqué par les américains Steve Berry ou Dan Brown, ça donne quoi ?

Au vu des quatre-vingt premières pages, c'est plutôt brouillon. Beaucoup de noms (le polonais est décidément une langue complexe pour un francophone), et de situations. Passé une courte introduction, située à la fin de seconde guerre mondiale, toute cette première partie n'est pourtant consacrée qu'à un seul événement : une tentative d'acte terroriste dans les montagnes des Tatras.
Arrivé à ce stade du récit, on doute un peu de la suite...

Puis, Miloszewski met en place ses quatre personnages principaux (… il était temps), aux caractéristiques trempées. Une docteur en art chargée pour le compte du gouvernement polonais de retrouver les oeuvres pillées par les nazis lors de la seconde guerre mondiale. Pas détendue la jeune femme, d'autant qu'elle est associé à son ancien amant, un marchand d'art aux méthodes plus contestables. S'y ajoute un ex-officier des services spéciaux polonais, dont le dernier fait d'armes est d'avoir réussi à sauver pas mal de monde dans un téléphérique de montagne (et oui, c'est au début du livre...). Et une voleuse suédoise, portée sur le sexe, aux origines aristocratiques et parlant le polonais, appris en prison, à la tronçonneuse, c'est à dire haché menu.

Bref, un petit groupe bien sympathique qui est chargé d'aller récupérer par tous moyens un Raphael volé à Cracovie pendant la guerre et qui serait réapparu dans une collection très privée à New-York. D'où la présence de la voleuse professionnelle.

A partir de là, Miloszewski va réussir deux très bonnes scènes d'action, bien maîtrisées et haletantes : une à New Rochelle, prés de Big Apple, et l'autre en Suède. Je n'en dis pas plus, mais la partie centrale du récit est vraiment bien conçue.

Le final est un peu long, l'auteur est manifestement content de ses personnages et de leurs aventures, et pas pressé de les quitter. Mais il faut quand même conclure, et là ça se gâte un peu. Miloszewski (arrivé à la fin de la chronique, je saurai écrire son nom c'est sûr) imagine un bon gros scoop. Un peu inutile à mon avis.

A l'arrivée, le thriller international compte un nouvel auteur polonais efficace. L'intrigue donnerait un bon petit film d'action, si on procédait à quelques coupes. D'après Wikipedia, Miloszewski a d'ailleurs vu deux de ses trois premiers romans policiers adaptés au cinéma chez lui en Pologne. Pour Inavouable, vu les localisations, les scènes, les effets spéciaux, il faudra un budget hollywoodien.
Commenter  J’apprécie          207
« Tout bien considéré, nous n'avons vraiment possédé que deux tableaux en Pologne. du point de vue de l'art mondial, je veux dire. Les deux peintures en question ont toujours été accrochées côte à côte, à Cracovie. La Dame à l'hermine de Léonard de Vinci s'y trouve toujours, tandis que le Portrait de jeune homme de Raphaël n'a laissé qu'un cadre vide. C'est tout simplement le tableau le plus important et le plus précieux jamais perdu et recherché dans le monde. Je ne crains pas de le qualifier de version masculine de la Joconde. » (…)
« Vous allez libérer le dernier prisonnier de la Seconde Guerre mondiale et le ramener à la maison. »
Ce qui est remarquable dans ce roman, qui alterne, avec humour et efficacité, connaissances érudites de la Peinture et scènes d'action, c'est d'abord que ses six cents pages se dévorent à toute vitesse. Sa construction, très cinématographique, à base de très courts chapitres (presque des plans, pour rester dans le ton) incite toujours, au moment de faire une pause, à lire une ou deux pages supplémentaires qui, bien évidemment, font rebondir l'action ou introduisent un nouveau mystère. Cinquante pages plus loin, on se dit qu'il est temps de faire enfin la pause envisagée. La traque du « Portait de jeune homme » de Raphaël, disparu depuis 1945 est en soi une énigme passionnante d'autant qu'elle s'accompagne de multiples anecdotes et pages d'histoire de l'Art et de la Pologne. le mystère Inavouable (Chut !) qui donne son titre au roman permet de pimenter (ou pigmenter si on préfère) les recherches érudites avec le triptyque aventures, complots, dangers qui fait les bons cocktails du genre.
En résumé, un intérêt qui ne faiblit jamais, des personnages intéressants, des décors (la tempête de neige inaugurale, « l'incident » de téléphérique ou la poursuite en voiture sur la Baltique gelée) fascinants qui accentuent les scènes d'action, font de ce thriller une réussite qui confirme le talent de l'auteur, déjà célèbre en France pour les aventures du procureur Szacki.
On attend qu'Hollywood se mette au travail afin qu'il nous soit bientôt permis de nous perdre dans la neige des monts Tatras, avant que le major Gmitruk ne vienne nous tirer de ce mauvais pas.
Commenter  J’apprécie          160
Une petite équipe composée de profils très différents est constituée par le gouvernement polonais pour récupérer le portrait de jeune homme de Raphaël, une toile volée par les nazis et dont on vient de retrouver la trace. Une opération longue et délicate à monter... d'autant que d'autres individus peu recommandables sont aussi de la partie.

"Inavouable" est un thriller très efficace, mélangeant art, histoire, un brin de théorie du complot, le tout parsemé de scènes d'action épiques. Peut-être aurait-il gagné à être un peu plus condensé... mais ne boudons pas notre plaisir.
Commenter  J’apprécie          150
Depuis que les aventures du procureur Szacki, c'est fini, je ne croyais pas que je m'en remettrais un jour (si Hervé Vilard chante dans votre tête, c'est tout à fait normal).

Et pourtant, pourtant… (Aznavour aussi, tiens, chante dans votre tête) Je dois dire que Zygmunt Miłoszewski a réussi à me plaire avec un roman tout à fait différent des enquêtes de mon procureur Szacki chéri.

Ce que j'apprécie chez cet auteur, c'est qu'il me parle de son pays, la Pologne, sans concession, sans prendre des gants, c'est brut de décoffrage, sans prendre de gants et s'il faut critiquer le pouvoir ou les habitants, il ne s'en prive pas.

Malgré tout, je découvre des pans de son pays avec toujours le même plaisir renouvelé, surtout lorsqu'il va gratter dans les pages sombres de l'Histoire, celles qui se sont déroulées entre 39-45. Et tout le monde ne fut pas droit dans ses bottes…

Anybref, le sujet n'est pas là, il se trouve plutôt dans la spoliation des oeuvres d'art par les uniformes noirs à tête de morts – les nazis – qui ne se sont pas privés et ont vidés les musées et les maisons privées de tout ce qu'elles comportaient comme peintures ou autres objets d'art.

La Pologne ne fut pas épargnée et voilà que son gouvernement désigne 4 personnes pour aller récupérer un Raphaël dans une maison privée aux États-Unis… "Ocean Eleven" à quatre pour jouer aux "Monument Men"…

L'auteur, sous le couvert de l'Histoire et de faits réels, nous offre un thriller punchy, avec des personnages sympathiques, pas toujours très clean eux aussi, mais qui ont tous en comment l'Art, que ce soit un marchand, une spécialiste des oeuvres volées, une voleuse ou un espion.

On pourrait se croire dans une grosse production hollywoodienne et pourtant, l'auteur a soigné son histoire, faisant en sorte que si fiction il y a, elle se glisse adroitement dans la réalité et ne vire pas non plus à du non-sens, même si, les personnages sympathiques qui constitue ce quatuor a tout de même beaucoup de chance en survivant à tout ceux qui sont lancés sur les traces.

De plus, en lisant ce thriller qui pulse sans pour autant être trop rapide, on apprend des tas de choses sur les oeuvres d'art volées, sur les petites magouilles des États, et rien qu'en Art, on a de quoi briller durant les prochains repas en famille.

Les fêtes de fin d'années sont proches, pensez-y… Si la conversation s'enlise, plutôt que de raconter une blague cochonne, embrayez sur la disparition de toutes ces peintures de grands maîtres.

Au final, une brique qui se lit toute seule, au coin du feu, avec un sourire béat devant les répliques qui fusent, les pensées remplies d'humour cynique.

On se prend de sympathie pour les 4 personnages principaux, on tremble avec eux, on conduit pied au plancher, on tente de s'en sortir par tous les moyens, on transpire, on a froid, et on tente surtout de découvrir quel est l'horrible mystère qui se cache derrière tout ça, en toile (hahaha) de fond et qui pourrait faire des gros dégâts s'il venait à être révélé.

Pas de baisse de régime dans le cadre de ce nouveau roman, on a perdu un procureur cynique et on se retrouve avec deux baroudeurs et deux experts qui en possèdent autant que Theodore Szacki.

Un vrai plaisir de lecture grâce à un scénario excellent et des dialogues au top. Sans compter qu'il tape toujours sous la ceinture, là où ça fait le plus mal.

PS : j'ai pouffé de rire avec le prénom d'un personnage secondaire : "Jerzy Majewski". J'ai pensé directement au porc Jerzy de Gotlib dans un de ses calembours célèbre "Et père y colle au zoo ce porc Jerzy".

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          140
Un thriller aux attentes trop grandes, Inavouable possède un certain potentiel dans son intrigue, mais la sauce n'a pas pris, à ma grande déception. Un groupe d'experts en oeuvres d'art anciennes est engagé par le gouvernement polonais afin de retrouver le portrait d'un jeune homme peint par Raphaël au XVIe siècle et dont la trace a disparu dans le gigantesque pillage des nazis au cours de la Seconde guerre mondiale. Contrairement aux Monuments Men américains qui opéraient dans la légalité, nos quatre spécialistes oeuvrent dans le vol et l'espionnage de haut niveau, avalisés par les autorités polonaises, mais se heurtent à un secret encore plus lourd de conséquences que leur mission. Invraisemblances, personnages vaguement esquissés et ce secret qui pèse sur l'histoire et qui, lorsque dévoilé, n'en finit plus de s'éterniser sur les dernières pages. Bref, déception mais trois étoiles pour le thème.
Commenter  J’apprécie          120
Pour lire ce livre, je me suis laissée convaincre par deux faits : d'abord j'ai beaucoup apprécié les deux autres livres de l'auteur que j'ai lus « un fonds de vérité » et « la rage », et puis il y a un bandeau avec cette phrase de Pierre Lemaitre « La nouvelle voix du thriller est polonaise » (depuis peu, Pierre Lemaitre est ma nouvelle valeur sûre).

Il s'agit là d'un thriller. le prologue commence en 1945 avec la débâcle des nazis en Pologne : tout est empreint de mystère et d'agents doubles. Après ce prologue, nous voici de nos jours, à l'intérieur d'un téléphérique, toujours en Pologne, téléphérique pris d'assaut par un terroriste. Puis nous apprenons que l'espion, (Bruce Willis en plus polonais :-)) qui a fait capoter l'acte terroriste, part sur une nouvelle mission : retrouver un tableau disparu depuis 1945.
C'est mené tambour battant avec des faits historiques avérés, notamment la disparition en Pologne d'un tableau de Raphaël.
On voyage : Pologne, Usa, Suède, Slovaquie : le quatuor d'enquêteurs (oui un quatuor de personnages très fouillés) est poursuivi par des agents tous plus professionnels les uns que les autres (avec de l'humour aussi pour le quatuor, pas les pros qui sont un peu tournés en ridicule).
Il y a Zofia Lorentz, fonctionnaire polonaise chargée de retrouver les oeuvres dérobées à la Pologne par les nazis et les russes, Anatol l'espion polonais, Lisa une voleuse suédoise et internationale d'oeuvres d'art qui parle délicieusement mal polonais et Karol, marchand d'art amoureux de Zofia.
Je retiendrai aussi une course poursuite mémorable en Suède.
J'ai aussi bien aimé la morale de l'histoire où comment les Usa n'arrivent pas à refermer la boîte de Pandore qu'ils « auraient » ouverte il y a 70 ans ...

Un excellent divertissement
Commenter  J’apprécie          100
Bouquin un peu étrange. Pas vraiment un polar. Un truc entre les sagas historiques, Cotton Malone s'égarant en Pologne, avec un zeste de Dan B. Assez éloigné de la trilogie du Juge, qui s'est un peu terminée en queue de poisson, mais ceci n'engage que moi. Comme si Zygmunt s'était lui-même fatigué de son héros récurrent, comme le flic mongol, qui a aussi fait les frais de la lassitude de l'auteur...

Elle part un peu en quenouille, cette critique, non ? Un peu comme cette équipe bancale de 4 gugus qui vont traverser l'Atlantique, en vain, pour revenir juste à côté de chez eux. Alors que nous sommes en danger à cause de l'effet de cerf (désolé, je n'ai pas pu résister, c'est idiot, je sais), on ne traverse plus l'Atlantique sans raison, queue diable !!!

Zygmunt est un type très sympa. Il emmène parfois femme et enfant au salon Polar du Sud à Toulouse, et son français est bien bien meilleur que mon polonais. Attention à la polak connection, c'est la nouvelle vague du polar, et même les français d'origine minière s'en rapprochent !!!

Je disais donc, la postface spécial français est intéressante et nous apprend que l'auteur a voulu en gros faire un break entre deux polars. C'est plutôt réussi. Autant le dire, car ce n'est pas très évident dans ma critique. Mais ce n'est pas très frais, même si c'est beaucoup dans la neige. Les premiers de la trilogie avaient davantage d'originalité, et j'espère que les suivants seront de la même veine !
Commenter  J’apprécie          90
Avouons-le très simplement, j'ai eu carrément du mal à entrer dans ce roman.
A mon sens ce n'est sûrement pas un thriller, comme annoncé, en tous cas pas un thriller classique ;
en effet, vous n'y trouverez pas d'hémoglobine à gogo, ni de violence à toutes les pages ;
pas davantage un polar, il n'y a pas d'enquête policière, pas plus qu'un roman d'amour, même si les rapports qui se nouent entre les quatre principaux personnages sont fortement empreints d'émotion et de sentiments.
Ce n'est pas davantage un roman historique, même si la période de la seconde guerre mondiale est largement évoquée et pas davantage une oeuvre consacrée à l'art pictural, malgré les multiples références aux chefs d'oeuvre de la peinture, de la Renaissance au vingtième siècle.

Non ce roman c'est une chasse ! une chasse au trésor doublée de la quête d'un secret bien enfoui. Et il faut reconnaître qu'à ce niveau là, c'est fort bien fait, bien écrit, bien construit, avec une progression bien menée pour que l'intérêt du lecteur ne faiblisse jamais. Et il est vrai qu'il ne s'amoindrit pas.
Alors pourquoi ma réticence ?
Elle est principalement due à la structure du récit, composé d'une succession de chapitres bien trop courts, presque des paragraphes, surtout au début, ce qui donne un tempo très haché, rend la lecture frustrante, voire énervante, et empêche le lecteur de se familiariser véritablement avec les personnages et l'intrigue.
Ce procédé narratif qui se justifie parfaitement à la fin du livre, donnant à l'action un rythme quasi échevelé, apparaît gratuit et pénible durant le premier tiers du roman et un tiers, c'est déjà beaucoup !
Ce que je trouve particulièrement dommageable car l'histoire emporte le lecteur jusqu'au bout.

Pour autant, ceux qui attendent de l'action, encore de l'action et toujours de l'action seront sans doute déçus et
ceux qui voudraient en apprendre davantage sur l'impressionnisme en peinture se sentiront quelque peu frustrés.
Mais, dans toute cette sombre affaire, me direz-vous, qu'est-ce qui est inavouable ?
Pour le savoir, une seule chose à faire : lisez !
Commenter  J’apprécie          80
Magnifique découverte ! Autant je suis systématiquement déçue par les auteurs français qui singent les thrillers américains, autant là… c'est réussi ! Un livre dont on sort en ayant envie de serrer l'auteur dans ses bras pour lui dire merci pour nous avoir offert un vrai moment d'aventure, - ambiance chasse au trésor, espionnage et mission impossible - où se mêlent, sans trop de temps mort ni de longueurs, histoire de l'art et Histoire tout court.
Cerise sur le gâteau: on sent pointer sous la trame du roman un charmant humour décalé, une ironie et une autodérision dont on se demande si elle n'est pas tout à fait polonaise.
Un roman très sympathique, le genre à vous donner un petit coup de blues post « coup de coeur ».
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (755) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2900 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}