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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans ce tome 8 la Bataille de Dordray atteint son point culminant : c'est le duel Guts / Boscone qui décidera de la victoire !
Privé de monture et d'arme par son puissant adversaire, Guts attend avec fatalisme l'ultime charge quand une épée à deux mains kushan se plante à ses pieds. C'est d'instinct qui la saisit et se jette sur Boscone…
Guts se demandera toujours : qui ? le lecteur qui connaît la réponse se demandera toujours : pourquoi ? ^^
Parmi les Apôtres, Zodd l'Immortel a toujours été une figure à part : là où ses pairs se complaisent dans l'assouvissement de leurs bas-instincts qui flattent leurs egos d'homines crevarices, lui s'est astreint à un code d'honneur inspiré du bushido. Zodd recherche les adversaires puissants qui lui offriront de beaux combats, et plus que tout l'adversaire le plus puissant qui l'obligera à aller au-delà de ses limites pour remporter la victoire… Je ne vous cache que j'ai grand hâte de voir Kentaro Miura nous conter sa véritable histoire ! ^^

C'est l'heure des récompenses pour nos vaillants héros : Griffith est nommé général, la troupe du Faucon est rebaptisée Ordre du Phénix Blanc, et tout son l'état-major est anobli avec terres et titres ! C'est intolérable pour la vieille garde qui ne peut supporter qu'un roturier reçoive autant d'honneur… Et au moment de son triomphe, Griffith s'effondre empoisonné ! le parti anti Griffith mené par la reine, ancienne amante du défunt Julius, jubile…


Beaucoup de bons dialogues ensuite avec Guts tentant d'expliquer à ses camarades désormais anoblis les raisons de son départ de la troupe du Faucon. Griffith qui le considère comme sa chose ne compte par le laisser partir à si bon compte : si Guts veut reprendre sa liberté, il devra la conquérir à la pointe de son épée… Mais l'échange ne dure qu'une seule passe et Guts l'emporte haute la main. Il peut enfin voler de ses propres ailes, et part en voyage forger ses compétences martiales, réaliser son rêve et devenir l'égal de Griffith…

Nous sommes à 3 tomes de l'Occultation !
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Tome 8
Et voilà dans ce gigantesque flashback Guts quitte la troupe. Il reprend sa liberté, il veut devenir par lui-même, dans un monde qui ne t'autorise à n'être qu'un maitre ou un valet, Guts dit « Non ».
C'est dans ce tome que l'écart se montre le plus important entre Guts et Griffith. C'est ici aussi le rendez-vous manqué tragique avec Casca.
Le dessin et la mise en page servent clairement le sens du tragique.
Ma lecture parallèle en journée est « L'inconsolable » d'André Comte-Sponville. D'étranges correspondances apparaissent entre l'idéal esthétique du philosophe et la quête de Guts : « que puis-je vouloir pour moi ? »
Se dessine alors une conception d'un réel bien flou où l'inconnaissable prend un volume presque palpable.
J'adore lire Berserk, le matin en me levant après avancé dans la bible catholique (actuellement la deuxième lettre au corinthien ou Paul est en plainte. Une lettre bien curieuse).
La magie de la lecture !

Lien : https://tsuvadra.blog/2018/0..
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Un tome que je trouve particulier et très bon. La prise de Dordray continue et Guts fait face à un humain qui lui donne du fil à retordre, brisant son épée. Cependant, il recevra une aide inattendue : Zodd lui envoie une arme de loin permettant à Guts d'achever le général ennemi. Une aide inattendue certes mais que je comprends comme étant la volonté de Zodd d'avoir des adversaires qui lui tiennent tête. Guts en fait partie et il lui serai dommage qu'il meurt à cause d'une épée trop usé. Casca, quant à elle, prend la forteresse. L'ennemi est vaincu, Midland remporte la guerre de cent ans grâce à la troupe du faucon.

Les honneurs sont accordés aux officiers de la troupe du faucon, mais une nouvelle tentative d'assassinat contre Griffith est fomenté et cette fois dirigé par la reine. Mais notre brillant général fera échouer ce plan, profitant de l'occasion pour brûler la reine ainsi que tous les partisans qui sont contre son ascension. La voie est dégagée, son rêve n'est plus qu'à deux doigts de se réaliser.

Vient enfin le moment où Guts s'en va. Ses compagnons le rattrapent et essaie de le retenir, notamment Casca. On a là un joli moment où Guts explique les raisons de son départ : il veut être l'égal de Griffith, être son ami. C'est là que l'on voit que Miura n'est pas seulement bon dans les scènes de bataille mais aussi dans l'écriture qui est bien plus profonde que l'on pourrait croire en abordant cette série pour la première fois.

Le dernier rempart à la liberté de Guts arrive à la fin de ce tome : Griffith refuse qu'il parte et dégaine son arme, "ce que l'on perd par l'épée, on doit le reprendre par l'épée". La boucle est bouclée. Cependant, cette fois Guts aura le dessus et gagnera ainsi sa liberté.

Je pense ne pas avoir tout à fait compris les intentions de Griffith. Pourquoi refuse t'il que Guts partent ? Une envie de dominer trop forte ? La peur de perdre un homme qui d'une certaine manière le fascine ? Ou juste perdre son chien fou ?

Néanmoins j'aimerai m'arrêter sur la double page 200 201. Je surinterprète peut être mais j'ai trouvé la composition intéressante. Guts et Griffith se font face l'épée au clair. le premier est à droite, le seconde à gauche. En arrière plan de la page de Guts, une ville fortifiée, pleine de rempart, représentant l'entrave de Guts. Pour Griffith, un paysage où les constructions humaines se résume à une tour et un village que l'on voit à peine. le soleil est du côté de Guts, alors que Griffith est enfermé par un arbre et trois arbustes. Cette scène résume tout je trouve. Guts est entravé et tente de gagner sa liberté, le soleil est de son côté montrant sa réussite certaine, il veut traverser cette page pour rejoindre l'arrière plan de Griffith qui est la liberté. D'ailleurs il regarde à gauche, là où l'on tourne la page pour lire la suite du manga, comme pour nous dire que de toute façon il ira de ce côté. Griffith l'en empêche, lui promettant un enfermenant s'il perd, représenté par les arbustes qui cache une partie de l'arrière plan.

Ce tome représente l'art de Miura : savoir dessiner des combats dynamiques et violent, des scènes en paysages fourmillant de détails, faire des compositions intéressantes et justes ; mais aussi être capable de nous proposer autre chose que de l'horreur et du macabre avec une écriture soignée, profonde, touchante même.
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Je lis Berserk sur le tard, en effet, j'ai commencé à lire cette oeuvre seulement après la mort de Kentaro Miura.

Paradoxalement, c'est la mort de l'auteur qui m'a donné envie de découvrir son oeuvre, mais cela m'a aussi fait hésiter par le fait qu'il n'y aurait peut être jamais de fin.

Si je suis encore loin d'avoir lu tous les tomes disponibles, pour le moment je n'ai aucun regrets à m'être lancé dans cette lecture.

En effet, l'arc de l'Age d'or est si bon qu'il justifie à lui seul de lire se magnifique manga.
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