La saga d'Anne, tome 2 : Anne d'Avonlea

Un deuxième tome bien sympathique, même si j'ai trouvé qu'il manquait un peu de la fraicheur du premier.

Et pour cause, Anne n'est plus une fillette mais une jeune fille, presque une jeune femme, et si elle reste aussi rêveuse et idéaliste qu'auparavant et par cela touchante, elle n'est plus attendrissante.

Je me reconnais toujours toutefois autant en elle que quand elle était fillette du moins dans les grandes lignes, même si je doute être aussi bonne qu'elle.

La fin du premier se terminait sur une note un peu sombre, celui-ci s'achève sur ... une ouverture. Même si le progrès est plus léger quand lors du déroulement du premier tome, encore une fois Anne avance sur la route de la vie et gagne en maturité.

En bref, une lecture fraiche et plaisante, je prendrais plaisir à poursuivre la route... mais pas tout de suite.

"Anne d'Avonlea" est le deuxième tome de la saga dont Anne Shirley est l'héroine, écrite par Lucie Maud Mongomery, autrice canadienne. Je remercie les éditions @Voolume de m'avoir permis de découvrir ce roman jeunesse qui raconte la suite des aventures de la petite orpheline Anne, âgée de 16 ans dans ce tome.

Anne est devenue institutrice à Avonlea et y fera de nouvelles rencontres, comme celle de son voisin grincheux, Monsieur Harrison, qui n'aime pas être dérangé et dont Anne, par inadvertance, finit par vendre la vache... en pensant qu'il s'agit de la sienne !

Les péripéties d'Anne continuent sur un ton léger plein d'humour irrésistible qui nous enchante. le style de l'autrice est toujours aussi poétique grâce à des descriptions de la Nature environnante très rafraichissantes. L'émotion est bien présente grâce à son héroine toujours aussi rêveuse et idéaliste, ce qui la rend très attachante.

Un vrai plaisir de repartir sur l'Île-du-Prince-Édouard, dans la petite ville d'Avonlea et d'y retrouver Anne.

Une Anne toujours débordante de gentillesse, de bienveillance et qui voit toujours dans le moindre brin d'herbe, toute la beauté de son île.

Sa fameuse (et très présente) imagination toujours fertile, elle va débuter son travail de maîtresse d'école non sans quelques heurts.

Car c'est aussi (et surtout) cela avec la saga d'Anne : de petits moments de vie souvent cocasses et qui mettent Anne face aux conséquences parfois désastreuses ou humiliantes de certains de ses actes. Mais elle en tire toujours le positif, c'est ça grandir.

Au final il ne se passe pas énormément de choses car ce tome permet d'effectuer la jonction entre l'enfance et l'âge adulte.

Les bons sentiments pleuvent et bien que ce ne soit pas le type d'histoires qui me plait généralement, le charme agit.

Big up pour le jeune Davy et ses remarques fracassantes 😂

Je n'ai certes pas retrouvé l'émotion et la tendresse du premier tome, mais j'ai hâte de continuer le chemin aux côtés de ce personnage attachant, plein de rêves et d'idéaux et de découvrir quelles nouvelles péripéties vont jalonner son parcours.
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Délicieuse plongée dans mes souvenirs d'adolescente : ma grand-mère, abonnée à France loisirs ( Comme presque toutes les grand-mère de cette époque ! ) m'avait offert le livre Anne, La maison aux pignons verts et j'avais adoré ce livre, je l'avais lu, et relu, de nombreuses fois. Des années plus trad, je l'ai fait découvrir à ma fille, craignant un peu qu'elle le trouve trop datée ! Elle a adoré et nous avons peu de temps après découvert la série Anne sur Netflix ! Bien sûr, nous avons beaucoup aimé cette série tendre et bien tournée. Ma fille a ensuite littéralement craqué pour la réédition des romans par les éditions Monsieur Toussaint Laverdure : les livres sont en effet magnifiques ! Elle les a reçus en cadeau par sa grand-mère ( La boucle est bouclée) et me les prête !

C'est une lecture très agréable : j'ai retrouvé le style plein de poésie et assez descriptif de l'autrice, un brin désuet, mais charmant et léger ! Parfaite lecture pour commencer l'été en douceur. J'ai retrouvé avec plaisir les personnages d'Avonlea, village de l'île du Prince Edouard. Anne a grandi, elle vit avec Marilla après le décès de Matthew. Elle est devenue l'institutrice du village et s'est assagie. Dans ce tome, à l'aube de l'âge adulte, elle confirme ses idéaux, son optimisme et son imagination : elle enseigne avec passion et bienveillance, oeuvre bénévolement pour l'embellissement d'Avonlea avec ses complices de toujours, Diana et Gilbert, rend visite aux personnes isolées, relaie Marilla dans l'éducation des jumeaux orphelins récemment recueillis.

Il n'y a pas vraiment de nouvelle intrigue, mais la magie de l'écriture élégante et poétique opère. J'y retrouve le même charme que dans certaines oeuvres des soeurs Brontë, ou encore, par certains côtés, Anne me fait penser à Jo des Quatre filles du Dr March. Ce livre m'a offert une bouffée de douce nostalgie et une parenthèse poétiques délicieuse.

Quelle poésie incroyable ! Voici le deuxième volet des aventures de notre tendre Anne Shirley-Cuthbert de Green Gables. À tout juste 17 ans, Anne devient la jeune institutrice d'Avonlea, ce petit village de l'île du Prince-Édouard au Canada. Si le nombre de ses bêtises diminue fortement, le lecteur.trice n'est pas en reste de ses aventures romanesques et imaginatives.
Les deux ans qui s'écoulent dans ce roman sont ponctués d'un tas de nouveautés pour Anne, l'accompagnant dans sa transformation de jeune fille en jeune femme. Tout d'abord, son rôle en tant qu'institutrice qui m'a émue au plus haut point dans sa conception de l'éducation idéale et de sa volonté de bien faire. J'aurais aimé avoir une maitresse comme Anne, dont l'objectif est de faire sortir le meilleur de chacun de ses élèves, sans distinction.
L'arrivée de plusieurs personnages récurrents marque également ce tome. La plus importante à mon sens est celle des jumeaux Davy et Dora adoptés par Marilla. Davy est un petit garçon avide de réponses, curieux de tout et prêt à faire la moindre bêtise. Si je n'ai pas vraiment apprécié le personnage, il est contrebalancé par le petit Paul Irving, une Anne miniature qui nous rappelle avec nostalgie le 1er tome. En fait, à tous les deux, ils pourraient représenter les 2 facettes d'Anne dans le tome 1. Mme Lavandar Lewis m'a aussi beaucoup émue.
Mais ce que j'ai aimé par-dessus tout, c'est que malgré sa croissance et son gain de maturité, Anne Shirley reste Anne Shirley. Celle qui nous fait voir la vie à travers un filtre superbe, plein d'amour, de joie, de beauté et de vie.
Deux nouvelles étapes s'ouvrent pour Anne à l'issu de ce 2ème tome, et Anne de Redmond promet d'offrir de belles promesses, pour elle comme pour nous.
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Ce roman est la suite de Anne de Green Gables. Dans cet épisode Anne a de 16 à 18 ans et elle est institutrice au village d'Avonlea, dans la même école où elle était élève deux ans plus tôt. Si elle s'est assagi en grandissant son enthousiasme et sa vive imagination sont restés intacts. En plus des premiers pas d'Anne dans l'enseignement, les péripéties tournent autour de trois sujets principaux :
- les jeunes d'Avonlea ont créé la SAVA (Société d'Amélioration du Village d'Avonlea) qui s'est donnée pour objectif l'embellissement du village.
- Anne et Marilla, sa mère adoptive, ont recueilli deux orphelins de 6 ans, vagues cousins de Marilla. Dora est une petite fille sérieuse et sage, son frère Davy un diablotin qui fait bêtise sur bêtise et donne bien du fil à retordre aux deux femmes. Mais il est si mignon !
- Anne fait la connaissance de Mademoiselle Lavendar qui vit dans un cottage isolé et se révèle être une âme soeur.


Rien de bien débridé donc, c'est une chronique de la vie quotidienne. J'apprécie les belles descriptions de la nature qui donnent envie de découvrir l'île du Prince Edouard (depuis 100 ans ça a peut-être changé...) et l'héroïne attachante. Dès avant sa première rentrée scolaire Anne s'est donnée pour principe de ne jamais battre ses élèves mais de les mettre au travail par l'affection. Les réactions sceptiques de son entourage montrent qu'il s'agit là d'un projet novateur. Les relations de la jeune institutrice avec ses élèves et leurs parents sonnent juste et certaines situations pourraient être transposées aujourd'hui sans choquer.


En la personne d'Anne mais aussi de Mademoiselle Lavendar et du petit Paul Irving, élève d'Anne, ce roman met en valeur les "personnes différentes", les rêveurs qui ont des amis imaginaires :
"son imagination peuplait son chemin de joyeux compagnons, avec qui elle entretenait une conversation factice et enjouée beaucoup plus fine et passionnante que les échanges sont susceptibles de l'être dans la vie réelle, où les gens échouent parfois lamentablement à tenir une conversation ordinaire. Dans une assemblée "imaginaire" d'esprits distingués, chacun dit exactement ce que vous souhaitez qu'il dise, et vous donne ainsi la possibilité de dire exactement ce que vous aussi, vous souhaitez dire".
C'est tellement bien observé que je me demande si Lucy Maud Montgomery n'était pas elle aussi neuroatypique.


Si j'ai trouvé en milieu de lecture que ça manquait un peu d'action, c'est un final un roman que j'ai plutôt apprécié. La fin qui annonce le départ d'Anne pour d'autres horizons peut me donner envie de lire la suite.
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Dans ce 2e tome, Anne a terminé le collège et est maintenant institutrice dans son cher village d'Avonlea. Elle doit faire classe à des élèves qui ne sont pas toujours faciles, mais certains deviennent de vrais "âmes-soeurs" comme le petit Paul Irving. En-dehors de son travail, Anne fonde avec ses amis la SAVA (Société d'Amélioration du Village d'Avonlea). C'est l'occasion pour la joyeuse bande de passer de bons moments et de connaitre les premiers émois amoureux. Gilbert, justement, semble très épris d'Anne mais ses sentiments seront-ils partagés ?
Pendant ce temps, Marilla adoptent des jumeaux orphelins: Davy et Dora, qui sont des parents éloignés de la famille Cuthbert. le petit Davy en fera voir de toutes les couleurs aux habitantes de Green Gables.
Nous retrouvons avec plaisir les personnages rencontrés dans le 1er tome qui grandissent, vieillissent et évoluent sous nos yeux, ainsi que de nouveaux personnages (Paul, Miss Lavendar...). Anne n'a rien perdu de son imagination et de sa curiosité envers le monde et les personnes qui l'entourent.
Les intrigues sont plaisantes et gentilles, il n'y a pas beaucoup de tragédies et de drames à Avonlea. C'est un peu ce qui me contrarie le plus dans ce roman: tout est bien qui finit bien à Avonlea et les problèmes que peuvent rencontrer les personnages se résolvent comme par enchantement. C'est un peu agaçant au bout d'un moment et tout devient un peu prévisible. L'autre petit point noir est le comportement de Davy qui, de mon point de vue, est insupportable. On lui pardonne vite ses bêtises et actes de cruauté envers sa soeur ou des animaux en essayant de nous faire croire que finalement c'est un gentil garçon.
En-dehors de ces petits défauts, j'ai apprécié ma lecture qui permet un agréable dépaysement dans le Canada du XIXe siècle.

Plaisir de la lecture, personnages attachants, paysages surprenants parfois, les aventures d'Anne Shirley restent agréables à découvrir. A suivre...

J'écris cet avis un peu dans le désordre, puisque j'ai déjà pu lire la suite et que le troisième tome fut un joli coup de coeur.

Ce deuxième tome m'aurait donc peut-être un peu déçue si je ne savais pas à quoi m'attendre, mais dans le cas où j'ai posé mes attentes sur le côté avant de commencé, j'ai pu apprécié cette lecture en retrouvant Anne et son entrée dans le monde des adultes. Il se passait donc peut-être moins de choses à mon goût (j'ai eu un peu de mal à m'attacher aux jumeaux !), mais l'histoire d'un nouveau personnage, que dis-je, d'une nouvelle âme soeur d'Anne, a su faire de ce tome un petit quelque chose de spécial !

Ce n'est donc pas mon tome préféré, mais il aura su me toucher malgré tout et Anne restera toujours un personnage cher à mon coeur !

'année dernière, je (re)découvrais l'histoire de la jeune Anne, orpheline venant vivre dans la petite ville d'Avonlea. Cette fois, je me suis attaquée au tome 2 où l'on suit une Anne adolescente qui, après l'école, devient institutrice. Une part de sa vie que je connaissais pas encore car l'adaptation des années 80 (que je vous recommande) s'attardait davantage sur les années d'Anne et Gilbert à l'université (dans le tome 3).

J'ai aimé retrouvé les jolies descriptions de la nature, l'esprit poétique d'Anne et son imagination débordante. de nombreux passages m'ont fait sourire, notamment ceux autour des enfants et leurs bêtises, sans parler de leur naïveté touchante. Etant moi-même professeure, je me suis parfois reconnue en Anne (même si elle peut aussi se montrer trop gentille).

Anne d'Avonlea est donc une lecture doudou, où l'on suit les tribulations de cette petite ville et ses habitants. Ne vous attendez pas à beaucoup d'actions, mais à des histoires de vie qui vous toucherons et vous réchaufferons le coeur.
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