AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4

sur 2938 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Aujourd'hui, je viens vous parler de Soeurs de Bernard Minier.


J'ai eu la chance de rencontrer l'auteur de ce roman au livre sur la place de Nancy l'année dernière. Une personne simple dont j'ai eu envie de découvrir les écrits après les avis positifs de ma maman notamment ☺️1 an que je garde Soeurs bien au chaud dans ma PAL. Grave erreur.
J'ai eu un coup de coeur pour ce policier que j'ai dévoré en une journée. Une lecture addictive du début à la fin. On va de rebondissement en rebondissement avec une intrigue merveilleusement bien ficelée.

J'ai apprécié l'enquête de 1993 tout autant que celle de 2018. J'aime beaucoup les policiers qui parlent d'affaires classées anciennes ou qui lient présent et passé.
Ce fût également intéressant de découvrir ce lien entre Erik Lang, écrivain, et ses fans.

Normalement c'est une saga donc je n'aurais pas du commencer par celui-ci mais il est sûr que je lirai les autres ☺️

Un roman mêlant psychologie et noirceur que je vous conseille ☺️

Vous connaissez cet auteur ? Quel est votre préféré ?


Commenter  J’apprécie          41
Il était sorti pour les Quais du Polar, mais lui je me le garde toujours pour le moment opportun et bien voilà, le sixième roman de Bernard Minier est dévoré...
Moi depuis glacé, je ne jure que par Servaz et Esperandieu et bien là encore le duo est au rendez-vous avec son équipe.
Un régal de découvrir le jeune Martin Servaz, sorti de l'école et promu,pour sa première enquête en 1993.
Ça démarre fort pour lui, avec un double crime sordide : 2 jeunes soeurs retrouvées mortes dans une mise en scène macabre inspirée d'un roman.
Le coupable est idéal, puisque l'auteur du roman Erik Lang est de la région et les deux jeunes filles en étaient fan. Mais un dénouement tragique, met un terme à l'enquête, laissant le jeune Martin Servaz sur sa fin dans une équipe divisée.
Février 2018, la femme d'Érik Lang est assassinée et encore une fois dans une mise en scène inspirée d'un de ses romans...
Et hop c'est parti pour Servaz, projeté dans le passé mais à quel prix...

Soeurs, est une réussite comme j'aime en lire, mais cette fois j'ai trouvé en deuxième sens une profonde réflexion sur le fanatisme... Pas religieux certes mais jusqu'où peut on aller par adoration !?!
C'est bourré de clin d'oeil, c'est drôle de découvrir à un moment les Arcade fire, que j'apprécie et des allusions à des auteurs de thrillers...
Bien joué Bernard Minier et comme d'habitude j'attends avec impatience Servaz et Hirtmann 😉

#soeurs
#bernardminier
#xoeditions
Lien : https://www.facebook.com/lac..
Commenter  J’apprécie          40
Une perle! Une fois de plus Minier nous fait voyager, cette fois-ci à travers le temps, pour remonter à la toute première enquête de Servaz, et au fil des pages, distille son venin. Oui car si je parle de venin, c'est parce que les serpents ont un rôle important, chez l'auteur (eh oui un des héros est auteur de polar, assez pervers), qui est accusé dans cette 1ère enquête, puis innocenté, et Minier est très ingénieux car il nous catapulte ensuite en 2018 pour une nouvelle enquête, qui a des points communs avec celle qui avait été classée et peu à peu il tisse les fils qui les relient. Servaz, son flic fétiche, est un flic fatigué, border line, à cause de tous les accidents de sa vie, ses amours, et surtout sa traque du psychopathe (Hirtmann, voir ses livres précédents) qui a bousillé sa vie.
Il s'interroge sur le bienfondé des accusations portées, hésite, revient à la case départ et nous offre d'ultimes et grandioses rebondissements.
Plus de Hirtmann à traquer, mais une belle chasse à l'homme. du grand Minier !
Commenter  J’apprécie          41
J'ai beaucoup aimé ce roman qui commence au début de la carrière de Martin Servaz et qui se termine en 2018 avec finalement la résolution de cette vieille enquête qui semble-t-il à l'époque avait été résolue, mais... L'auteur revient sur la vie de Martin et on apprend un peu plus de sa vie, on se rapproche encore un peu plus de lui. Et il va falloir attendre que le prochain sorte, peut-être sans Martin, d'ailleurs. Toujours accro, je vais patienter dans l'espoir de le retrouver.
Commenter  J’apprécie          40
Première fois que je rencontre l'inspecteur Servaz, donc que je lis Bernard Miniez ...

Deux jeunes soeurs sont retrouvées assassinées, déguisées en communiante, mais le coupable se désigne rapidement en se suicidant tout en laissant une lettre explicative derrière lui.

Une vingtaine d'années plus tard, la femme de l'écrivain Lang est retrouvée assassinée ... déguisée en communiante.

Servaz, qui n'était que jeune débutant dans le métier lors de l'affaire précédente, reprend les 2 enquêtes en parallèle, ayant depuis le début qu'ils étaient passés à côté de quelque chose lors de la première affaire ...

C'est bien monté, c'est un excellent "page turner", Servaz est dans la lignée des flics attachants style Sharko de Franck Thilliez.
Commenter  J’apprécie          40
Un thriller remarquable à l'intrigue bien ficelée, au suspense bien maîtrisé. J'ai eu plaisir de retrouver Martin Servaz dans cette nouvelle enquête en deux époques où on le découvre jeune, idéaliste, faisant ses premiers pas dans la police et 25 ans après usé et abimé.
Une réussite. N'hésitez pas à le découvrir !!
Commenter  J’apprécie          40
C'était lors de mes vacances d'été de 2016 que j'ai découvert l'univers de Bernard Minier, avec son one-shot incroyable, Une Putain d'histoire, une véritable claque. J'ai ensuite découvert le personnage de Martin Servaz avec Glacé, que j'avais beaucoup aimé. Il y a chez l'auteur une précision dans l'écriture, une ambiance sombre et malfaisante qui nous prend à la gorge. Nuit, le quatrième livre de la saga "Martin Servaz" a confirmé mon coup de coeur pour la plume de Bernard Minier. C'était un quatrième volet exaltant, une épopée époustouflante, des rebondissements, une fin stupéfiante... Et c'était avec un grand plaisir que j'ai lu le cinquième tome, Soeurs, sorti le mois dernier (en plus, il était dédicacé et bien sûr, j'ai été profondément émue de cette petite attention).

Mai 1993. Martin Servaz a 24 ans et vient d'intégrer la PJ de Toulouse. Il fait partie de l'équipe de l'impressionnant Léo Kowalski, une brute au "tempérament tyrannique". Ils sont appelés sur les lieux où ont été commis deux meurtres. C'est la toute première enquête de Martin :

"L'instant d'après, il avait son visage du faune barbu presque collé à celui de Martin, et ce dernier respira son haleine parfumée à la cigarette
et au café dégueulasse du distributeur.
— C'est ton premier vrai coup, puceau. Alors, écoute, observe et apprends." (page 43)


Deux soeurs, Alice, 20 ans et Ambre, 21 ans, sont retrouvées mortes attachées à deux troncs d'arbres. Elles se font face, vêtues de robes de communiantes. Martin est saisi par la violence dont les deux jeunes étudiantes ont été victimes. Plongé au coeur de l'horreur, le jeune Martin prend conscience de son engagement définitif dans un quotidien sombre et extrêmement difficile.

"Servaz entendit son coeur cogner dans sa poitrine. Il ne cessait de penser aux jeunes filles. Au visage écrasé de l'une, et à celui intact de l'autre. A cette croix qui manquait. Instinctivement, comme un mulot devine la présence d'un danger, il comprit qu'ils s'engageaient dans les ténèbres - et que c'était pour longtemps." (page 57)


L'enquête avance rapidement et Erik Lang, un célèbre auteur de romans policiers particulièrement sordides et dérangeants. On apprend vite que les jeunes filles étaient ses fans et qu'une correspondance étrange et ambiguë s'était installée entre eux. Et l'un de ses plus grands succès s'appelle La Communiante... Les soupçons pèsent alors sur l'écrivain, mais Martin doute. Quelque chose cloche dans cette affaire. Par des circonstances dramatiques, l'affaire est close. Cette première enquête se clôt avec un Martin désabusé : sa carrière ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices, son couple bat de l'aile, il ne cesse de penser au suicide de son père, qu'il n'a pas pu sauver...

"Il songea que deux mondes coexistaient sans se mêler, comme l'huile et l'eau : celui de la vie, de l'insouciance, de la jeunesse et de l'espoir ; et celui de la maladie, de la souffrance, du déclin et de la mort. Tout un chacun, tôt ou tard, était amené à connaître les deux, mais certaines professions - infirmières, pompiers, pompes funèbres, flics... - passaient chaque jour de l'un à l'autre. Soudain, il se demanda comment il serait dans vingt ans, dans trente ans, s'il continuait d'exercer ce métier."
(page 118)


Février 2018. Erik Lang découvre le corps de sa femme, vêtu d'une robe de communiante. L'affaire de 1993 est réouverte. Pour Martin Servaz, désormais responsable de ce dossier, il faut tout reprendre de zéro et réveiller les doutes qui l'ont assailli il y a vingt-cinq ans. Nous retrouvons Martin quelques années après le dénouement de Nuit. Il a 49 ans et il est abîmé par la vie. Nous apprenons beaucoup sur ce personnage, il nous surprend toujours autant. Son esprit aiguisé et sa déduction sont toujours aussi efficaces. Cependant, Martin nourrira une obsession pour cette enquête et il devra se confronter à son passé... et s'en libérer.

Dans Soeurs, Bernard Minier s'intéresse à l'écriture, à la relation auteur-lecteur, au pouvoir de l'écriture sur l'écrivain. L'auteur a même usé d'une mise en abyme astucieuse...
Il est intéressant de constater l'évolution de la relation auteurs-lecteurs de 1993 à 2018. En 1993, l'écrivain reste assez inaccessible. le seul "dialogue" possible restait l'échange écrit. Aujourd'hui, l'écrivain est accessible. Il y a les salons, les conférences, les médias, les réseaux sociaux. Par exemple, sur Twitter, il peut y avoir beaucoup d'interactions avec certains auteurs. le dialogue peut avoir lieu aisément et instantanément.

Il y a également une réflexion intéressante sur la création littéraire. "Il aurait parié que Lang écrivait nuitamment, dans la solitude et le silence. Un oiseau de nuit... qui couchait ses propres démons sur le papier. Où ses fantasmes prenaient-ils leur source ? le type qui avait créé cet univers rocambolesque n'appartenait pas à la même espèce que lui - il était d'une autre race. Celle des fous, des poètes... et des meurtriers ?" (page 314). Les questions de l'inspiration, de la frontière entre fiction, fantasmes et réalité sont posées.

"— A votre avis, est-ce que j'ai tout inventé ou est-ce que cette histoire est vraie, capitaine ? Vous voyez : c'est ça, l'art du conteur. (...) Les romanciers sont des menteurs, capitaine, ils enjolivent, ils extrapolent, ils finissent par prendre leurs mensonges pour la réalité." (pp. 392-393).


Après la nuit, c'est la forêt qui est mise en avant dans ce nouveau tome. "Immense, énorme, la forêt s'étendait devant elles..." Un lieu plein de symboles. Un endroit cloisonné, sombre, dense, mêlé à la nuit.


"La forêt comme métaphore de l'inconscient, du caché, la forêt initiatique mais aussi maléfique - comme dans les contes et les légendes où elle était le repaire de créatures mystérieuses : fées, elfes, farfadets, faunes, satyres et dryades." (page 292)

La forêt renvoie au danger et à l'imaginaire, à cette "forêt de mots" de l'écrivain.

J'ai retrouvé avec plaisir ce clin d'oeil à Une Putain d'histoire, mais aussi de multiples références littéraires : Poe, Conan Doyle, Gaston Leroux, Simenon, Tolstoï, Faulkner, Balzac, et même Jonathan Franzen. Enfin, Bernard Minier nous donne des informations intéressantes sur la PNIJ (la plate-forme nationale des interceptions judiciaires, "l'interface pour les écoutes et les réquisitions aux opérateurs.") et ses dysfonctionnements. Nous sommes véritablement ancrés dans la réalité de la police actuelle. Et les allusions au réchauffement climatique et à Trump, "le crétin installé à la Maison-Blanche", s'inscrivent à leur tour dans l'actualité.

Enfin, la question peut se poser : est-il utile de lire d'abord Glacé, le Cercle, N'éteins pas la lumière et Nuit pour commencer Soeurs ? Pour ma part, j'ai lu seulement Glacé et Nuit. Se passer de Glacé me semble difficile pour lire Soeurs. En effet, ce premier tome parle de l'histoire tragique des parents de Martin, un élément maître dans ce nouveau volet. de même, un personnage important qui apparaît pour la première fois dans Nuit revient de manière permanente dans Soeurs. Donc, il me semble essentiel d'avoir lu d'abord Glacé et Nuit (ils sont tous parus en poche) avant de lire Soeurs. Idéalement bien sûr, il faudrait tous les lire avant ! Dernier point : je pense qu'il m'a manqué un élément à la lecture de Soeurs. Je ne sais pas ce qui a décidé Martin à intégrer la police après la mort de son père. Ce point est abordé dans le Cercle, qui m'attend dans ma bibliothèque. Cependant, cela n'a pas gêné ma lecture.

En bref, Soeurs est une fois de plus un thriller remarquable, à l'intrigue bien ficelée, au suspense hautement maîtrisé. Ce cinquième tome de la saga Martin Servaz marque un véritable tournant dans la psychologie de ce personnage taciturne. C'est un excellent thriller en deux époques, qui nous apprend beaucoup sur les débuts de Martin comme policier. Soeurs est également un roman riche de références culturelles et de symboles (sur la nuit et la forêt). Il offre une brillante réflexion sur la création littéraire, sur la relations auteurs-lecteurs. Il nous éclaire aussi sur l'évolution de cette relation. Soeurs est incontestablement une réussite, dans la lignée des précédents.

Un grand merci aux éditions XO et à Bernard Minier pour la dédicace.
Lien : https://lesmotsdejunko.blogs..
Commenter  J’apprécie          40
Page Facebook: Pascale Bookine
Blog: pascalebookine.eklablog.com

« Le cauchemar -qui devait durer vingt-cinq ans- commença donc sous la forme de deux jeunes filles en robe blanche. Ce matin-là, le ciel pluvieux se déployait en nuances de gris, allant du gris perle à des nuées noires qui accouraient par l'ouest, un ciel sans miséricorde, qui ne disait que l'absence d'espoir. » *****

En 1993, deux soeurs, Ambre et Alice, sont retrouvées mortes au bord de la Garonne, vêtues de robes de communiantes, leurs cadavres attachés à deux troncs d'arbre. Cette mise en scène aussi cruelle que macabre n'est pas sans évoquer un roman à succès, La communiante, écrit par un certain Erik Lang : un écrivain connu pour la noirceur et la perversité de ses récits et dont les deux adolescentes étaient des fans inconditionnelles…

Martin Servaz est alors un jeune policier sans expérience et sa première grand affaire criminelle lui laisse un goût amer : la résolution du double meurtre ne le satisfait pas entièrement et il reste convaincu que les pièces ne s'emboîtent pas comme elles le devraient. La mort tragique d'une femme vingt-cinq ans plus tard le confortera dans cette certitude : en effet, la victime n'est autre que l'épouse actuelle d'un certain Erik Lang et son décès est à tout le moins… atypique.



Après l'excellent « Nuit », Bernard Minier poursuit sur sa lancée avec ce dernier opus de la pentalogie Martin Servaz. Le lecteur pourrait craindre un essoufflement mais tel n'est pas le cas ici car l'auteur a l'intelligence de se renouveler tout en conservant les ingrédients qui ont fait le succès de la série : le style littéraire, plus soigné que dans la majeure partie des thrillers, une intrigue complexe, un personnage principal qui se révèle davantage à chaque roman (à cet égard, je vous conseille de les lire dans l'ordre pour un plaisir optimal, même si ce n'est pas indispensable à la compréhension de l'intrigue).

L'idée de revenir sur les débuts de Martin est ingénieuse non seulement parce qu'elle explique le lien entre les deux enquêtes mais également parce qu'elle permet un éclairage complémentaire sur sa personnalité : la mort de son père, les débuts de sa carrière et de son mariage, alors que Margot n'a que deux ans. La seconde enquête permet quant à elle de retrouver Martin tel que nous l'avons quitté dans « Nuit », alors qu'il s'occupe du petit Gustav.

En faisant d'un romancier l'un de ses personnages principaux, Bernard Minier propose également une mise en abyme intéressante et aborde des thèmes aussi variés que la création littéraire, le lien entre fiction et réalité, la relation entre un auteur et ses lecteurs. Ce qu'il écrit à propos de Lang («il devait bien reconnaître à l'écrivain un certain talent pour restituer les atmosphères les plus sinistres, planter un décor, évoquer une forêt, une lande, un crépuscule descendant sur une colline ou sur une ferme en ruine, tout un théâtre d'ombres à la puissance d'envoûtement indéniable») pourrait tout aussi bien s'appliquer à ses propres écrits… même si l'on ne peut qu'espérer que la comparaison s'arrête là ;-)

Enfin, le récit est émaillé çà et là de réflexions pertinentes sur les changements et aberrations de notre société, que ce soient la folie autodestructrice de l'humanité («mille éclairages urbains qui épuisaient généreusement les ressources de la planète au profit de quelques citadins debout»), son attitude face aux animaux exotiques («au lieu de les laisser évoluer peinards dans leur milieu naturel, on les voulait dans son salon, dans sa chambre à coucher, dans son garage, enfermés dans des cages ridicules») ou encore les nouvelles technologies qui rapetissent le monde et en font «un monde livré à l'instantanéité, au jugement des autres, à la pensée unique et à la délation».

Une lecture fluide et un très bon roman policier, dans la lignée des précédents : une pentalogie à découvrir absolument si vous ne la connaissez pas encore.

Je remercie XO Editions pour l'envoi de cet ouvrage en échange d'une critique honnête.
Commenter  J’apprécie          40
Retrouver Martin Servaz est toujours un plaisir pour moi ! Dans ce cinquième tome on va suivre deux enquêtes, une en 1993 et l'autre en 2018, Servaz participe aux deux, et tout de suite un déclic se fait, ces deux histoires ont-elles un lien ? J'ai adoré plonger dans le passé de Martin et en découvrir un peu plus sur lui et son histoire familiale. Une fois de plus j'ai été surprise par le dénouement et je n'ai pas vu les choses venir, pourtant j'avais soupçonné presque tout le monde ! Un excellent tome, et je vais continuer avec plaisir cette saga que j'aime tant !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          30
Soeurs commence en mai 1993, alors que Martin Servaz débute dans la police. Deux soeurs sont retrouvées assassinées, vêtues de robes de communiantes. Cette mise en scène ressemble étrangement à un roman d'un auteur local : Erik Lang. Vingt-cinq ans plus tard, en février 2018, le même Erik Lang découvre sa femme assassinée, elle aussi vêtue en communiante. Martin Servaz est une fois de plus saisi de l'affaire.

Il faut croire que quand Bernard Minier met de côté Julian Hirtman et le côté fantastique des rêves de Martin, ses romans sont très bons. J'ai adoré la première partie qui décrit la première enquête de Martin Servaz, alors toute jeune recrue… Mais une recrue pistonnée, ce qui crée des tensions dans le groupe. Néanmoins découvrir les premiers pas du policier a été un régal. La suite de l'enquête en 2018 n'en est pas moins captivante. le mystère qui plane autour de cet auteur et des communiantes tient en haleine une bonne partie du roman. La fin peut être anticipée, tout comme le véritable coupable mais le plaisir de suivre l'enquête est bien là.

Quant à la voix de Hughes Martel, je ne pourrai plus m'en passer pour suivre les aventures de Martin Servaz. Les deux noms sont désormais associés et ça le restera jusqu'au bout. le lecteur pose toujours le ton juste, les intonations propres à chacun des personnages, le débit respectant le rythme de l'action. Soeurs est une excellente écoute. Enfin !
Lien : https://desplumesetdeslivres..
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (7711) Voir plus



Quiz Voir plus

N'éteins pas la lumière

A quelle saison se déroule l'intrigue ?

Printemps
Eté
Automne
Hiver

10 questions
91 lecteurs ont répondu
Thème : N'éteins pas la lumière de Bernard MinierCréer un quiz sur ce livre

{* *}