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Citations sur Faillir être flingué (89)

Le cheval encaissa son poids en creusant le dos, rua et partit devant lui comme une flèche, Bird agrippé à pleines mains à sa crinière, les jambes collées à ses flancs, les talons dans son ventre. Il le laissa courir, freiner, hennir, virer, sauter. Il le laissa vivre sous lui et déployer toutes ses ruses. Bird Boisverd savait qu'on ne pouvait pas faire connaissance autrement.
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Il s'approcha du bar sans la regarder directement. Elle s'occupait d'un type. Il s'adressa au barman et lui commanda une pinte de whisky vieilli en fût. Celui-ci le regarda d'un air soupçonneux et lui fit signe d'attendre. Il avait un torchon sale sur l'épaule et la propension répandue chez les imbéciles de prendre pour obscénité les demandes inhabituelles. Un mineur ou un chercheur d'or sale comme un peigne était accoudé à côté de Zébulon. Il sirotait doucement verre sur verre en regardant dans le miroir ce qui se passait derrière lui. Il avait une poche gonflée et une poche vide. Et puisque Zébulon s'était tourné vers lui pour suivre des yeux le barman, il lui dit qu'il avait bu la poche droite et qu'il boirait la poche gauche et qu'après cela, il retournerait dans ses montagnes sans rien demander de plus à la vie. Zeb lui répondit que c'était la sagesse même.
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(...) mais la forêt il la chérissait.Elle était pour lui un refuge, elle le nourrissait, elle le berçait quand il en avait besoin.Il pouvait y disparaître en un clin d'oeil.Il avait recours à elle.
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Le chariot n’en finissait plus d’avancer. La grand-mère à l’arrière criait de toutes ses forces contre la terre et les cahots, contre l’air qui remplissait encore ses poumons.
Quand elle ne dormait pas profondément, insensible au monde, sourde, aveugle et enfin muette, elle criait furieusement dans le tunnel de toile qu’elle avait désigné comme son « premier cercueil » en s’y asseyant, au début du voyage.
(début du livre)
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Elle empoigna sa contrebasse et joua pour lui seul le morceau de sauvagerie qu'il lui avait comme transmis. Il reconnut la pluie sur le poitrail des bêtes, le balancement grinçant des grands pins, l'éclatement de l'eau et du bois, la longue phrase du trajet plein de détours, les boules de moucherons dans les coins d'ombre, la fuite des poissons dans l'eau plate, le départ de la balle, la fuite des chevaux, la fuite des jours dans le temps, la fuite en elle même et a ce moment , il éclata en sanglots. Arcie continua de tirer l'archet sur le ventre de sa douleur, implacable et concentrée, afin qu'il en touche la vapeur ourdie de regrets.
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"Sally le regarda dans les yeux et lui déclara d'une voix grave et chaude qui pouvait augurer du pire comme du meilleur:
- Et pourquoi pas, tu commences à m'intéresser, cow boy."

"- Qui est venu ici avec le hongre pommelé qui est attaché dehors? (...)
- Et pourquoi, c'est le tien?
- Précisément, répondit Bird dont la main droite se crispa involontairement sur la crosse du fusil."
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Alors qu’il avait encore une vue plongeante sur la salle, il vit soudain au bar une beauté limpide, dorée comme la bière qu’elle buvait, douce, les bras chauds, le cou ployé, une merveille. Il ne la reconnut pas, mais il sentit en touchant la marche suivante qu’il avait changé d’élan et qu’il évoluerait désormais dans sa lumière.
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J'ai déjà vu agir des types en uniforme.
Ça les débarrasse du dernier vernis de civilisation.
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[incipit]
Le chariot n’en finissait plus d’avancer. La grand-mère à l’arrière criait de toutes ses forces contre la terre et les cahots, contre l’air qui remplissait encore ses poumons.
Quand elle ne dormait pas profondément, insensible au monde, sourde, aveugle et enfin muette, elle criait furieusement dans le tunnel de toile qu’elle avait désigné comme son « premier cercueil » en s’y asseyant, au début du voyage.
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J'ai déjà vu agir des types en uniforme. Ça les débarrasse du dernier vernis de civilisation.
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