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4.16/5 (sur 174 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Louis , le 16/03/1991
Biographie :

Née le 16.03.1991, Rachel Fusco est -et a toujours été- une jeune femme de caractère. Comment la décrire ? Capricieuse, impatiente, perfectionniste, mais dotée d'une imagination sans borne, pour votre plus grand plaisir...

Elle commença à écrire vers l'âge de 12 ans. Sa scolarité, durant laquelle elle dut mettre de côté l'écriture plusieurs fois, la conforta dans l'idée que ce n'était pas qu'une « occupation », mais bel et bien une réelle passion.

Finalement diplômée en Communication, elle s'est lancée dans l’aventure merveilleuse -mais non sans embûche- d’écrire un roman, intitulé "L’éclosion d’une Mystica". Au bout de quelques mois de projets et d’avancement, elle convient qu’il s’agira là du premier tome de sa Saga : "Les neuf Gardiennes des Arts".

C'est en 2013 qu'elle allie sa plume à celle de Lisa Angelini pour son premier quatre mains, la Série "L'énigme 2+0=3".
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Chapitre 1 :
«… — ATTENDEZ !! Retenez les portes !
Je jette un œil en direction de la personne en question et place ma main devant le capteur. Le jeune homme, un carton chargé dans les bras, me rejoint en courant.
— Pfiou, merci ! soupire-t-il. On l’a échappé belle, moi et ma pile de... Oh. Bonjour.
Je relève mon regard sur lui après avoir appuyé sur le bouton « 0 ». Il me fixe, un sourcil haussé, le ton soudain intéressé :
— Une rouquine, et un sac qui a mauvaise mine : tu es certainement une Weasley !
Qu... Quoi ? Je jette un regard à l’ordinateur – dont le contenant est neuf – puis détourne instinctivement mon attention afin d’éviter de croiser ses yeux clairs.
— Je crois qu’on ne s’est jamais vus, poursuit-il.
Je souris bêtement.
— En effet.
— Et, vous êtes ?
— Pressée.
Je sors de l’ascenseur alors que les portes s’ouvrent, l’inconnu juste derrière moi. Comme je crois savoir où se trouve l’intendance, j’accélère le rythme, sans pour autant parvenir à distancer... M. Carton. Je fais volte-face pour l’affronter :
— Vous me suivez ?
Nullement impressionné, il me dépasse et continue son chemin sans me quitter des yeux.
— Non. Et toi ? Tu m’suis ?
Non ! Enfin, là, en l’occurrence, si... Mais je pouvais pas savoir qu’on allait au même endroit !
Super. Pour l’instant, c’est un sans-faute sur le barème des gaffes.
...
— Voilà... Daphnée Sanson.
Il me tend la petite plaque de couleur bronze en souriant. Je la saisis pour la détailler, un brin sceptique.
— Merci.
— Mais de rien. Et alors ?
J’affronte ses prunelles en levant un sourcil.
— Quoi ?
— Quelle Sanson vas-tu nous santer auzourd’hui ?
Incrédule, je le dévisage alors qu’il arbore un petit sourire satisfait.
Surtout, ne pas l’imiter.
Plus facile à dire qu’à faire. Je fronce les sourcils pour conserver mon sérieux.
— C’est... vraiment naze, comme blague.
— Julien Bresson, se présente-t-il fièrement en me tendant la main.
Contrairement à Fréd.»
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CHARLIE

Lorsqu’elle lève les yeux sur moi, mon sourire s’élargit de quelques millimètres de chaque côté. Le regard marron de Miss Crayon brille d’espièglerie.

— Mh non, je te présente ma grande copine : la femme invisible !

Je pose la main sur le dos de la chaise qui m’intéresse et la fait pencher de quelques centimètres.

— Oups, je dis en arborant une mine faussement affligée, on dirait que ta grande copine vient de glisser de son siège. Bon ben, puisque la place est libre...

Merde, je crois qu’on l’a perdue. Elle est déjà retournée dans son petit monde et affiche le même air concentré que cinq minutes avant que je débarque. Bah alors, on se présente pas ? Bizarrement, je me sens plus du tout motivé à finir de pirater le site de jeux en ligne pour obtenir des crédits gratuits. Dès qu’il est question de nanas, de demoiselles, de gonzesses, de chicas, j’ai tendance à me laisser déconcentrer de n’importe quoi. Question d’hormones, sûrement.
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Prologue :
Cassandra Chemin
«Mes fans chériiiiis !
Hem. Pardon. Je vois que vous êtes de retour à Paris ! Ça me fait vraiment plaisir de vous retrouver, vous savez. C’est un peu comme quand on revoit des amis après une très, très longue séparation. Une sorte de réunion d’anciens élèves, les surnoms ridicules et les anecdotes embarrassantes en moins ; bref, le kiff total. Mais assez de sentimentalisme !
Reprenons depuis le début. Je suis chez Creativ’Things depuis huit mois, période durant laquelle j’ai pu démontrer bon nombre de fois mes talents de Manager. Vous avez assisté au débarquement d’Andréa Bernardt, alias ma meilleure copine Andy ! Ne vous avais-je pas dit que le célibat d’Alexis Flaubel m’inspirait beaucoup, mh ? Il y a aussi eu l’arrivée de ma chouchoute, Daphnée Sanson. Bon, d’accord, j’ai fait une petite erreur de jugement, la concernant... Cependant, vous avez pu le constater, ça va bien mieux entre nous. Quelque temps après, l’annonce de notre conquête de la Méditerranée par la Direction ; un joyeux bordel dans les équipes, si vous voulez mon avis. Voyons, qu’est-ce que j’oublie ? Ah, le renvoi de Sylvain Delmotte – définitif, cette fois. Les problèmes d’Ophélie ainsi résolus, elle prépare son mariage avec Elsa à présent. Son sourire est revenu avec les beaux jours et, plus généralement, tout le personnel est en effervescence à cause des départs prochains des futurs sudistes...
Et si je me rappelle bien, il me semble que la dernière fois qu’on s’est croisés, vous assistiez à... Oh. Zut.
Eh oui, ma grande meringue ! C’était à ta fonte des glaces ! Tu te liquéfiais devant Anthony, ainsi que la plupart de vos amis et...
STOP ! C’est bon, je m’en souviens, maintenant. Ne vous inquiétez pas, on va y venir... En attendant, bon retour parmi nous ! »
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Wou, j'aurai tout entendu! Souriant légèrement, je tourne mon visage vers le sien et chuchote:

- ... Alors... Tu n'es pas "si" irrésistible, je ne suis pas "si" bourrée, et...

Je me retourne dans ses bras pour l'embrasser du bout des lèvres avant de poursuivre, moqueuse.

- Et pour ce qui est de te dire que c'est "vraiment ce que je veux", je crois qu'on en est pas encore au jeu des supplications...

Je lui adresse un clin d'oeil pour qu'il comprenne que je plaisante, puis reprends le baiser avec plus d'envie, repensant à ses mains sur ma peau, sa proximité, et le fait que nous soyons bel et bien seuls cette fois-ci.
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Chapitre 3 :
« …

Je souffle un bon coup et réajuste ma veste avant de passer le seuil à mon tour. Je lève alors le regard sur le seul autre occupant de la pièce et... Dites-moi que c’est une blague.
— Vous ?!
Comme les regards se posent sur moi, j’improvise en parcourant la pièce des yeux.
— Waouh... Génial, cet... espace de travail...
Mon pouls s’accélère à mesure que je me rends compte de mon ridicule. Je repose mon attention sur M. Dorelli qui paraît toujours aussi enjoué.
— Je vous présente Alexis Flaubel, chef du pôle Informatique.
Mes lèvres forment un nouveau sourire forcé, tandis que celles du rouquin dévoilent sa dentition. Il se paie ma tête !
— Bonjour.
— Mme Andréa Bernardt est la stagiaire dont je vous ai parlé. Elle sera dans votre service cette semaine.
Le directeur des Ressources Humaines se tourne ensuite vers moi pour ajouter :
— Si vous avez des questions d’ordre administratif, vous savez où me trouver. Bon séjour chez nous !
Il ressort aussitôt et referme la porte vitrée derrière lui. Qu’est-ce que je suis censée faire, là ? Me la jouer cool et décontractée ? C’est presque pire que d’être dans le service de Tellier : au moins, lui, je peux lui gueuler dessus ! Le service informatique... Il a pas dû lire mon C.V., Alfred. Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? J’ai envie de me pendre avec un câble réseau.
— Que les choses soient claires : c’est Cassandra qui m’a embarquée là-dedans.
Amusé, Alexis retire ses lunettes rectangulaires et les pose sur son bureau avant de s’y accouder…»
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Je lui rends son sourire, lui répondant mentalement : tu dis non maintenant mais bientôt, tes lèvres ne formeront plus que le mot "oui". Ouais, on m'a déjà dit que j'étais grave prétentieux.
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Chapitre 3 :

« — J’arrive pas à le croire.
Je me déride enfin.
— À qui ai-je l’honneur ?
Il n’a toujours pas bougé, et me fixe avec une animosité sans pareille. Je crois que je ne vais pas rester calme très longtemps...
— Anthony Tellier. Et vous êtes ?


— Dans mon bureau, et je vous prierais de toquer la prochaine fois.
Je contourne mon secrétaire pour lui tendre la main, il hésite avant de la serrer vigoureusement. Il veut quoi là, me briser le poignet ? Je feins l’indifférence en répondant :
— Cassandra Chemin.
— Vous postulez pour être le nouveau Manager ? continue-t-il en me lâchant.
— La nouvelle Manager, oui...
— Désolé pour vous, mais je pense avoir le poste. Je ne sais pas pourquoi on vous a emmenée ici, ça doit être une erreur.
— Je vous arrête tout de suite, M. Tellier, il n’y a aucune erreur. J’ai signé mon contrat ce matin même.
Je suis à nouveau mitraillée par ses pupilles entourées d’iris sûrement plus sombres que la normale. Il jette un œil aux dossiers posés sur mon bureau et réprime ce que je devine être une grossièreté. Bizarrement, je me sens gonflée à bloc. Sa colère me revitalise. J’ai conscience que ma seule arme ici est mon répondant, mais je ne suis pas en reste de ce côté-là...
— Cinq, soupire-t-il.
— Je vous demande pardon ?
— Cinq ! Ça fait »
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Chapitre 3 :
«… — Enfin seuls...
Des sueurs froides descendent le long de ma nuque. Il prend place à ma droite, accoudé au-dessus du vide, tandis que je me redresse.
— C’est une sacrée, la petite nouvelle...
— Laissez-la tranquille.
— Sinon, quoi ? ricane-t-il.
Reposant son attention sur moi, il se tourne à demi pour mieux me détailler.
— Tu as changé. En bien ou en mal, je n’sais pas encore, mais j’ai hâte de le découvrir par moi-même.
Son sourire ne dissimule rien du plaisir qu’il éprouve. Pour quelle raison, exactement ? Son retour, le fait d’avoir à nouveau accès à ses jouets ?
— On va devoir faire équipe, Ophélie. PerriScoop est un dossier compliqué, qui nous demandera beaucoup de travail.
Sylvain se rapproche de moi et je me fige, tétanisée alors qu’il remet une mèche de cheveux derrière mon oreille. Mes jambes refusent de m’obéir, je le regarde donc simplement en dissimulant autant que possible mon anxiété quand il ajoute tout bas :
— Et je me fais une joie de passer tout ce temps avec toi...
Il s’écarte et me quitte aussi vite qu’il est venu ; je reprends mon souffle, le cœur battant trop fort. C’est un cauchemar... Mes nausées reviennent.
Ah, parce que tu pensais vraiment que c’était les hormones ?
J’en... Peut-être.
...»
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Chapitre 4 :
« Silence de plusieurs secondes.
— D’accord. Bien que cela vous surprenne, je souhaite que nous nous appelions par nos prénoms. Vous constituez deux services, mais nous formons une même équipe...
— Je refuse qu’on me tutoie, me coupe Tellier. Nous sommes collègues, pas copains de classe !
Ça m’aurait étonnée qu’il ne l’ouvre pas c’lui-là. Je croise mes bras et reprends mon explication.
— Il ne s’agit pas de tutoiement... J’ai déjà entendu parler de vos chamailleries dignes des cours de maternelles, alors n’essayez pas de jouer aux élèves modèles à présent.
Je fixe tour à tour Anthony et Sylvain.
— Mais peut-être devrais-je organiser un séjour dans un de ces camps militaires... Un sergent saura mieux que moi vous ré-enseigner la stratégie d’entreprise et l’esprit d’équipe. C’est très à la mode, vous savez. Ça permet de motiver à nouveau les troupes ! Ça vous dirait ?
Mon sourire trahit ma satisfaction de les voir aussi paniqués à cette idée. Seuls Tellier et Delmotte me paraissent prêts à cette éventualité, sans doute pour se prouver l’un à l’autre leurs capacités respectives. Deux coqs dans la basse-cour.»

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Notre baiser se prolonge encore et encore, puis prend fin dans un sourire. Je dégage mes cheveux de mes épaules avant de lui en voler un autre, le fixe ensuite malicieusement. Je n’ai pas envie de parler. On est bien là, et le plaisir circule dans mes veines comme la plus délicieuse des drogues. Il m’allonge sous lui en m’embrassant à nouveau ; je ferme les yeux en savourant, mon rythme cardiaque freinant sa course.
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