Elle vit dans l'ombre, la petite Léa. Alors, pas tous les jours, car elle a une vraie vie de petite fille avec sa jeune et jolie maman, il y a l'école, les copines... Et puis un papa, bien plus vieux que les autres papas, et qu'elle ne voit qu'une fois par semaine, pour aller au musée souvent ; un papa qui offre des livres, mais pas sa présence. Plus grande elle va comprendre qu'il a une autre famille, un autre enfant. Et ce demi-frère inconnu, elle rêvera de le rencontrer, dans une quête qui serre le coeur.
Le trait est fin et délicat, avec un peu des visages de smileys, et un art du petit détail : une clé... une paire de chaussures... une tasse de café... du noir et blanc très expressif.
Challenge Bande dessinée 2022
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C'est l'histoire d'une petite fille qui aime et admire son père, un père souvent absent... et pour cause, elle est son 'autre enfant' l'enfant secrète, la fille de l'"autre femme."
C'est une BD attendrissante et gentille, pleine de bons sentiments dont on sent qu'elle est l'exutoire de son auteure.
Ca se lit facilement et c'est agréable à découvrir même si je suis moins convaincue par la fin qui est trop rapide et moins convaincante que le reste de l'histoire.
Le dessin est très enfantin mais efficace et sert parfaitement le propos.
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Une bande-dessinée en douceur et en retenue autour de la figure du père. Fille de l'amour ayant vite appris à ne rien exiger de son père et de sa situation familiale atypique, Léa est une petite fille que l'on verra grandir à travers sa recherche d'identité. Frustrée qu'on lui refuse l'accès à un demi-frère fantasmé, Léa laisse libre cours à son imagination sans penser que le malheur frappera bientôt à sa porte. Car sans père, comment appréhender, rencontrer ou même reconnaître ce frère qui n'est finalement qu'un étranger ?
Un propos sensible lié à un style graphique simple mais qui sert bien le contenu. Une jolie proposition !
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Coucou tout le monde, je vous présente ma première lecture de ce dernier week-end d'août.
Léa est une enfant fascinée par son père. Bien qu'elle l'attente souvent. Une heure… Deux heures… Néanmoins, dès qu'elle le voit, la joie se lit sur son visage.
Avec lui, le temps de quelques heures, elle visite, elle découvre, elle emmagasine tout un tas d'informations.
Mais il ne reste jamais longtemps. Elle vit avec sa ma mère dans l'espoir de vite le revoir.
A l'école, les autres élèves ont bien remarqué que son père est bien plus vieux que sa mère et que leurs propres parents. Léa met de côté les critiques. Elle aime son père et c'est ce qui l'importe.
Un jour, tout va basculer dans la tête de Léa. Les secrets font mûrir, font réfléchir.
Ce graphique noir met en lumière et non dans l'ombre ce que les enfants peuvent ressentir face aux comportements des adultes, aux non-dits, à la jalousie etc.
Délicatesse est le terme le plus approprié pour ce graphique !
Vous connaissez ? Je vous le recommande, il est parfait pour se détendre entre deux lectures !
Bon samedi 🤍
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(LX971) Un vrai coup de coeur pour cet album. Un récit touchant où l'auteure sait si bien naviguer entre légèreté et émotion. le trait est délicat et expressif avec une économie de moyens que je trouve, personnellement, assez remarquable. Mon seul bémol est pour la couverture qui me semble en dedans par rapport au reste ; j'aurais par ex préféré la première planche qui ouvre l'album avec cette petite fille recroquevillée qui attend la venue de son père dont l'ombre plane... J'espère que cet album, simple et concis, pourra trouver sa place dans la sélection du Prix, plutôt niveau lycée.
(SC971) Un album autobiographique très touchant et très sobre, très juste aussi dans l'expression des sentiments ; on touche à l'intime mais on le fait avec pudeur. Oui aussi pour moi niveau lycéeµ
(IK971) Album sensible et délicat sur un sujet (la double vie d'un père) et le ressenti de sa fille qu'il traite de manière simple et efficace. Le graphisme en noir et blanc souligne le propos et l'accompagne avec sobriété et délicatesse. Je pense que cela peut toucher nos adolescents. Oui pour le Prix.
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C’est une double histoire d’Amour, avec un grand A. L’amour d’une fille pour son papa, qu’elle adore même s’il est plus vieux que les papas de ses copines, et l’amour d’un homme pour une fille et sa maman, même s’il a peu de temps à leur consacrer. C’est aussi une histoire de double vie, de mensonges et de non-dits. Mais c’est surtout une très belle histoire.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Une chouette chronique familiale qui donne le goût de repasser par le Louvre ou de se perdre dans la Grande galerie de l’évolution. En fait, cette bande dessinée ne raconte-t-elle pas justement l’histoire d’une gamine perdue dans les mystères de sa propre évolution ?
Lire la critique sur le site : BDGest
Sous une couverture sobre et particulièrement soignée au toucher, cet album noir et blanc est pertinent et sensible. Le dessin, au trait fin et jouant sur les ombres, n’est pas très original mais les codes de la narration, très bien maîtrisés, amènent avec économie là où se trouve la vérité : dans le cœur d’une enfant qui aime et est aimée par un père absent.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Quand il a su que je t'attendais, il a voulu te nommer "Léna". Tu me connais, j'ai pris Léa pour avoir le dernier mot. Après ton arrivée, je lui ai demandé pourquoi il avait tant tenu à ce prénom. Il m'a répondu qu'en latin, ça voulait dire "Éclat de soleil" parce qu'il savait que tu allais illuminer notre vie ! Tu vois, ce n'est pas toi qui étais dans son ombre... C'est lui qui était dans ta lumière !
Comment autant de vases antiques ont pu être retrouvés intacts, alors que la plupart de mes jouets ne tiennent pas plus d'un mois ?
Ce n'est pas toi qui était dans son ombre, c'est lui qui était dans ta lumière.
Marie-Anne Mohanna - Dans son ombre