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sur 154 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La poursuite de l'amour, c'est le destin de Linda, un des nombreux enfants de la famille Radlett, une famille aristocratique de province, fortunée, excentrique et fantasque, qui est relaté par sa cousine Fanny, du même âge. Autant Fanny est raisonnable autant Linda est irréfléchie, exaltée, fonçant tête baissée vers ce qu'elle s'imagine être la vie et notamment l'amour...Elle va donc s'amouracher du premier venu, Tony, un anglais bon teint qu'elle pense plein d'esprit, léger et qui tourne vite ennuyeux et sérieux. Encore mariée, elle jette son dévolu sur un militant communiste anglais, Christian, qui l'emmène jusqu'à Perpignan où elle le seconde dans les camps de réfugiés espagnols. Réalisant qu'elle compte moins que les causes nobles que défend son révolutionnaire de mari, elle décide de rentrer en Angleterre en passant par Paris...où elle rencontre un duc français...qui va l'entretenir comme une cocotte et dont elle apprendra un peu tard qu'il est marié.

C'est une série d'aventures et surtout de déconvenues pour la pauvre Linda, qui, quelque part, le cherche bien : capricieuse, égocentrique, fantasque, elle n'en fait qu'à sa tête et se lance dans la vie et dans ses amours avec dilettantisme, beaucoup d'illusions et peu de bonheur.
J'ai été déçue par ce roman paru en 1945, surtout par le caractère absolument insupportable de l'héroïne Linda, dont le portrait se dessine peu à peu, coquette, superficielle, dilettante et tête à claques...Le sujet pouvait être intéressant, une miss catastrophe qui s'en sort toujours au final, une description de l'aristocratie anglaise mais le ton superficiel, la succession d'aventures sentimentales, et quelques problèmes de traduction ont eu raison de mon intérêt pour ce roman, même quelques passages souvent très drôles n'ont pas suffi à sauver l'ensemble du roman.
J'avais été séduite par Highland Fling, je reste sur ma faim avec la poursuite de l'amour...
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J'avoue ne pas comprendre pourquoi tout le monde couvre d'éloges ce roman, que je n'ai trouvé ni incisif ni drôle - bien au contraire. Certes, le début, qui décrit l'enfance et l'adolescence de deux cousines dans une famille de l'aristocratie anglaise, m'avait quelque peu accrochée. Mais très vite, la narration se centre sur Linda, personnage présenté comme anti-conformiste et que, pour ma part, j'ai trouvé d'un conformisme écoeurant. Linda ne peut pas vivre sans homme, elle choisit absolument n'importe qui pour tomber amoureuse et tombe - forcément - mal à chaque fois. Enfin elle rencontre celui qu'elle considère comme le grand amour de sa vie et qui n'est autre que le premier venu - riche, tout de même - qui lui parle un peu gentiment, rencontré dans un aéroport (ou dans une gare, je ne sais plus) juste après une énième rupture.
L'anti-conformisme de Linda et sa recherche de l'épanouissement personnel vont donc consister à passer à sa vie à attendre cet homme, qui ne l'aime pas et la traite en objet sexuel, en vivant à ses crochets, dans le luxe. Et, hourra, juste avant d'aller mourir à la guerre, il lui laissera entendre qu'il l'a toujours aimée.
Je n'ai pas très bien saisi en quoi se manquer de respect au point de s'étaler comme une carpette devant la personne qu'on aime pouvait constituer une preuve d'accomplissement, amoureux ou autre... Je crois que je suis à mille lieues de la vision de la vie et de l'amour de Nancy Mitford et que je suis incapable de la comprendre. Tout ce que j'ai vu là-dedans, c'est pas mal de misogynie.


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Assez mauvaise surprise pour moi sur ce livre. le résumé, bien que très court, semblait assez prometteur, mais alors à la lecture que de déceptions...La narratrice est fade au possible, mais bon comme elle raconte l'histoire de sa cousine passe encore...Mais justement c'est histoire et d'un ennui...Enfin soyons relatifs, un ennui à notre époque, j'ose imaginer les réactions à la sortie du livre en 45. Bref à ces deux points noirs on ajoute un style (ou une traduction) un peu lourd, et on arrive à une lectrice pas franchement convaincue...
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Peut-être que je n'étais pas dans l'état idéal pour lire ce livre (parce que nous sommes en train de rénover notre maison), mais c'était tellement décevant que j'en ai à peine lu 100 pages. Il a le ton d'une histoire de passage à l'âge adulte, se déroulant dans un riche milieu aristocratique en Angleterre dans l'entre-deux-guerres. A travers les yeux de la jeune Fanny, une parente livrée à elle-même par ses parents, on se fait une image de la richesse, de nombreuses parties de chasse, et de personnages farfelus, mais aussi de la part nécessaire de malheur (notamment via la nièce Linda). Je remarquais le ton cynique et sarcastique avec lequel l'aristocratie britannique est dépeinte, mais cela ne m'a pas du tout captivé. J'ai même trouvé le manque presque total de focus sociale frappant et décevant.
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Je ne connaissais pas cette auteure. le résumé m'a paru bien attrayant mais malheureusement je n'ai pas réussi à accrocher à son style lourd et apprêté. Je pensais découvrir la vie de l'aristocratie à cette époque, elle était peut être décrite mais c'était ennuyeux, lent. Une vraie déception pour moi. Je n'ai pas réussi davantage à m'attacher aux personnages et n'ai pas été davantage happée par l'histoire plate...
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lecture à compléter par le portrait des "extravagantes soeurs Mitford" de Annick le Floc'hmoan, pour encore mieux comprendre pourquoi c'est un bon livre, et non juste une distraction pour l'auteur, qsui critique là son propre milieu. Cette époque est tellement loin de nous qu'il est difficile de concevoir l'incroyable pastiche, et le scandale d'écrire tout cela à l'époque.
On peut cependant préférer Somerset Maugham
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Je n'ai pas totalement accroché à cette histoire car je m'attendais à un style plus proche de celui de Vita Sackville West c'est à dire à la fois plus caustique et drôle. Un peu déçue
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