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3,92

sur 2562 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
j'ai beaucoup aimé ce nouvel opus de Bernard Minier!!!
tellement différent des autres...
J'ai vraiment été prise par l'histoire et l'ai lu presque d'une traite!!
Bravo Bernard!!
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L'intrigue débute dans une église où une femme a été massacrée.
Kirsten Nigaard, flic et beauté blonde glaciale de la police d'Oslo arrive sur la scène de crime.

Elle va se rendre sur une plate-forme pétrolière en mer du Nord où travaillait la victime.
Dans une des cabines est retrouvée une enveloppe en papier kraft contenant des clichés d'un homme, pris en France au téléobjectif, et la photo d'un gosse blond de quatre ou cinq ans avec son prénom au verso, Gustav. Mais également un papier avec un nom inscrit.

Mais le pire dans l'affaire c'est que la police norvégienne a détecté dans la cabine L'ADN du dangereux tueur en série Julian Hirtmann qui s'est volatilisé dans la nature depuis des années.

Nous retrouvons le Commandant Martin Servaz à Toulouse avec son collègue Espérandieu. Ils sont en planque tous les deux devant la maison d'un homme suspecté de viols.

A partir de là s'enchaînent des situations et rebondissements que je ne vais pas spoiler. Comme d'habitude Servaz se fourre encore dans des situations où il se met en danger de mort.

A la suite d'une terrible épreuve il va former équipe avec la belle Kirsten Nigaard, flic dans l'unité de lutte contre la grande criminalité. le courant passe d'ailleurs si bien entre eux que cette complicité va attiser la jalousie de son équipe et aussi celle de sa fille Margot, revenue du Québec.

" Nuit " nous transporte d'Oslo à Toulouse, avec un retour à la case départ vers Saint-Martin-de-Comminges et les ruines flippantes de feu l'institut Wargnier où s'était déroulée l'intrigue de " glacé " et son ambiance assez glauque.
Dans cet opus Servaz va enfin affronter son ennemi de toujours, Hirtmann.

Servaz est toujours égal à lui-même. Il ne montre pas ses sentiments à ses proches. Il est obsédé par son enquête et par Hirtmann qui surgit du passé pour le hanter.
J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le personnage de Julian Hirtmann qui personnifie le mal. Il est mystérieux en même temps que charismatique et angoissant à souhait.

Par contre un élément de l'intrigue était trop prévisible, de même qu'une certaine épreuve que traverse Martin à la fin (que je ne peux évidemment pas révéler) paraît peu crédible, voire abracadabrante.
Bernard Minier a voulu en faire un peu trop à mon goût pour clore la série Servaz.

L'univers angoissant ponctué de scènes violentes arrive à nous happer et le suspense constant, à deux cent pages de la fin, rattrape les quelques longueurs du roman. Entre autre quand les fils d'une enquête complexe se démêlent pour révéler un final assez machiavélique auquel on est à cent lieues de s'attendre.

En bref un très bon thriller qui se dévore bien.
Un petit chouia de déception quand même car j'en attendais peut être trop... ou plus.



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Nuit de Bernard Minier, présentation
Elle est seule dans un wagon, en Norvège. Elle doit enquêter sur une femme retrouvée morte. Elle se fait accoster par une femme. Kristen est une femme pas sympa. Elle est froide, obsessionnelle, inflexible. Arrivée sur les lieux du crime, elle voit un papier qui porte son nom.

L'enquête débute sur une plateforme balayée par la pluie et les vents violents.

Avis Nuit de Bernard Minier
Servaz#4


Martin Servaz avec son collègue Espérandieu est sur la piste d'un violeur. Mais tout tourne mal, Servaz reçoit une balle qui l'envoie à l'hôpital entre la vie et la mort. Il sera indisponible pendant de nombreux mois avant de refaire son apparition au sein de son équipe. Mais tous trouvent que Servaz a changé. Il est plus solitaire et prend des décisions sans en informer son service, surtout lorsqu'arrive Kirsten Nigaard, une jeune femme de la police norvégienne, dépêchée pour les informer que le nom de Servaz, avec une photo d'un jeune garçon, Gustav, a été trouvé sur une plateforme dans la cabine d'un homme, suspecté d'avoir tué une femme. Va s'ensuivre une chasse à l'homme, l'homme étant Julian Hirtmann, bien connu de tous les services de police et notamment de Martin, qui a partagé quelques moments avec lui. Julian a trouvé un adversaire à sa taille, un ami. de plus, maintenant, Julian et Martin ont quelque chose en commun et seul Julian connaît la vérité.


Martin accompagné de Kirsten revient sur les lieux où tout a commencé, après quelques péripéties à Toulouse. En anglais, il va tout lui expliquer et ils vont remonter la trace de Julian qui a toujours un coup d'avance, afin de retrouver cet enfant, Gustav et par la même occasion, celle de son père. Martin n'en fera qu'à sa tête et multipliera les allers et retours. Ils seront en danger avec ce couple qui a la garde de Gustav et qui est à la botte de Julian. Mais Julian protège ce qu'il a de plus cher au monde et surtout il a besoin de Martin. Ce sera un face à face entre les deux hommes très intense. Julian manipule Martin à merveille mais ce dernier a du répondant. Il prendra toutes les mesures adéquates pour aller au bout de ce projet, même si cela met en danger sa carrière et sa vie.


Une belle histoire de manipulation où la victime est malgré tout Martin Servaz. Il n'a pas de chance avec les femmes. Servaz est un être entier qui n'arrive pas à se confier. Il n'arrive pas, non plus, à exprimer son amour à ceux qu'il aime le plus. Il laisse sa fille avoir le dessus sur lui, la laisse exprimer ses griefs contre lui car il sait qu'il ne peut pas argumenter. Mais il suffirait d'un mot pour qu'elle prenne conscience qu'elle est tout pour son père, dont le principal but est de la protéger, car elle pourrait être en danger.


Bernard Minier a détaillé de fond en comble l'expérience de mort imminente vécue par son héros. Pour avoir lu diverses choses sur le sujet, c'était tout à fait réaliste et cela lui a pris de nombreuses pages pour raconter cette histoire vécue par Martin et ensuite son retour au sein des vivants, profondément changé mais Martin n'en tient pas forcément compte.


J'ai énormément apprécié le personnage de Julian, qui n'est plus un fantôme, mais un homme bien réel. Un manipulateur de première, certes, qui a une profonde admiration pour Martin, mais qui reste toujours cet homme très dangereux pour les uns et les autres, et en particulier pour les femmes. Est-ce que c'en est fini pour Julian ? Je ne le pense pas. Même enfermé, il arrivera toujours à ses fins.


Bernard Minier ne nous laisse pas sur notre faim avec la fin de son roman. le lecteur sait qu'il y aura une suite. L'auteur clôture parfaitement cette quatrième aventure. J'ai aimé cette lecture très prenante, très enrichissante, aux multiples rebondissements. L'auteur sait y faire pour distiller des pistes qui s'avèrent fausses et pour donner sa vérité à la fin. Les personnages sont complets, très travaillés, tout comme les décors et cette nuit toujours présente encore et toujours. Au fil des autres tomes, Martin aura une autre personne à protéger et surtout une femme à retrouver, malgré le scepticisme de son ami.

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On retrouve notre enquêteur favori Martin Servaz qui fait équipe avec Kirsten Nigaard, une inspectrice norvégienne
Martin se retrouve à nouveau confronté à son ennemi juré : Julian Hirtmann.

Comment ce dernier va-t-il utiliser son espièglerie pour à nouveau piéger M. Servaz?
Et qui est ce petit Gustav? le fils de Martin? Celui d'Hirtmann?

Toutes ces interrogations nous amènent à de l'action , le livre ce lit très rapidement, on est à bout de souffle dans ce roman.

C'est toujours un plaisir d'avoir entre les mains un livre de Bernard Minier. On est vraiment dans la continuité des 3 précédents, dans le sens où ils sont tous aussi excellents les uns que les autres.
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Toujours un plaisir de retrouver l'écriture de Bernard Minier et son policier tourmenté de Martin Servaz.
Ca y est, on retrouve le tueur insaisissable et le pire cauchemar de Servaz : Julian Hirtmann et l'existence d'un petit garçon. Serait-il en lien avec SERVAZ?
C'est encore une histoire angoissante et bien ficelée, mais qui va souvent trop loin.
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L'Alliance entre Martin Servaz, flic français et héros récurent de l'auteur, et Kirsten, policière venue de Norvège, donne lieu a une aventure ma foi bien menée et plutôt prenante.
De nombreuses références sont faites à d'autres livres mais ce n'est en rien gênant pour la compréhension de l'histoire.
D'autant plus que Martin est ici un nouvel homme, suite à une opération du coeur et une période de coma - les suites d'une opération qui a mal tourné.
Il n'a pas le temps de se rétablir qu'il faut déjà se remettre en selle, son ennemi et dangeureux prédateur, Julian, semblant réapparaitre.
Et puis il y a cet enfant, Gustav, confié à un couple pervers, qui bouleverse Martin. Qui est-il, d'où vient-il, et pourquoi Julian semble-t-il tant tenir à lui ?
Dans le même temps, Margot la fille de Martin vient à la rescousse de son père, et un célébre chef d'orchestre autrichien prépare une vengeance.
Sur fond de Gustav Malher tout se met en place vers un final symphonique grandiose et haletant.
Un bon moment de lecture.
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Avis mitigé pour le premier roman de Bernard Minier que je viens de terminer : le démarrage n'a pas été sans difficulté pour moi. Pendant les deux cents premières pages il y a beaucoup de personnages pour lesquels il ne semble y avoir aucun lien entre eux. de plus, l'auteur ne cesse de faire des références à des tomes précédents (les deux premiers) mais sans vraiment en fournir l'explication jusqu'au bout. du coup, si on n'a pas lu les deux premiers, on n'a pas toutes les clés. En revanche, la suite et fin du livre se dégagent du reste, un rythme effréné, beaucoup d'actions et de rebondissement, du suspense, tous les ingrédients pour vous assurer un bon moment de lecture.
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Ce n'ai pas le premier roman que je lis de Bernard Minier, et ce ne sera sûrement pas le dernier !

L'arrivée de Kirsten sur la plate-forme en pleinte tempête plante d'emblée le décor, et promet une enquête longue et difficile.

Rapidement, on retrouve le commandant Servaz, personnage récurrent chez Minier, et sa fidèle équipe. le policier pense tout de suite à Julian Hirtmann, meurtrier qu'il avait traqué et affronté dans l'excellent glacé. Cinq ans après, Nuit est indéniablement une suite à cette chasse à l'homme, et les fantômes du passé remontent un à un.

C'est un réel plaisir de retrouver ce commandant profondément humain sous ses airs d'ours mal léché et désabusé. Il en a bavé, et ce n'est pas fini.

Sa rencontre avec la singulière Kirsten l'aidera-t-elle à voir les choses autrement ?

Un style toujours fluide et une histoire riche en rebondissements, pour un dénouement pour le moins inattendu ! (Non, je ne vais pas vous spoiler 😉 )

Les personnages, en plus d'être crédibles, sont attachants.

En lisant certains passages, on peut se demander le lien avec l'enquête (voire l'histoire), mais quand un tueur en série machiavélique tire les ficelles, il faut attendre que les pièces du puzzle se mettent en place d'elles-même au gré des chapitres et des événements.

Seul petit bémol : les références incessantes à glacé. Certes, l'avoir lu n'est pas indispensable à la compréhension de Nuit, mais c'est tout de même un peu frustrant de ne pas avoir tous les éléments frais en tête. Cela laisse le sentiment de passer à côté de certains détails. Ça n'enlève rien à la qualité du roman, mais je ne m'attendais pas à une suite. Finalement, ça me donne envie d'en lire d'autres de l'auteur.
Lien : https://clairestoriesblog.wo..
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Nuit de tempête en mer du Nord. Un hélicoptère dépose Kirsten Nigaard sur une plate-forme pétrolière. L'inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d'une technicienne de la base. Un homme manque à l'appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos.
Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de Martin Servaz : ce n'est pas un inconnu : on l'a déjà suivi dans de précédentes enquêtes. C'est alors qu'il apprend qu'il aurait un enfant. Au dos d'une photo que lui présente Kirsten un prénom : Gustav. Et là on se dit , mais, c'est bon dieur, bien sûr Gustave Malher (une obsession de Servaz …ou de Minier ?)
C'est le début d'un voyage terrifiant. Avec, au bout, le plus redoutable des ennemis. Mais à la fin c'est toujours le héros qui gagne, même s'il passe par la case balle dans le coeur (et 2 mois de coma) pour revenir plus en forme et subir une transplantation, don du foie à ce fameux fils. Et d'ailleurs la partie finale en Autriche est assez peu crédible notamment lorsqu'au bout de moins de 24 heures et dans un froid …sibérien, Servaz s'engage dans une course poursuite dans la forêt.
Oserai-je vous dire que j'ai trouvé des longueurs ? que les effets de style recherchés par l'auteur sont parfois pénibles; que les poncifs abondent (son petit déjeuner se compose d'un café …ignoble), qu'on a droit au couplet sur les moyens –police-justice et autres, qu'il ne respecte ni les codes de procédure ni même le code de la route (…il fit le trajet beaucoup trop vite. L'autoroute était déserte … Filant à plus de trente kilomètres au-dessus de la vitesse autorisée…) une impression de déjà-vu : on se croirait dans « le Serment des limbes » de Grangé, bien que son « flic » aille bien plus vite, 200 à l'heure entre Paris et Lourdes ou alors Sharko de Thilliez.
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Voilà, voilà ! Nous retrouvons Martin Servaz quelques années après la disparition du monstre Julian Hirtmann, ce criminel cruel et très intelligent qui était le « héros » malfaisant de la trilogie « glacé ». Il a kidnappé Marianne... et les voilà tous deux disparus... Aucune nouvelle ! Martin a survécu comme il a pu... ça va un peu mieux quand... un soir fatal, il se retrouve sur un wagon mouillé, en plein orage et en pleine nuit, face à un pervers, violeur, armé.... je ne vous dirais pas ce qu'il se passe... à vous de le découvrir. Pendant ce temps, en Norvège.... un meurtre d'une femme dans une église à Bergen. Kirsten Nigaard de la police d'Oslo est appelée sur place car on a retrouvé son nom sur un papier retrouvé sur la victime. Peu à peu, c'est la trace de Julian Hirtmann qui apparaît quand elle se rend sur la plate-forme pétrolière où travaillait la victime.... Une série de photos avec comme unique sujet, Martin Servaz, l'emmène en France dans le service de Martin.
Bernard Minier n'a pas perdu son talent pour faire de l'environnement un personnage à part entière dans l'histoire et de préférence, terrifiant. Que ce soit la mer norvégienne en pleine furie ou encore les Pyrénées, ... de préférence de nuit, dans des conditions dantesques.... cela renforce amplement les frissons du thriller.... L'enquête est haletante comme toujours... le chemin sanglant... et je pense que l'on n'en a pas fini avec Martin Servaz et son double criminel, malfaisant et monstrueux, Julian Hirtmann.
Il est préférable de lire « Nuit » après avoir lu la trilogie « glacé ». Pour les amateurs du genre.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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