AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,91

sur 3149 notes
Ça faisait un bout de temps que je n'avais pas lu un roman de Bernard Minier... Pourquoi mais alors pourquoi est une grande question !! ;)

C'est un plaisir de reprendre avec une putain d'histoire, ce roman est une masterclass. J'ai lu les 600 pages d'une traite. L'enquête nous tient complètement en haleine et le dénouement était pour moi une très grande surprise.
Commenter  J’apprécie          60
J'ai trouvé ce roman assez déroutant.
On est sur une trajectoire et tout à coup virage à 180 ° .
J'ai envie de dire à l'auteur qu'il nous ramène un peu brutalement sur terre et nous rappelle que c'est lui qui tire les ficelles. La magie de la lecture telle que je la vis est rompue.
Dommage c'était bien parti.
Commenter  J’apprécie          10
Des 4 livres de Bernard Minier que j'ai lu jusqu'à présent, "Une putain d'histoire" est le roman qui m'a le moins plu.

Tout d'abord, j'ai trouvé ça très long et, comme à mon habitude, j'ai passé des paragraphes voire des pages !

Il y a beaucoup de personnages et j'ai mis du temps à les connaitre tous sans me demander qui était qui.

Ensuite, je n'ai pas trouvé l'histoire crédible du tout. Je suis habituellement bon public et je me dis que je lis des fictions, pas des histoires réelles, mais cette fois je n'y ai pas cru du tout.

Des ados qui mènent une enquête au nez et à la barbe de la police, c'est un peu fort de café surtout quand on sait qu'ils vont rencontrer des gens très peu recommandables que même les flics hésitent à rencontrer !

Sinon, l'histoire est bien imaginée, bien ficelée, le suspense est présent et le coupable inattendu.

La petite amie d'Henry est retrouvée morte le lendemain d'une dispute entre eux. Elle a été assassinée et, bien sûr, la police le considère comme le principal suspect.

Henry vit avec ses "deux mamans". C'est un enfant qui a été adopté et qui ne sait rien de sa vie avant son adoption.

Un homme riche, très influent, pense qu'Henry est son fils et le cherche depuis 16 ans ! le voilà sur une piste...

Rien n'est évidemment comme le lecteur se l'imagine. La surprise, c'est pour la fin.

Un des thèmes exploités par ce bouquin est le manque de liberté des citoyens, cela avec leur accord. Je veux parler des nouvelles technologies, des caméras de surveillance, des drones et d'Internet bien sûr. Tout se sait, nous n'avons plus aucune vie privée ! Ce n'est pas de la science fiction !
Lien : http://phildes.canalblog.com..
Commenter  J’apprécie          70
Bernard Minier est, à n'en pas douter, un maître du thriller, un écrivain à la plume fine et aiguisée, un manipulateur né.
Même si l'histoire est, à la base, de bonne facture, il est dommage que le livre se perde de temps à autre dans des circonvolutions qui n'ont pas lieux d'être. Cet ouvrage s'étire et s'étire sans cesse, sans doute une volonté de l'auteur afin de ne rien omettre, mais il aurait pû être plus percutant, plus addictif et jouer un maximum sur l'ascenseur émotionnel avec quelques centaines de pages de moins.
Il n'en reste néanmoins un excellent polar qui vous fera vous questionner, sur la nature humaine en général que Kant qualifiait de culturel et sur l'évolution de notre société ultra connectée.
Alors, même si ce bouquin ne m'a pas emballé (dans une housse mortuaire) plus que ça, c'est quand même un excellent thriller bien ficelé dont la fin n'était pas envisageable.
Commenter  J’apprécie          10
Premier roman que je lis de Minier, auteur à succès, encensé par les lecteurs. Je me dis que ça doit vraiment être chouette à lire pour l'amatrice de ce genre que je suis.
Mais je n'ai pas été captivée par ce que nous raconte l'auteur.
Il précise, en debut du livre, le lieu géographique dont il parle : un archipel au large de l'état de Washington aux usa et non pas de la capitale fédérale. Cette prévision s'est bien mais j'aurai pensé qu'elle était suffisamment importante pour la faire. Or, j'ai trouvé qu'elle n'avait pas lieu d'être car il est très peu question de l'état et Seattle n'y est que peu mentionnée.
J'ai trouvé l'histoire un peu tirée par les cheveux. Un jeune qui va enquêter sur la mort de sa copine me paraissait pourtant un bon début. Mais finalement j'ai trouvé un ado qui se croit tout puissant.
Difficile à lire, j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois pour comprendre certains passages.
Je n'ai pas aimé cette putain d'histoire, bien qu'ayant été jusqu'au bout...
Commenter  J’apprécie          00
Adepte de B MINIER, mon sentiment en refermant ce livre : Déroutant !

Tout est « nouveau » dans ce roman.
Une délocalisation outre-Atlantique, on abandonne le commandant Servaz, la narration à la première personne : UNE PUTAIN D'HISTOIRE, n'a rien à voir avec le thriller policier dont on avait l'habitude !

Heureusement nous retrouvons tout de même la signature de B Minier : noirceur, peur et danger.

Nous sommes dans un huis-clos oppressant entre des ados insouciants et des adultes dont les visages vont se faire de plus en plus grimaçants, où tout le monde se connaît, ou croit se connaître. ..
Le livre c'est l'histoire d'Henri, 17 ans, et de sa bande d'amis qui vivent sur l'île de Glass Island accessible uniquement par ferry. du jour au lendemain leur vie bascule, lorsque la police retrouve le corps de sa petite amie sur une plage. Henry, le narrateur du récit, devient le suspect n°1 et décide de mener l'enquête. 
Se mêle passé et présent, les intrigues se multiplient, plus les pages défilent, plus ça devient intense et plus la tension monte.

Je m'attendais à une lecture palpitante et je dois avouer que je suis un peu déçue.
Le twist final est surprenant, certes et il est censé expliquer toutes les zones d'ombre sauf que ça me parait un peu trop facile et peu plausible.
Les personnage sont certes bien écrits mais ils ne m'ont pas accroché.
Et c'était long ! ce roman fait plus de 600 pages : trop de descriptions, trop de longueurs entre les différentes actions.

Ce n'est pas un mauvais livre mais il manque ce quelque chose qui faisait la magie de ses précédents romans.

Je reste cependant une fan de B. Minier et je suivrai avec plaisir et impatience la parution de ses prochains romans.
Commenter  J’apprécie          40
Glass Island, petite île au large de Seattle vers la frontière Canadienne.
Le corps de Naomi est retrouvée nu et sans vie dans un filet de pêche.
Henry son petit ami est le 1er suspecté…La veille, à bord du Ferry qui les conduit chaque jour sur la côte, au lycée, les caméras de surveillance les ont filmés en pleine dispute. Elle voulait rompre.
« Henry je veux qu'on fasse un break. Une pause… pendant un moment. le temps d'y voir plus clair. Il est arrivé quelque chose. J'ai besoin de réfléchir, j'ai besoin de comprendre.»
L'ado, qui vit sur l'île depuis quelques années avec ses mères adoptives, est anéantit. Il compte trouver le coupable et sollicite ses amis dont son meilleur pote Charly…
C'est en enterrant Naomi qu'on va déterrer bien des secrets…

Un putain d'histoire, ça c'est sûr ! Parce qu'à tout ça, tu ajoutes un puissant politicien qui cherche son fils et met ses hommes sur le coup, un maitre chanteur et les Oates une famille de délinquants qui vit en marge des habitants…

Henry est le narrateur de cette histoire. Un jeune un peu tourmenté, perdu.

Les paysages du Nord-Ouest des Etats Unis sont remarquablement bien décrits et l'atmosphère qui règne sur cette île isolée est oppressante. Aucun mal à imaginer les scènes pour le lecteur.

Et puis, il y a aussi beaucoup de réflexions sur les nouvelles technologies, qui d'ailleurs m'ont fait flipper. L'auteur nous rappelle que désormais, avec les téléphones, internet… nous sommes peut être tous espionnés. C'est assez dingue quand on y réfléchit 2 minutes. La vie privée ça existe encore ??
« Se balader sur internet c'est comme se balader à poil toute la journée dans une maison de verre. »

C'est bien élaboré, rythmé, le scénario tient la route et la chute m'a vraiment beaucoup plu. Bien sûr j'ai joué à l'inspectrice comme chaque fois que je lis du polar et encore une fois j'ai été baladé par un Minier très doué.

Les amateurs du genre devraient aussi adorer le lire !
Commenter  J’apprécie          70

J'ai lu peu de livres pour le moment, mais celui-ci s'inscrit parmi les bons. J'ai apprécié découvrir ce thriller animé dans un paysage très bien dépeint. Je dirais qu'il s'agit du point fort de ce livre ; l'ambiance est crédible, et on est obligé de se laisser emporter par l'atmosphère de Glass Island. J'ai ressenti la volonté de l'auteur de représenter fidèlement ce côté mystérieux et isolé des États-Unis. C'est donc dans ce huis clos que nous débutons l'histoire de manière brutale avec un meurtre difficile à soutenir. Car la victime subit son sort dans un contexte similaire à celui de l'île où elle a grandie : isolée et seule. le récit monte ensuite crescendo. L'action est constante, et les personnages sont dynamiques. Les chapitres courts permettent de jongler entre les différents points de vue et d'ajouter des couches de mystère sans trop étirer l'histoire. La lecture est agréable, et on veut résoudre l'énigme avec Henry. Par ailleurs, ce personnage porte avec lui (selon moi) le syndrome de ce livre. En effet, malgré un paysage parfaitement détaillé et réaliste, Henry m'a régulièrement extirpé de ce contexte crédible. le jeune homme de seize ans s'exprime parfaitement, et hormis sa curiosité et sa violence sous-jacente, il est difficile de lui trouver des défauts. On compatit pour son chagrin suite à la perte de Naomi, mais ses décisions relèvent plus du détective privé expérimenté de 20 ans que d'un adolescent ayant grandi seul sur une île. Alors oui, (spoiler) ce comportement prend tout son sens à la fin du récit, mais lors d'une première lecture, cela peut laisser perplexe. de même, les nombreuses énigmes et leurs résolutions se chevauchent et s'entremêlent régulièrement, peut-être trop, s'effaçant parfois au profit d'une autre. Ainsi, plusieurs chapitres m'ont totalement fait oublier le meurtre de Naomi et son enjeu. Certes, la volonté d'insister sur les dérives des nouvelles technologies est bien pensée (bien que flirtant avec le cliché à certains moments), mais elle pique régulièrement la vedette à l'intrigue elle-même. L'auteur a voulu dépeindre la forme de l'intrigue de manière précise en passant un message. En faisant cela, j'estime qu'il a empiété sur le fond du récit. Quelques longueurs et légères répétitions se font donc ressentir, mais le final réussit brillamment à regrouper toutes ses intrigues.

Les cent, voire cent cinquante dernières pages se dévorent avec un appétit vorace. L'ensemble de nos questions et doutes se dénouent et se croisent parfaitement avec plusieurs retournements agréablement orchestrés. J'ai été sincèrement surpris par certaines révélations. Là où j'applaudis Monsieur Minier, c'est d'avoir parsemé de nombreux indices dans le comportement d'un personnage sans pour autant éveiller nos soupçons. À la fin de la lecture, quand on repense aux agissements de ce protagoniste, on se dit "wahou, j'avais ça sous les yeux, mais à ce moment précis de ma lecture ça me paraissait justifié." Que nenni, c'était un comportement alarmant et prouvant sa vraie personnalité.

En revanche, ce plot twist ne me donne aucunement l'envie de relire ce livre. Je ne sais pas si c'est la volonté de Monsieur Minier, mais j'éprouve maintenant un certain dégoût pour cette histoire. Je me sens trahi dans mon ressenti de lecteur, et je ne pourrai plus faire confiance à ce récit. C'est un sentiment particulier, mais j'ai l'impression que c'est voulu, et si c'est le cas, c'est réussi.

Encore une fois, ma bibliothèque n'est pas encore bien fournie, et je débute mon expérience de lecteur. Toutefois, ce livre est selon moi assez unique de par son plot twist, venant altérer notre vision de ce qui a été construit (longuement) 500 pages plus tôt. J'ai utilisé régulièrement le mot "agréable" dans ma critique car c'est ce mot qui caractérise ma lecture de ce récit malgré quelques défauts. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais il m'a donné envie de poursuivre la découverte des écrits de Monsieur Minier.
Commenter  J’apprécie          10
PAS CONVAINCANT


Je découvre ici l'auteur et pour une première ce fut une lecture très mitigée je dois l'avouer.


C'est bien écrit certes mais j'ai trouvé que l'histoire traînait, traînait, traînait en longueur...

Avec certains auteurs cette lenteur ne me dérange pas car elle apporte bien souvent de la profondeur psychologique aux personnages ou une atmosphère sombre et pesante à une intrigue. Mais là ça n'a pas marché.


Bon alors, cette putain d'histoire c'est celle d'Henry 16 ans dont la petite amie a été retrouvée noyée le lendemain de leur dispute et dont il est le principal suspect. Avec ses amis, il part à la recherche du coupable....

L'intrigue, même si elle est bien menée, manque pour ma part de cohérence et de crédibilité.

Je ne suis pas arrivée à m'attacher aux personnages et j'avoue que déjà à la moitié du livre j'étais pressée d'en découdre.

Toutefois, je retenterai avec son roman "glacé" pour me réconcilier (ou pas) avec cet auteur.

Bien évidemment ce ressenti n'engage que moi  !




Commenter  J’apprécie          51
Une putain d'histoire explore l'univers de l'adolescence de l'intérieur. le récit est porté par le jeune héros, Henry, 16 ans. D'où le titre, qui, comme l'ensemble du roman, reprend le langage peu châtié des ados. C'est un polar. le jeune protagoniste est brutalement confronté à la mort de sa petite amie, Naomie, qui de toute évidence, n'est pas accidentelle.

Bernard Minier a choisi de concentrer l'action sur Glass Island, près de la frontière canadienne, entre Vancouver et Seattle. L'auteur a joint une carte géographique pour mieux situer. L'endroit est plutôt hostile, de part son climat froid et pluvieux. La nature est sauvage. Les éléments déchaînés permettent une dramatisation maximale. C'est pour explorer des territoires qui ne l'ont pas encore été par les grands auteurs de polars que Bernard Minier a fait ce choix. Il a lui-même acquis une bonne connaissance de la région pour y avoir séjourné mais confie que Glass Island, imaginaire, est inspirée en fait de plusieurs îles réelles. Lummi Island et Cedar Island existent bien en revanche.

L'écriture et la construction du récit sont efficaces. La tension et le suspense s'installent très vite. La narration est entrecoupée de retours en arrière, qui peu à peu rattrapent le récit et l'éclairent.

Stephen King et Lovecraft sont évoqués pour bien ancrer l'histoire dans une atmosphère sombre et macabre. Les tendances gothiques des ados contribuent aussi à renforcer l'ambiance sinistre. Bien que l'auteur s'en défende, le roman flirte par endroits avec le Club des Cinq, voire Chaire de poule, avec soirée Halloween obligée. On est bien toutefois dans une littérature adulte, avec son aspect pervers, corrompu et sulfureux.

Un mystère relatif à l'identité d'Henry laisse entrevoir une possible piste au meurtre. En effet, le jeune protagoniste est un enfant adopté, élevé par deux mères. Marginalisé par sa situation familiale, il a malgré tout réussi à s'intégrer à la petite communauté de l'île. C'est toutefois Henry le premier suspect des enquêteurs.

Le ferry constitue le lieu central de l'action. C'est là que se retrouvent les cinq ados sur le chemin du lycée. C'est un véritable observatoire pour le détective, Noah, qui vient enquêter sur l'île. C'est là que se disputent Henry et Naomie, juste avant sa mort.

Le roman dégage parfois une atmosphère de thriller des années 1990. La scène du phare rappellera à certains de ma génération – et de celle de Bernard Minier – celle de Sang chaud pour meurtre de sang-froid (Final analysis) de 1992. Elle est aussi très Hitchcockienne. En revanche, les technologies de pointe de surveillance informatique et drones très présents en font une oeuvre bien contemporaine.

C'est un roman qui rend hommage à la littérature américaine, l'auteur le précise dans les remerciements. Non seulement il se passe aux US, mais son écriture, elle-même, fait très américaine. A tel point qu'on a par moments l'impression d'avoir affaire à une traduction.

Les rebondissements et retournements se multiplient sur la fin. le dénouement ne m'a pas paru satisfaisant.
Commenter  J’apprécie          61




Lecteurs (8903) Voir plus



Quiz Voir plus

Une putain d'histoire (Bernard Minier)

Où vit Henry Dean Walker ?

Sur Cedar Island
Sur Deer Island
Sur Glass Island
Sur Pine Island
Sur Sugar Island

12 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Une putain d'histoire de Bernard MinierCréer un quiz sur ce livre

{* *}