J'ai adoré. Impossible de lâcher le livre avant la fin. Bien qu'au départ j'ai été très étonné devant ce livre. J'ai lu plusieurs critiques avant de l'acheter, certaines l'aimait beaucoup, d'autres moins, c'était donc mitigés, mais jamais négatif. J'ai eu la chance de m'y retrouver en grande partie. le fait que le personnage principale subisse les affres du monde de l'entreprise avec ses petits chefs tyran, la perte des repères suite à un divorce houleux, le fait de se sentir inutile mais tout de même bien présent, comme un spectateur du monde qui nous entoure. C'est très juste dans l'écriture, et on sent la tension qui monte au fur et à mesure des pages qui se tournent. La fin est dans un sens très particulière, mais quand on analyse bien le symbolisme de celle ci elle parait d'un coup beaucoup plus claire. Il faut y passer un peu de temps ensuite pour y réfléchir à tête reposé, pour bien la comprendre, et c'est en ça que j'ai aimé ce livre. il ne m'a pas laissé sans rien. C'est un livre à retardement, et j'ai envie de dire "Encore". Bravo à l'auteur
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impossible de décrocher du livre. C'était juste et piquant, un regard sans concessions de l'auteur sur notre société et ses travers. Je le conseille fortement à tout ceux qui aiment la littérature qui n'a pas peur de bousculer les codes.
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Un roman totalement loufoque, que j'ai moyennement apprécié.
Le début est captivant: un divorcé à la dérive trouve un boulot dans un call center où il doit passer ses journées à vendre des prestations funéraires. Autour de lui, des quadragénaires aussi perdus que lui, une belle équipe de bras cassés qui ont perdu toute confiance en eux, bernés par le système qui leur vend de l'illusion à gogo. Entre collègues désabusés, ils vont trouver le moyen de se remonter le moral et de se trouver un peu plus dignes d'intérêt... Puis l'engrenage démarre. L'équipe du narrateur devient performante et une promotion est à la clé. Mais tout va trop vite. Pour le narrateur, pour le lecteur. Qu'en est-il pour l'auteur? Je me le demande...
L'écriture posée et intelligente du début devient un charabia ponctué de grossièretés. Autant l'humour caustique des premières pages m'a fait sourire, et même rire, autant les propos malvenus de la fin m'ont agacée.
C'est vraiment dommage car la première moitié du livre est très plaisante à lire. En plus, l'expression du regard sur la société actuelle et ce que celle-ci fait des hommes est très juste; ceci raconté avec un humour percutant.
J'espère que le roman suivant de Mitch sera plus travaillé, plus abouti. A suivre...
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Certains disent qu'à 40 ans on atteint la sagesse.
J'ai 40 ans, et la sagesse c'est d'accepter l'inacceptable. Accepter la mort de ses parents, la perte de votre vie passée. Voir son ex se pavaner avec votre pognon et son nouveau mec. Comprendre que vos enfants n'en veulent qu'à votre pognon et que vous n'êtes rien pour eux si ça ne leur sert pas. Accepter tout cela en bloc.
Je souligne juste le regard de la psychologue qui s'attarde sur l'espace vide. C'est bizarre l'attirance que le vide a sur les gens. Ce sentiment qui nous prend quand nous sommes au bord d'un pont, ou d'une rambarde au 25ème étage. Attiré comme un aimant par le sol. Envie de sentir le vide contre soi. C'est hypnotique. Nos yeux n'arrivent pas à se détacher. On tente de détourner le regard, de faire comme si cela n'existait pas, mais on ne peut s'empêcher de jeter un œil. Le besoin de se faire peur est presque aussi viscéral que celui de se faire mal.
À ce qu’il parait, il faut toujours planter le décor. Alors, plantons-le. Je suis un quadra moyen, avec une vie moyenne. Marié, divorcé, pension alimentaire, sans grands diplômes, juste mon expérience, et mon expérience ça vaut plus autant qu’avant sur le marché de l’emploi.
J'ai appris une chose dans la vie. Les promesses n'engagent que ceux qui les croient.
Émission spéciale pour la sortie du livre de Mitch Les sexes électriques