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3,09

sur 774 notes
Dès les premières lignes, Nadine Monfils donne le ton. Entre les expressions typiquement belges et des personnages caricaturaux à l'extrême, le lecteur comprend très vite que l'humour noir sera au coeur de ce roman à prendre au deuxième degré. Mémé Cornemuse, en particulier, est un personnage à ne pas rater tant elle casse tous les préjugés sur les personnes âgées. Sautillante et fraiche comme une jeune fille, elle drague à tout-va et se met dans des situations incroyables qu'elle laisse le soin à d'autres de régler. Et gare à celui qui se trouve sur sa route, les cadavres ayant une vilaine tendance à s'accumuler sur son trajet.

J'ai été étonnée de découvrir l'imagination débordante de Nadine Monfils qui arrive à nous surprendre en permanence et à placer ses personnages dans des situations toutes plus improbables les unes que les autres. Évidemment, dans ce type de récit, il ne faut pas être trop tatillon en ce qui concerne la vraisemblance des évènements, la police étant par exemple totalement absente alors que les meurtres se multiplient.

Les vacances d'un serial killer n'est pas hilarant mais on ne peut s'empêcher de sourire de tant de dérision, des commentaires de l'auteure sur les spécialités culinaires belges et de cette famille à qui il arrive tous les problèmes que l'on voudrait éviter en vacances.

Un roman qui démontre à quel point l'imagination de Nadine Monfils est totalement débridée mais dont l'humour potache use le lecteur au bout d'un certain temps.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Je viens de lire une énième apologie de la prose de Nadine Monfils et j'avoue en rester pantois comme je l'avais déjà signifié ici à propos d'une autre de ses fadaises.
Mais après tout chacun sa sensibilité.
En revanche un argument récurrent chez les laudateurs de l'auteure me reste en travers de la gorge, c'est la référence au regretté Frédéric Dard.
Pour moi cette comparaison est une insulte au père de San Antonio.
Frédéric Dard n'était pas toujours génial mais le plus faiblard des San-Antonio plane bien au-dessus des grotesques niaiseries de Nadine Monfils.
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A force de voir tant d'engouement autour des livres de Nadine Monfils, et plus particulièrement pour Les vacances d'un sérial killer, je n'ai pas pu résistée à l'envie de le lire, et j'ai été vraiment déçue. J'aime beaucoup les livres complètement loufoques et déjantées, mais celui-ci l'était certainement trop pour moi. J'ai vraiment eu du mal à aller jusqu'au bout.
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Alphonse Destrooper est dans son esprit quelqu'un de très important, il est un chef d'entreprise très dynamique, c'est le roi des "boulets sauce lapin" (spécialité culinaire de Liège, ce sont des boulettes de viande au sirop de Liège que l'on mange habituellement avec des frites). Il a sa marque à son nom - Destrooper celui de biscuits de chez nous - et il ne se prend pas pour rien.

Et lorsqu'Alphonse Destrooper, en réalité beauf par excellence, emmène sa famille en vacances, ce n'est pas triste.

Josette sa femme, mégère aux fausses allures de starlette , habillée à "l'as de pique".
Ses enfants : Lourdes et Kevin, ados sans un poil de jugeote , cinéastes amateurs.
Et n'oublions pas Mémé Cornemuse, une mamie d'allure un peu branlante qui est prête aux 400 coups, toujours avide d'aventures palpitantes, sans limites : casse, petit meurtre .... et aussi sexe à gogo.

Imaginez une voiture pimpante, hyper "tunée", le bijou d'Alfred tirant une caravane pourrie en route pour la Côte Belge vers la pension "Les mouettes rieuses".

C'est déjà tout un programme désopilant et haut en couleurs. A peine partis, les mésaventures s'enchaînent, vol à la tire, caravane dans le fossé, découverte d'un cadavre dans les toilettes d'un resto route..... et ce n'est que le début.

J'ai beaucoup rit en lisant ce récit qui nous emmène dans le monde complètement déjanté de Nadine Monfils. Que d'imagination débordante et de situations cocasses et croustillantes. C'est du quatrième degré et cela fait un bien fou. On débarque dans un univers bien belge, décalé, surréaliste en chantant "Le Grand Jojo, Annie Cordy, Brel (si, si) et même Travolta".

J'ai adoré retrouver des belgicisismes, des expressions de chez moi : la drache (pluie), le brol (bazar), la tutte (tétine de bébé), asteur (maintenant) et j'en passe... mais je vous rassure amis français où d'ailleurs, tout est décodé en légende.


Elle est pas triste du tout cette famille, ça y est j'ai la série complète, il ne me reste plus qu'à poursuivre les aventures de Mémé Cornemuse.

Une lecture de vacances idéale, à lire sans se prendre la tête, sans modération.

Ma note : 8/10

Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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C'est vraiment rare quand j'abandonne un livre en cours de lecture mais là... J'ai essayé... et je n'ai pas pu aller au delà de la page 15.

Je me suis retrouvée face à des personnages tellement stéréotypés dès les premières pages que je me suis demandée si c'est cette vision de la « belgitude » que Nadine Monfils a envie de donner! « Baraki de kermesse », c'est l'expression qui me vient à l'esprit et ça m'attriste plutôt que de me faire (sou)rire.

Et puis, le style me rebute. Je n'ai rien contre l'utilisation des belgicismes (que du contraire, je les emploie moi aussi au quotidien) mais pourquoi ce besoin de mimer à ce point le langage familier? Cela touche un certain public qui recherche une lecture facile, proche du quotidien mais pour moi c'est éprouvant... et pourtant, j'ai lu pas mal de San Antonio dans ma jeunesse... c'est tout un art d'écrire comme on parle tout en faisant s'évader son lecteur...

Peut-être que la suite était mieux, peut-être que l'histoire allait être chouette, peut-être qu'il y allait avoir de l'humour mais non, vraiment, je n'ai pas pu...
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J'ai adoré! C'est le livre à lire pour se détendre et bien rire.
L'histoire commence comme une présentation de l'émission Confessions Intimes. Là je me suis dit Oula ça va être long. L'humour est potache, franchouillard. La bienséance et le politiquement correct sont absents du récit. Puis l'histoire prend une tournure totalement loufoque, Mémé Cornemuse se révèle une grosse chaudasse, manipulatrice, menteuse qui mène bien sa barque, la casbah étant HS!

L'épilogue vient apporter la touche finale sur le destin de chacun.
Chouette lecture rigolote, sans prétention qui permet de passer un bon moment.
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Je ne renouvellerai pas l'expérience. Ce n'est pas un livre qui transporte, ou alors on dira qu'il vous transporte du côté de San-Antonio.
Les chapitres sont des micro-scènes qui hachent le récit de manière décousue.
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Dans le même esprit que "le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" avec la grossièreté en plus mais qui sied aux personnages qui sont tous des cassos ou des bolosse comme dirait l'autre. le nord dans ce qu'il a de pire. Mais c'est bien là le meilleur. C'est juste drôle, loufoque, et oui comme dirait un lecteur ci-dessous ce sont les bidochons.
Bref un super moment d'humour et de folie. J'ai beaucoup aimé. (si j'avais pu mettre 4 etoiles et de demie car c'est juste en dessous du vieux malgré tout)
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La famille Destrooper a décidé de partir ensemble à la mer avec la grand-mère dans la caravane. Rien que le voyage pour se rendre à la pension Les Mouettes rieuses de Blankenberge va se passer avec des rencontres surprenantes qui vont considérablement changer leurs vacances. Prêt pour un séjour très barré en Belgique?

Mémé Cornemuse n'est pas une grand-mère adorable et attachante pour sa famille. Elle a un sacré caractère et n'aime pas grand monde à part Annie Cordy dont elle connaît le répertoire par coeur. Elle part avec sa fille, Josette et son mari, Alfonse qui ont deux enfants : Steven (en hommage à Steven Seagal) et Lourdes (comme la fille de Madonna). Mais au court du trajet, la caravane se détache de la voiture et mémé part en vadrouille. Par chance, elle a beaucoup de ressource. Alors pour se faire emmener dans la pension, elle va prendre ce que son défunt mari lui a laissé de mieux : son arme. Elle va braquer une voiture et se faire emmener où elle doit. Paf, par malchance, le coup part et la passagère rend l'âme. Il en faudrait plus pour décourager Mémé. Car elle va profiter sexuellement de l'homme qu'elle a braqué après l'avoir saoulé. Il ni a pas d'âge pour s'envoyer en l'air et d'ailleurs, c'est ce qu'elle va faire avec de nombreux inconnus qu'ils soient conscient ou non d'ailleurs.

Elle a choisi le surnom de Mémé Cornemuse car elle aime beaucoup les écossais car ils ne portent rien sous leurs kilts. Alors si une rencontre masculine l'aide à cacher le corps de certains hommes qu'il soit tueurs en série ou pas, ne la dérange absolument pas. Il faut savoir apprécier les talents de chacun. Elle va même s'essayer à la voyance même si elle a des soucis de cataractes. Toutefois, grâce à cela elle va gagner le loto et pouvoir peut-être ou pas, trouver l'Amour. Les problèmes elle va toujours en trouver mais la mémé est bien maligne et saura toujours se dépêtrer d'un mauvais pas.


Nadine Monfils a su créer un univers bien à elle qui peut se rapprocher de celui des Deschiens et des Bidochons avec une bonne touche de Dupontel le tout bien saupoudré de cadavres et d'humour noir. Pour le vrai côté authentique, elle n'hésite pas à introduire les mots du coin comme le brol, le fritkot, le pékèt ou le cuistax, avec notes de pages pour les non-initiés. La rencontre de pompeuses de dard professionnelles, de tueurs, de gens malhonnête, de voleur est tout à fait normal. Si vous ne l'auriez pas compris, ici le conventionnel c'est l'absurde, le désopilant et l'improbable. Et quand on sait que c'est belge, on ne peut que dire que ce livre donne la frite. Toutefois, même si j'ai aimé cette petite incartade particulière, je ne vais pas lire la suite sauf si le hasard le place sur ma route. L'enthousiasme est présent durant toute la lecture et s'en va de lui-même avec la fermeture du livre.

Alors si vous souhaitez aller à la rencontre d'une famille de beauf et d'une mémé complètement barrée, vous savez que vous pouvez rencontrer la famille Destrooper et de l'oeuvre en général de Nadine Monfils. Dépaysement et rire garanties, en plus vous aurez même peut être envie d'écouter du Annie Cordie.
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Surréaliste et déjanté. Sans doute un peu trop. Car si l'auteure tient bien le rythme et il y en a jusqu'à la dernière ligne, il manque, comment dire, un peu de poésie, de bonbons et de fleurs à offrir à Madeleine ou à Fernande.
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