Et je me désole de ce que la pensée philosophique occidentale, en particulier, survalorise le travail intellectuel au détriment de la dimension charnelle de notre être. Car le travail du corps est une ascèse qui, si elle n'est pas considérée comme une fin en soi, si elle ne se résume pas à une obsession du physique plutôt que du corps, conduit vers le Beau. Non exclusivement au sens esthétique du terme, mais au sens d'une forme de grâce.
L'Édito de Virginie Larousse
Une spiritualité bien comprise ne peut donc faire l'économie d'un travail sur notre enveloppe charnelle, l'être humain étant par nature corps ET âme. Ce corps définit une grande partie de notre identité. Il est ce qui s'impose d'emblée à autrui - lequel, dans la plupart des cas, ne découvrira notre âme que dans un second temps.
L'Édito de Virginie Larousse
Qu'il exulte ou qu'il se rappelle douloureusement à nous, notre corps est une oeuvre d'art, l'écrin de notre âme. Aussi la voie spirituelle est-elle l'art de la conjugaison, de l'équilibre et du juste milieu.
L'Édito de Virginie Larousse