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Citations sur Faillir être flingué (89)

Lui aussi regardait le début d'automne entamer la forêt en allumant les érables.
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C'est pour cette raison qu'Amour était dur, pauvre, en sandales, sans maison, mais résolu, ardent, excellent pisteur, sorcier magicien et beau parleur. Ni mortel ni immortel, jamais longtemps satisfait, jamais vraiment fatigué, Amour, avait dit Zébulon, était un bâtard de toute beauté.
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"La cavité dans laquelle il s'était recouché était comme un voyage au-dessus du sol. Sans que l'esprit soit obligé de sortir du corps, il parcourait de grandes distances en un clin d'oeil et passait tout aussi vite de l'hiver à l'été, quand il ne les habitait pas simultanément. Le plafond de sa chambre improvisée racontait une histoire en même temps qu'un territoire. Le déplacement de l'oeil, suivant celui de la main qui avait tracé les formes et posé les couleurs, faisait surgir le monde en le parcourant."
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Elle soignait les brûlures par imposition. Elle calmait les agités, les hommes ivres,les femmes en mal d'enfant,par simple chant,. Elle faisait tomber la fièvre et il lui arrivait de pratiquer la réanimation par claques et corrections.
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On ne pouvait donc rien retrouver dans ce monde, ni personne, sans qu'une perte vienne aussitôt poindre son nez.
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Alors qu’il poussait les deux vaches devant lui, il revoyait en pensée leur première entrée, avec son frère. Si pauvre, si triomphale pourtant, et maintenant qu’ils avaient tous les trois le début de quelque chose dans les mains, Brad se sentait oppressé par le poids de la menace. De la menace qui pèse sur la moindre réalisation, de toutes les menaces. (p. 238).
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Depuis qu'elle s'était volatilisée du village d'Orage-Grondant, Eau-qui-court-sur-la-plaine lui laissait des fantômes de pistes qui le menaient parfois jusqu'à une de ses caches. Quand c'était le cas, les signes qu'elle laissait était clairs et l'espace, plein de sa présence, avait cette qualité électrique qui lui était propre et qu'il reconnaissait toujours avec le même frisson épidermique. En lui permettant de la suivre de loin en loin, Eau-qui-court-sur-la-plaine lui disait qu'elle ne désirait pas pour l'instant de contact humain direct mais qu'elle ne rompait pas le lien.
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Eau-qui-court-sur-la-plaine n'avait pas de parents, ils avaient brûlé.
Eau-qui-court-sur-la-plaine n'avait pas de wigwam, il s'était déchiré.
Pas de provisions, elles avaient roulé.
Pas de pleurs, il s'étaient asséchés.
Eau-qui-court-sur-la-plaine ne voyait plus ni Blancs, ni Delawares, ni Kickapoos, ni cerfs, ni loups. Parmi les herbes hautes et drues, elle allait son chemin. Il était lié à la pente, aux vents, aux esprits, aux incendies, aux rencontres qu'elle faisait et celles qu'elle évitait. Son tracé, pour aventureux qu'il paraisse, ne devait rien au hasard.
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il avait de temps à autre des bouffées de liberté dans les jambes.Le souvenir de sa vie chez les indiens lui arrivait par vagues, il s'arrêtait, marteau en main, des clous plein les poches, et ressentait passer dans ses muscles le mouvement de la chasse au bison, l'odeur de l'herbe écrasée, le bruit des flèches, la brutalité de l'attaque.
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Mais par-dessus tout, sauf pour ceux qui s'étaient faits coureurs et trappeurs et vivaient avec les Indiens dans les tentes, ce que les Blancs cherchaient et redoutaient tout ensemble, c'était le souffle de la vie sauvage, crue, impitoyable, désentravée. Ils la désiraient autant qu'ils la détestaient. Ils avaient peur de se révéler à leurs propres yeux des monstres plus terribles encore que ceux qu'ils voyaient dans les plaines s'abriter seulement la nuit sous des peaux de bête enfumées et découper lentement leurs ennemis pour les entendre hurler de douleur.
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