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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dragon Head est un titre que j'avais essayé de lire une première fois à sa sortie au début des années 2000, puis une deuxième fois lors de sa réédition en 2010. Les deux fois, je n'avais pas été emportée par l'histoire que je trouvais trop anxiogène. Quelques années plus tard, j'ai muri, j'ai aussi regardé plus de médiums où l'on pouvait retrouver ce type d'ambiance et donc mon avis a complètement changé.

Dragon Head est un titre à la croisée des chemins, il mélange ambiance horrifique, film catastrophe, survival et thriller. Dès les premières pages, on est plongé dans le cauchemar bien réel que va vivre le jeune Téru alors qu'il est juste parti en voyage scolaire. Comme nous, sans rien comprendre, il va se réveiller seul au milieu d'une marée de cadavre après que leur train ait eu un accident.

Tout le talent de l'auteur tient ensuite dans la construction de son récit. On vit les aventures de Téru avec lui, presque caméra à l'épaule comme dans le Projet Blairwitch. du coup, on sent monter notre peur et notre angoisse avec lui. On le voit aussi faire preuve d'héroïsme en luttant contre celle-ci pour se bouger et avancer. Téru est un garçon banal au final, mais qui trouve des ressources insoupçonnées en lui, ce qui ajoute une petite dose de survival bienvenue à l'histoire qui sinon serait par trop effrayante et étouffante.

D'ailleurs peu à peu, le mangaka a également la bonne idée de faire évoluer son histoire, ajoutant des personnages, montrant des nouveaux lieux, ce qui n'a rien d'aisé dans un tel vase clos. C'est en cela que je trouve celui-ci très astucieux. On sent qu'il maîtrise à merveille son récit et par là même l'ambiance qu'il veut poser, jouant parfaitement avec nos nerfs. Il y a l'angoisse de se retrouver dans une situation aussi stressante (accident, noir, coincé), de ne rien savoir ou que des bribes qu'on découvre au fil des pages, mais aussi celle qu'ajoute certains personnages (Nobuo a tout du futur psychopathe, Ako pourrait vite tomber dans l'hystérie…). Cela donne une dimension vraiment très humaine au récit.

Ainsi Minetaro Mochizuki aime jouer avec nos peurs. Il contrôle parfaitement celles-ci, notamment grâce à un dessin sombre à souhait où l'horreur est omniprésente et où la lumière est rare mais très significative, rassurant parfois ou rajoutant encore de l'angoisse à d'autres moments. C'est intelligent et captivant. On sent parfaitement l'influence de Junji Itô et d'autres mangakas spécialisés dans le domaine de l'horreur.

Ce premier tome reste une vaste introduction. On y vit ensemble l'horrible accident qui arrive à ces adolescents. On subit leurs angoisses, leurs peurs qui nous frappent de plein fouet. Et on s'interroge comme eux sur ce qui est arrivé et sur comment ça va pouvoir évoluer. Ça donne diablement envie de se jeter sur la suite pour avoir des réponses tant c'est intriguant.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Je découvre cette série de 10 tomes, Dragon Head, et le premier tome m'a bien plu.

3 jeunes adolescents vont se retrouver rescapés d'un accident de train lors d'un voyage scolaire. Si le premier personnage que l'on rencontre, Teru, va essayer d'avancer et de survivre, un autre de ses camarades va devenir de plus en plus inquiétant. Et la 3ème camarade est bien mal en point physiquement. Voilà pour le charmant programme de ce premier tome.

J'ai bien aimé ce démarrage, l'ambiance est inquiétante et l'on se sent enfermé dans ce tunnel avec les protagonistes. La psychologie des personnages semble avoir une place importante et je me demande quelle va être la suite pour les 3 collégiens. Affaire à suivre.
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Dragonhead est le premier manga que j'ai suivi. J'avais bien lu l'un ou l'autre recueil d'Osamu Tezuka mais je n'avais jamais encore entalé une série.
A l'époque, j'avais été scotché par ce récit claustrophobique à souhait.
En quelques pages, le décor est planté. Un train rempli d'étudiants de retour d'un voyage scolaire s'engouffre dans un tunnel. Un grand choc, le train déraille.
Il semble n'y avoir qu'un survivant. Téru se retrouve entouré de cadavres. Il découvre rapidement que les 2 accès du tunnel sont obstrués. C'est le point de départ d'un récit dense et riche en tension.
Il est amusant de considérer ce titre en le comparant avec l'excellent Chiisakobé qui a offert à son auteur la reconnaissance critique et populaire. Si Chiisakobé est un récit intimiste qui se démarque par un sens aigu de la mise en scène, Dragonhead reste un titre plus classique dans sa conception. Il reste malgré tout de très belle scènes qui jouent à merveille du sentiment d'oppression et d'angoisse généré par l'obscurité. Efficace et poprté par un concept fort.
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À la fois sombre, inquiétante et mystérieuse... Minetaro Mochizuki a tous les ingrédients en main pour faire de Dragon Head une série de manga à la fois captivante et dérangeante !

Ce premier tome en huis-clos nous plonge dans la lourdeur étouffante d'un tunnel juste après le déraillement d'un train. Des dizaines de corps jonchent les carcasses des wagons. Seuls trois survivants arrivent à s'extirper des décombres. On découvre aux côté de Téru, Nobuo et Ako l'horreur de la situation, la terreur de se retrouver piégés et leur impuissance à trouver une solution pour s'en sortir.
J'ai beaucoup aimé découvrir le ton très noir du récit, agrémenté de cet aspect très inquiétant lié à l'inconnu d'un lieu, d'une situation, de l'attitude à adopter. La montée de la folie chez un des personnages apporte une dimension encore plus effrayante à l'histoire. Il est fascinant d'observer les personnages se battre pour leur survie, entre eux et contre leurs démons.

Un premier tome captivant avec un style obscure, gore et mystérieux qui intrigue et fait froid dans le dos. J'ai hâte d'attaquer la suite.
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Dragon Head nous offre un scénario catastrophe prenant et inquiétant, où on en vient à se demander: "Et moi? que ferais je dans leur situation?" L'auteur parvient habilement à communiquer au lecteur les sentiments de ses personnages: angoisses, folie, cruauté... Les dessins y contribuent d'ailleurs pour beaucoup, malgré leur manque d'esthétisme.
Impossible de sortir indemne de cette lutte pour la survie...
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Cette critique est réalisée dans le cadre de l'opération Masse Critique.

Autant par son trait que par son histoire et son ambiance, Dragon Head est un grand manga. Une histoire universelle, bien menée et tellement, tellement réaliste. C'est l'horreur qui s'immisce dans le quotidien. Un voyage en train qui tourne mal. Âmes sensibles s'abstenir. Graphiquement très réussi, d'un grand maîtrise dans le dessin, Dragon Head nous plonge sans préambule dans un cauchemar dont ses personnages ne ressortiront pas indemnes. Un huis clos glaçant, une ambiance de fin du monde qui nous renvoie à nos peurs les plus profondes : à l'obscurité, à l'enfermement, au contact de la mort. Sans rien caché, le manga joue très bien de l'ombre et de la lumière. Il montre tout, le sang, la mort mais demeure baigné dans cette obscurité, impénétrable et étouffante, qui domine l'oeuvre d'un bout à l'autre.
Suite au déraillement de leur train en plein milieu d'un tunnel, trois adolescents, seuls survivants de la catastrophe, se retrouvent enterrés vivants et chacun sombre peu à peu. Au point que ce n'est plus tellement cet amoncellement de cadavres qui glace le lecteur mais bien cette tension, toujours croissante, entre ces adolescents, tellement différents, livrés à eux-mêmes et qui vont s'affronter, se déchirer.



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C'était très intéressant !
Les premières pages couleurs m'ont mise dedans directement. le style graphique est sympa et colle parfaitement avec l'horreur de la situation. L'ensemble est bien scénarisé. L'intrigue en elle-même est prenante et soulève pas mal de question, dont on a peu de réponse pour le moment.
Il ne se passe pas énormément de choses, et pourtant il s'en passe quand même beaucoup, et on a l'impression d'avoir besoin de temps pour assimiler, comme le héros.
Celui-ci est plutôt accrocheur, et c'est aussi le genre auquel on peut s'identifier. Concernant Nobuo, on a là un vrai psychopathe en puissance, ça promet !
En bref, c'est prometteur et j'ai hâte de lire la suite.

OK Tier.
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Un excellent premier tome, où l'on se retrouve directement dans un huis clos passionnant en compagnie de trois collégiens, Téru, Nobuo et Ako, seuls rescapés du terrible accident de train. L'ambiance et tendue et pesante et une fois le premier choc de l'accident passé, c'est
l'instinct animal de survie qui va prendre le dessus.

Enfermés dans un tunnel, Téru, Nobuo et Ako plongent le lecteur dans un récit plutôt claustrophobe. C'est dans cet environnement restreint que Mochizuki parvient à développer de façon brillante la psychologie des personnages et les différents comportements de l'être humain en situation de danger extrême.

Si tout comme "Gen d'Hiroshima", "Dragon Head" est une histoire post-apocalyptique, ça force réside surtout dans l'ambiance oppressante qu'elle dégage, dans cette analyse poussée de la peur, une peur que Mochizuki exploite à merveille dans cet environnement sombre et terrifiant.

Le dessin de Mochizuki ne fait pas dans l'esthétisme mais dans l'efficacité et se concentre sur les yeux des personnages à l'aide de gros plans. Des yeux qui scrutent l'obscurité à la recherche du danger, des yeux qui transpirent la peur ou trahissent la folie.

Claustrophobe, peur du noir, pétrifié par l'apocalypse ou effrayé par la mort en général ..., "Dragon Head" est là pour vous servir.
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