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4

sur 2938 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Si « Nuit » m'avait déçu, « Soeurs » m'a complètement réconcilié avec la saga.
La première partie du roman se passe en 1993 avec la première grosse affaire criminelle du jeune policier Martin Servaz. On en apprend beaucoup plus sur lui. Comment il est passé d'un étudiant en littérature à un flic idéaliste pour ensuite devenir ce flic blasé que l'on connaît.
Dans la deuxième partie du roman, on le retrouve en 2018 lorsqu'une nouvelle enquête réveille celle du passé.
J'ai trouvé l'enquête de 1993 passionnante, j'ai été embarquée dans cette histoire presque immédiatement. Les intrigues autant pour la première partie que la seconde sont très bien montées, pas mal de suspense, quelques twists bien placés.
Un excellent rythme pour un excellent thriller !!
Autant en 93 qu'en 2018 dans les personnages nous avons un auteur de thriller complètement pédant, imbu de lui-même… J'avoue mettre demandée si l'auteur s'était inspiré d'une connaissance ! Mdr
Dans le dernier chapitre, un petit détail anodin placé comme ça en une ligne te remet dans l'histoire de fond de cette saga. Comment mettre un suspense de dingue à la dernière minute avec presque rien, juste un détail... Monsieur Minier vous êtes un sadique ! Mdr
Vous l'aurez compris j'ai adoré ce roman et quelle joie de retrouver cette écriture que j'aime tant. Je vous le conseille fortement.
Attention, si « Soeurs » peut être lu indépendamment des premiers romans de cette saga, il y a quand même quelques références, alors je pense que c'est mieux d'avoir lu « glacé », « le Cercle », « N'éteins pas la lumière » et « Nuit » avant.
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Dévoré en quelques jours, j'attendais de pied ferme ce nouvel opus des enquêtes de Servaz ! Et encore une fois, je n'ai pas été déçue d'avoir tant attendu. On plonge dans le passé de Martin pour découvrir une de ses premières enquêtes, qui malgré elle, a laissé un long sillage derrière elle... Et revient 20 ans après hanter à nouveau l'esprit de Servaz.
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Comme à l' accoutumée, Bernard Minier nous offre une inquiétante intrigue dont on se délecte de ses rebondissements. C'est avec un plaisir non caché que nous retrouvons Servaz. le roman est d'autant plus intéressant qu'il débute en 1993 par la première enquête du jeune servaz, alors simple équipier et faisant ses armes dans une enquête aux moeurs étranges. Imaginez 2 jeunes filles retrouvées assassinées vêtues simplement de robes de communiantes, illustration parfaite d'un roman écrit par un auteur dont elles étaient fans. Forcément ces faits orientent les inspecteurs vers Erik Lang, le célèbre auteur en question. Ce personnage imbu de lui-même, sûr de lui, dénigrant est détestable à souhait. Tout le contraire de Bernard Minier! C'est donc dans cette enquête que le Servaz d'aujourd'hui s'est forgé e que le flic qu'il est devenu prend ses racines. On découvre aussi le Martin Servaz jeune papa, encore en couple. On s'immisce un peu plus dans son intimité, sa blessure par rapport au décès de son père – dont des flashback nous en font connaître les circonstances, et des séquelles encore tenaces.

Puis il décroche le téléphone avec la sensation définitive que jamais plus il ne goûtera au bonheur.

La première partie du roman est consacrée à l'enquête de 1993 puis nous basculons en 2018, où le meurtre de l'épouse d'Erik Lang amène Servaz à croiser de nouveau cet auteur et fait ressurgir en lui des sentiments qu'il pensait enterrés depuis longtemps. Les temps ont changé, Martin a été retrogradé capitaine et veille sur le petit Gustav (lire Nuit]. Les retrouvailles ne sont pas fraternelles et cette fois encore les pistes se multiplient pour brouiller encore plus l'enquête. Mais Servaz est un homme tenace !

Dans ce roman tout est question de passion, de fascination excessive, de mensonges et de manipulations. Manipulations par les mots, par l'affectif, par l'amitié… Bernard Minier réussit encore une fois, pour notre plus grand plaisir, à nous faire lire un roman où il nous surprend, nous manipule comme si nous découvrions son style pour la première fois. J'ai également apprécié la part de lui même qu'il a mit dans les souvenirs de Servaz (look, musique..) Bernard Minier se livre un peu plus dans ce roman. L'intrigue est haletante, les personnages toujours aussi attachants. C'est toujours avec une certaine tristesse, un certain manque que l'on referme un roman de cet auteur, et Soeurs n'y fait pas exception.

Le style

Bernard Minier maîtrise son sujet, Soeurs est un véritable thriller, saisissant de réalisme avec des protagonistes attachants, agaçants voir détestables. Et c'est là la réussite de l'auteur, jouer avec nos émotions pour nous absorber dans l'enquête.

Très bon thriller envoûtant de Bernard Minier que je ne peux que conseiller, attention nuit blanche en perspective.
Lien : http://www.murmuresdekernach..
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Soeurs est un bon vrai polar français comme je les aime, Bernard Minier n'oublie aucun des ingrédients qui font que j'aime d'un amour intense et sans limite ce genre littéraire. Si par le passé j'ai pu trouver quelques lenteurs dans les intrigues de l'auteur, il n'en est rien ici. le rythme de narration est très intéressant, vif, la découverte des cadavres des deux soeurs intervient dès les premières pages du livre, donnant directement le ton. Ça ne s'essoufflera jamais, bien au contraire : de découvertes en rebondissements, de cliffhangers en manipulations psychologiques, Bernard Minier fait un sans faute, en nous servant un des thrillers français qui sera, à mon avis, un des plus marquants de mon année littéraire !

On retrouve ici, comme dans beaucoup de thrillers, la traditionnelle alternance entre le passé et le présent, mais il opte ici pour une formule différente que j'apprécie énormément, celle d'alterner ces deux périodes non pas à chaque chapitre, mais plutôt en deux parties distinctes. Il est intéressant ici de plonger dans le passé, déjà parce que nous vivrons de l'intérieur l'enquête sur la mort des deux soeurs, mais aussi car elle permet de faire une focale sur les débuts difficiles de Servaz à la PJ, personnage récurrent chez Minier et que nous connaissons bien.

J'ai eu un gros, très gros coup de coeur pour Erik Lang, l'écrivain détestable que nous retrouverons aussi bien en 1993 qu'en 2018. Sa personnalité hyper travaillée et très complexe fait de lui le personnage central, celui qui crève les pages grâce à une aura absolument incroyable. Je ne dis pas que c'est un enfant de choeur, bien au contraire, il se révèle inquiétant, déroutant, fourbe parfois, et pourtant j'ai complètement accroché à lui.

Il est également intéressant car il permet de mettre en avant le lien qui peut unir un auteur à ses lecteurs, et à l'heure où les relations se tissent avec une grande facilité sur les réseaux sociaux, et où les auteurs sont de plus en plus accessibles, la frontière entre vie publique et vie privée peut être délicate à gérer pour certains écrivains. Espérons, d'ailleurs, que ceux que je côtoie soient moins louches qu'Erik… 🙂

Le mot de la fin
J'ai été absolument fascinée par ce bouquin. J'ai adhéré de la première à la dernière page, et c'est tout un panel d'émotions que j'ai pu ressentir durant cette lecture. Il y a eu le plaisir jouissif de lire un excellent polar, il y a eu le stress, engendré par une intrigue qui ne s'arrête jamais et par une fin tonitruante qui est complètement contrebalancée par les dernières pages où j'ai fini quasiment en larmes lors de la lecture de la lettre finale, celle d'un père à son fils. Bravo Mr Minier, il en faut pour me mettre dans ces états !

Je recommande chaudement !
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Heureusement l'auteur précise : le personnage d' « Erik Lang n'est pas inspiré de mes collègues auteurs de polars qui sont, pour la plupart, des gens fort sympathiques et accessibles ! » Heureusement … pour la plupart …
Ce roman se déroule sur deux époques, la première moitié sorte de préquel (antépisode) permet au lecteur de faire la connaissance de Servaz à ses débuts dans la police en 1992-1993 et la seconde moitié se passe de nos jours. Tout sépare les deux polices : celle de l'avant téléphone portable et celle des balbutiements de l'investigation assistée par l'ADN et les caméras de surveillance. Et les lecteurs en apprennent beaucoup sur le héros récurrent de Bernard Minier. Il était en bien meilleure forme en 93 et déjà bien affuté et aux dires de l'auteur, lui ressemblait physiquement …
La mort suspecte de son épouse va placer un auteur de polar au coeur de l'intrigue et raccrocher les faits actuels à ceux vieux de vingt-cinq ans, la toute première enquête de Servaz.
Au-delà de l'enquête bien ficelée, par son style efficace, Bernard Minier nous entraîne aussi sur une réflexion sur les relations entre les auteurs et leurs lecteurs, ambigües et exclusives parfois. de l'adoration à la soumission, de la manipulation à la vengeance extrême, le mensonge est partout. Avec ce cinquième opus des aventures de Servaz nous retrouvons avec plaisir son équipe et nous approchons un peu plus l'intimité de Servaz. Un très bon cru que 2018 !
Certes le lecteur appréciera ces retrouvailles, néanmoins cet épisode peut se lire indépendamment, sachant qu'une fois la dernière page tournée, le manque poussera le « polardeux » à se ruer dans sa librairie préférée pour se procurer les volets précédents. Les personnages gagnent en épaisseur au fil des enquêtes

Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Bonjour les amis,

Je termine ma lecture de SOeURS de Bernard Minier, quel bon livre !
Une intrigue bien menée, la plume de l'auteur est toujours aussi addictive et percutante. On ne peut pas rester indifférent à ses romans.
On se prend vite au jeu de Bernard Minier.
Le personnage principal est très attachant et haut en couleur et il a un caractère bien trempé.
Il écrit extrêmement bien et on n'est obligé d'attendre la fin pour comprendre le pourquoi des choses. Impossible de le lâcher j'ai passé une nuit entière dessus et j'ai commandé bien évidemment les suivant.
J'ai trop hâte de découvrir la suite de ce roman et de repartir sur les routes avec le capitaine SERVAZ dans de nouvelles aventures.

Un coup de coeur pour moi.
Je conseille de les lire dans l'ordre de parution car dans chaque histoire on revient toujours un peu dans la précédente.

QUATRIÈME DE COUVERTURE :

Mai 1993. Deux soeurs sont retrouvées mortes en bordure de Garonne. Vêtues de robes de communiantes et attachées à des troncs d'arbres.
C'est la première enquête du jeune Martin Servaz qui vient d'intégrer la PJ de Toulouse. Très vite, il s'intéresse à Erik Lang, auteur de romans policiers à l'oeuvre aussi cruelle que dérangeante. Les deux soeurs n'étaient-elles pas ses fans ? L'un de ses plus grands succès ne s'appelle-t-il pas La Communiante ? L'affaire connaît un dénouement inattendu, laissant Servaz rongé par le doute : dans cette enquête, estime-t-il, une pièce manque, une pièce essentielle.

Février 2018. L'écrivain Erik Lang découvre sa femme assassinée... elle aussi vêtue en communiante. Vingt-cinq ans après le double crime, Martin Servaz est rattrapé par l'affaire. le choc réveille ses premières craintes. Jusqu'à l'obsession.
Une épouse, deux soeurs, trois communiantes... et si l'enquête de 1993 s'était trompée de coupable ?
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Ma première rencontre avec Martin Servaz est une réussite, et je compte bien lire les autres romans de l'auteur afin d'en savoir plus sur son héros et voir à quels autres mystères il va être confronté. La plume de l'auteur est agréable à lire, on passe un bon moment avec cette histoire. Je me suis attachée à Martin et j'ai aimé détesté le personnage de Lang, qu'on veut voir être l'assassin des filles, qui a tout du coupable idéal. C'est donc un roman que je vous conseille si vous ne l'avez pas encore lu. C'est un bon polar à lire.
Lien : https://lasorcieredesmots.wo..
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Il était dans ma pal depuis un an et demi....mais j'avais un peu décroché avec BM, j'avoue ! Lectrice de la première heure je suis « fan »et d'ailleurs en parlant de fan,il y en a un qui fait très fort dans SOeURS......contente d'avoir attendu car j'enchaîne sur LA VALLÉE et je retrouve le Bernard MINIER que je kiffe.affaire à suivre....SOeURS excellent qui remet les pendules à l'heure,c'est parfait,addictif, et réussi.
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Nous retrouvons Servaz tel qu'en lui-même, avec ses peurs, ses horreurs; des serpents, du foot; nul en tir aussi; mais dans cet opus le trait n'est pas trop appuyé. Je l'ai trouvé humain, ni le flic bulldozer, ni le trouillard fini.
L'histoire se tient, malgré quelques invraisemblances dues à la volonté de créer des rebondissements...
J'ai peut-être été enclin à pardonner ces défauts, car Toulouse est une de mes villes de coeur, et que l'évocation du canal du Midi suffit à ma faire fondre...
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Après avoir lu tous les romans de Bernard Minier à l'exception du "Cercle", je ne pouvais pas passer à côté de "Soeurs". Bien m'en a pris car je trouve que c'est l'un des meilleurs.
Forte de mon expérience précédente, je me suis organisée pour avoir du temps libre (quoi de mieux que les vacances) et du sommeil en avance pour me laisser emporter par l'addiction que déclenchent chez moi les romans de cet auteur et dont je ne cherche surtout pas à guérir!!!!
L'enquête se déroule, cette fois, sur deux périodes : en 1993 et maintenant.
En 1993, deux soeurs, la vingtaine, fans absolues de l'écrivain Erik Lang, auteur de romans où la violence, la cruauté et les pires fantasmes règnent en maître, sont assassinées, revêtues d'une robe de communiante.
Vingt cinq ans plus tard, le femme d'Erik Lang est retrouvée à son tour assassinée, vêtue elle aussi d'une robe de communiante.
Dans les deux cas, l'assassin ou les assassins s'inspirent directement des romans d'Erik Lang.
Même si cette fois, j'avais compris un élément décisif dès le début, je me suis néanmoins laissée embarquée, ballottée, manipulée et me suis retrouvée scotchée par le dénouement. Ce thriller est machiavélique. N'y aurait-il pas du Erik Lang chez Bernard Minier? Les fausses pistes sont nombreuses, les indices trompeurs, la tension permanente jusqu'à l'apothéose finale.
A côté de la trame policière pure, "Soeurs" est intéressant à plusieurs titres. On retrouve avec plaisir Servaz, personnage attachant, à deux périodes de sa vie; on comprend mieux ses fêlures, ses doutes, son amour inconditionnel pour son fils, lui qui a souffert de l'indifférence de son propre père.
On découvre l'univers un peu déjanté des fans absolus, lobotomisés par l'image qu'ils se font de leur idole, prêts à mettre leur vie réelle entre parenthèses pour une vie par procuration.
Et enfin, on est témoin de l'évolution des techniques policières avec l'utilisation d'outils comme l'ADN, des fadettes, des caméras de surveillance...
"Soeurs" fut donc un superbe moment d'évasion, de suspense, de curiosité et il faut maintenant que je rattrape mon déficit d'heures de sommeil!
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