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EAN : 9782896442058
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4.14/5   14 notes
Résumé :
Abandonné à sa naissance en 1882 et recueilli par la maîtresse de piano du village, Jean-Baptiste Rouet ne profitera que quelques années de sa mère adoptive qui, hélas! décède prématurément. Passant de l'orphelinat à des maisons d'accueil, il subira de multiples déboires. Débardeur à Montréal, il fait la connaissance de Mignonne Turin, fille de notaire, qu'il épousera en 1903 malgré le mépris de son beau-père. Soutenu par l'amour de sa femme et des enfants qui viend... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Denis Monette est l'un des écrivains qui dépeint le mieux l'histoire des Québécois/ « Canadiens français » du siècle dernier. Ce roman témoigne de la dure réalité dans laquelle les personnages doivent vivre. Cet ouvrage m'a réellement touché, particulièrement dans les dernières pages.
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tout ces livres me passionne , des les premieres pages il vient nous chercher
M. Monette est a mon avis un tres bon auteurs Québecois , et, je recommande ces livres a tous ceux qui aime la lecture, vous ne serez pas déçu,
lucie
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Très bon roman d'époque
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
J’ai encore, au fond du cœur, le souvenir de Ross, le seul homme que j’ai aimé. Je sais ce que tu vas penser, mais laisse-moi ajouter que je vais toujours l’aimer malgré ce qui est arrivé. J’étais au courant pour Thomas et lui, aussi bien te le dire maintenant, je les avais même surpris quand le jeune habitait avec nous. Je n’étais pas naïve, tu sais, mais j’ai joué le jeu pour que mon mari ne soit pas montré du doigt. J’ai vécu de beaux jours et de merveilleuses nuits avec Ross… Jusqu’à ce que Tom arrive. Mais ce que j’ai vécu ne s’oublie pas. Je l’ai aimé comme une damnée et je l’aime encore. Je vais l’aimer jusqu’au dernier jour de ma vie et aucun autre homme ne prendra sa place dans mon lit. Il était si beau, si grand, si ardent… Il sentait si bon, ses dents étaient si blanches, ses bras si musclés…
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En plus de la guerre mondiale avec ses bombes qui pleuvaient encore, une autre crainte s’était emparée du monde entier: la grippe espagnole. Son surnom venait du fait que seule l’Espagne, non impliquée dans la guerre qui sévissait, pouvait publier librement les informations relatives à cette pandémie. Le «virus père» ne fut identifié qu’à partir d’avril 1918, alors qu’il avait probablement sévi en Chine dès décembre 1917. À Seattle, aux États-Unis, on ne laissait pas monter dans les tramways les passagers non munis d’un masque. Une grippe sournoise et mortelle qui faisait des ravages sur son passage. En France, des soldats en mouraient avant même de se rendre au combat, ce qui affaiblissait de beaucoup les troupes.
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On m’a emmené au poste et là, découvrant les sardines et le petit pain, on me fit admettre que je les avais volés et on me jeta en prison. Comme le dernier des malfaiteurs! Je pleurais, je leur disais que j’avais faim, que j’étais pas un voleur, mais, sans personne pour me défendre, orphelin en plus, on m’enferma durant deux jours dans une cellule, dans le même recoin que les contrebandiers, les criminels, les tueurs à gages et les fraudeurs. Mais on m’a donné au moins à manger. C’était infect, mais j’avais enfin le ventre plein. En sortant, on m’a dit de faire du vent, de quitter Vancouver, de retourner d’où je venais, mais je n’en ai rien fait.
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On allait jusqu’à dire que les jeunes hommes et jeunes filles auraient toujours le microbe sur les lèvres. Ce qui fit peur et qui eut pour effet de ralentir les ardeurs de certains garçons repoussés par les filles. Elles craignaient les démangeaisons que laissait ce virus coupable. Ce qui avait fait dire à Pit, après l’éloquent discours de son père: «Ben, voyons donc! Comme si un baiser pouvait donner une infection de la sorte!» L’écoutant tout en desservant la table, Alice lui répondit, de façon à ce que tous l’entendent: «Ça doit pas arriver quand on embrasse juste sa femme!»
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Vingt ans, toutes ses dents, propre, honnête, mais débardeur de métier et sans famille, il n’était guère dans la mire du fier notaire quand vint le temps de marier sa fille. Honoré Turin aurait tant souhaité que sa douce Mignonne épouse un médecin, un maître d’école ou un avocat. Les prétendants de ce calibre ne manquaient pas, mais c’est sur Jean-Baptiste que la tendre jeune fille avait jeté son dévolu. Que sur lui, aucun autre! Au grand désespoir de son père qui, devant son flot de larmes, avait fini par accepter cette union qui ne lui plaisait guère.
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Videos de Denis Monette (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Denis Monette
Anne-Laure Bondoux nous parle de son nouveau roman, Valentine ou la belle saison, qui sortira le 04 octobre aux éditions Fleuve.
À 48 ans et demi, divorcée et sans autre travail que l?écriture d?un manuel sur la sexualité des ados, Valentine décide de s?offrir une parenthèse loin de Paris, dans la vieille demeure familiale. Là-bas, entourée de sa mère Monette et du chat Léon, elle espère faire le point sur sa vie. Mais à la faveur d?un grand ménage, elle découvre une série de photos de classe barbouillées à coups de marqueur noir. Ce mystère la fait vaciller, et quand son frère Fred débarque, avec son vélo et ses états d?âme, Valentine ne sait vraiment plus où elle en est. Une seule chose lui semble évidente : elle est arrivée au terme de la première moitié de sa vie. Il ne lui reste plus qu?à inventer ? autrement et joyeusement ? la seconde.
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