300 mots

La lecture de ce petit thriller est agréable bien que le récit est parfois un peu confus. de plus, le titre laisse envisager une teneur journalistique (couvrir une affaire et la contrainte de la résumer en 300 mots) qui est rapidement perdue de vue car il s'agit en fait plus d'une enquête classique menée par un journaliste. Au final, un bon petit thriller, classique mais pas inoubliable (voire même dispensable en étant sévère).

Mon avis :
La quatrième de couverture reproduit des extraits de presse plutôt aguichants… Jugez donc :
« Un des meilleurs thrillers qu'il nous ait été donné a lire ces dernières années. » le Figaro Magazine
« Un suspense impeccable. » L'Express
« Des chapitres court, intense, qui ne laissent aucun répit. Lecteurs insomniaques, vous en aurez pour votre argent ! » ELLE
D'accord, les chapitres sont courts. D'accord aussi, côté suspense, c'est assez réussi. Je sais aussi que la frontière entre thriller et policier est assez floue, mais pour moi, ce roman penche nettement vers les polars. Pour le reste, je ne suis pas certain que 300 mots mérite autant d'éloges…
C'est vrai que la construction à trois narrateurs est bien équilibrée. On passe successivement du point de vue du journaliste-enquêteur à celui du tueur, puis d'une femme indirectement mêlée à l'affaire. Mais ça, c'est juste une astuce d'écrivain (utilisée par quasiment tous les auteurs) pour ne pas dévoiler trop d'un coup… Rien de nouveau sous le soleil, donc ! Il reste que si le criminel et la femme sont des personnages qui accrochent le lecteur, le journaliste, qui devrait théoriquement être le personnage central du récit, ne trouve son épaisseur que dans les derniers chapitres. Avant cela, il manque cruellement de charisme…
De la même façon, les chapitres courts et la succession de personnages permettent de maintenir l'intérêt, mais, à mon goût, on sent trop le côté artificiel de la procédure littéraire, et comme son personnage principal, le roman ne prend véritablement son envol que dans le dernier tiers où les choses s'accélèrent. À partir de là, effectivement, le lecteur retient son souffle en passant sur le versant « thriller ». Un bon point aussi pour le « méchant » de l'histoire : on pense plusieurs fois découvrir son identité, mais le final est vraiment surprenant.
Dans l'ensemble, 300 mots est un bon polar, assez prenant et plutôt agréable à lire, mais on s'attendait à mieux. La mise en avant des phrases les plus élogieuses de la presse nuit finalement à la satisfaction du lecteur.

C'est avec Psycho que j'ai découvert avec joie Richard Montanari et que je le lis fidèlement depuis mais je dois bien avouer que ce dernier paru m'a déçue.. L'auteur utilise de grosses ficelles narratives (non personne n'a besoin d'un informaticien hacker pour utiliser un moteur de recherche, même pas ma mère!), heureusement qu'il les exploite pour mettre en lumiere les travers des personnages. Du point de vue narratif, le preux journaliste Nicky Stella a ses entrées partout (du transsexuel asiatique au prêtre italien en passant par les flics vaguement corrompu) pour débusquer le vilain tueur en série -que l'on devine beaucoup trop vite d'ailleurs-, c' est déjà vu et après le duo Byrne et Balzano, c'est limite pauvre. On notera tout de même que l'épilogue à lui seul qu'on le termine. Je râle, je râle mais je l'ai lu comme on regarde un épisode d'Esprits Criminels, rapidement et avec un plaisir coupable, et j'espère retrouver l'auteur dans une meilleure forme etpourquoi pas avec un Nicky plus étoffé...

Pas mal ..mais je me suis mélangée avec les différents personnages.

Ville de Cleveland, quelques jours avant Halloween. Nicholas Stella, journaliste de profession, est à la recherche du scoop qui lui permettrait de rebondir et, accessoirement, de rembourser les dettes qu'il traîne. Alors, lorsqu'il découvre qu'une nouvelle dope extrêmement pure est en circulation en ville, il se dit qu'il a mis la main sur un sujet en or. Mais c'est sans compter sur un mystérieux individu qui a décidé de faire payer par overdose cinq quadras dynamiques, pour un acte commis une vingtaine d'années auparavant. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'apprécie guère qu'un journaliste vienne mettre le nez dans ses règlements de compte...
Voici ce que l'on pourrait appeler un thriller typique : des chapitres courts et un style percutant pour le rythme, des personnages bien trempés, quelques énigmes bien trouvées, des meurtres affreux, des retours d'ascenseur bienvenus... Bref, voilà un roman qui pourrait être étudié en cours d'écriture, tellement il correspond à l'idée et à la définition du genre. Cependant, classique ne veut pas dire ennuyant et téléphoné : la trame est sympa, même si évidemment, quelques événements sont attendus.
Malgré le fait que ce roman date de 1998 et que certains éléments semblent un peu vieillot (utilisation archaïque de l'ordinateur et internet qui rame...), « 300 mots » est un bon moment de lecture.
Reste deux grands mystères : où l'éditeur est-il allé chercher ce titre ? Et qu'avait fumé la personne qui a rédigé la page 4 ? Parce que, franchement, ni l'un ni l'autre n'ont quoi que ce soit à voir avec le contenu du livre de Richard Montanari !
Ma rencontre avec ce livre et cette critique furent possibles grâce à Masse Critique.

Une réussite!
Je ne connaissais pas cet auteur mais la présentation du livre faite dans un magazine littéraire m'a emballé.
Et une fois n'est pas coutume, je ne regrette pas l'achat de ce thriller!
Des chapitres courts, une histoire parfaitement menée, une alternance entre le journaliste, la femme d'un protagoniste et le tueur, font que ce livre se dévore très rapidement. On a du mal à lâcher prise une fois pris dans l'énigme.
Richard Montanari fait en sorte qu'on ne devine pas trop tôt l'issue du thriller, mais sème au fur et à mesure des indices nous poussant à être enquêteur à notre tour.
La fin est à mi chemin entre ce qu'on attend et ce qu'on n'attend pas.
Un récit haletant, parfois terrifiant, parfois très léger... chapeau l'artiste!
Je vous le recommande

J'ai reçu ce livre avec une commande, comme ça, gentiment. J'ai mis un peu de temps avant de me plonger dedans, et, sincèrement, j'ai regretté d'avoir mis autant de temps à m'y mettre !

Bon, je ne comprends pas trop le titre, mais, clairement, il se dévore rapidement… Une histoire de vengeance, bien noire, parfaitement huilée, que je ne peux que vous conseiller, d'autant que je n'ai pas vu arriver la fin, des retournements surprenants !!! Un excellent thriller, à coup sûr !

Une belle découverte.

Un journaliste fauché à la recherche d'un serial killer: une vague impression de déjà lu. L'auteur complique l'intrigue au fur et à mesure, pour ne pas tout spolier au bout de 100 pages. Cela donne un thriller bien foutu, un peu classique, qui se lit avec plaisir et s'oublie presque aussi vite

Un peu déçue par la fin. La quatrième de couverture l avait pourtant bien vendue mais pour moi elle n etait pas a la hauteur.