Le Cycle d'Elric, Tome 1 : Elric des dragons

Elric est l'empereur de Melniboné, île qui dominait autrefois le monde, mais aujourd'hui sur le déclin, et menacée par les Jeunes Royaumes. Elric n'est pas très apprécié par son peuple : il est faible et obligé de prendre régulièrement des drogues pour survivre, il est épris de justice quand on attend de lui qu'il se montre cruel, il ne fait pas beaucoup d'efforts pour respecter les coutumes de son peuple. Sa faible constitution lui a toutefois donné l'avantage de lire et d'étudier beaucoup, et d'être ainsi le sorcier le plus puissant de l'île.

Son cousin Yyrkoon, qui possède toutes les caractéristiques d'un «bon» empereur melnibonéen, va tenter de l'éliminer et de prendre le pouvoir. Pour conserver sa place, Elric devra faire appel au Seigneur du Chaos, au risque de perdre son identité et de devenir le jouet des Dieux.

Elric reprend tous les thèmes classiques de la fantasy : magie, créatures mythiques (démons, élémentaires de feu de d'eau), épées légendaires, … le récit est plus proche des épopées antiques que du roman : avant chaque chapitre, un court texte nous raconte ce qu'il va se passer dans la suite du récit, ce qui est un peu surprenant au premier abord. J'ai beaucoup apprécié l'ambiance de ce premier tome de la série, les suivants rejoindront bientôt ma bibliothèque !

La geste d'Elric.

Elric est le dernier empereur de Melniboné. Elle qui dominait jadis le monde est désormais en déclin. L'empereur lui même en semble l'incarnation. Albinos, seule la prise de drogue lui permet de vivre. Un complot se trame contre lui.

Je comble mes lacunes en fantasy avec la lecture du premier tome du cycle d'Elric. J'avais beaucoup entendu parler de ce cycle comme l'un des piliers de la fantasy. Après ma lecture je comprend mieux pourquoi. Beaucoup d'élément de celui-ci seront repris par la suite dans de nombreux romans de fantasy.

L'auteur a écrit son roman comme une geste médiévale. Tout y est: le complot par un membre de la famille, la courtoisie envers les femmes nobles, la malédiction qui plane sur le héros et bien sûr l'épée magique. le tout est soupoudré par des éléments venus de divers mythes.

Le personnage d'Elric est fascinant. Il oscille entre faiblesse et force. Il est vu comme trop miséricordieux par ses courtisans, la culture mélnibonienne étant cruelle. Mais parfois, ses décisions montrent que cette dernière est bien présente. D'une constitution physique faible, il est toutefois le meilleur magicien de Melniboné.

Confronté à un complot visant son trône, le voici contraint de prendre une décision pour le sauver. Mais n'est ce pas reculer pour mieux sauter ?

En somme, j'ai beaucoup aimé ce tome et je lirais bien évidemment la suite.

Une excellente découverte !

Je ne me suis mise à lire sérieusement de la fantasy que depuis peu, avec le Trône de fer.

Je cherchais un livre dans la même veine.
J'ai donc regardé quelques listes de Babelio qui recommandaient le Cycle d'Elric (merci aux auteurs des listes pour cette recommandation).

Le texte est facile d'accès, parfois un peu trop avec certains dialogues qui tournent un peu en rond mais c'est un détail face à cette épopée.

Le personnage principal, Elric, Empereur de Melniboné, est peu apprécié par son peuple qui considère qu'il a trop d'"éthique". Il n'est pas vu par certains comme un vrai Melnibonéen, comme un Empereur digne de ce nom à Melniboné. Il n'est pas assez cruel et dure.
C'est le cas surtout de son cousin, Yyrkoon, qui se verrait bien calife à la place du calife.
Et voilà comment les ennuis commencent.

Comme Ulysse, Elric doit passer par plusieurs "étapes" avant de pouvoir arriver au terme de son "voyage" : la rencontre de personnages qui ont un rôle important dans son avancée en jouant le rôle de guide, les voyages en mer qui l'emmènent sur des territoires inconnues, des embûches sur le chemin et des idées astucieuses pour s'en sortir.
Ainsi que le rôle important des Démons qui se jouent des mortels et des Elémentaires (êtres ressemblants aux divinités antiques par leurs liens avec la nature) qui aident Elric tout au long de sa quête.

Concernant Elric lui-même, c'est un personnage attachant et peu commun.
Sauf erreur de ma part, rare sont les héros albinos et rare sont les héros qui sont "mal-vus" à cause de leur gentillesse.
C'est donc un homme bienveillant mais c'est aussi un être complexe, torturé et un personnage atypique par sa faiblesse.
Certes, comme tout héros qui se respecte, il est fort dans le maniement de l'épée mais il ne doit sa survie que par des drogues qu'il doit s'administrer régulièrement. Il est d'un naturel fragile et ce fait peut sembler étrange car nous imaginons souvent les héros comme des grands gaillards robustes.
Mais c'est aussi cela qui le rend intéressant.

Une agréable et addictive lecture donc !

Une histoire qui demande à être approfondie par la lecture des autres nouvelles pour connaître toutes les facettes de l'anti-héros de Moorcock et nous y attacher pleinement. Néanmoins, l'histoire est divertissante par son côté épique et sa réflexion sur les codes de notre société. L'exotisme n'est pas qu'un élément de décoration et il trouve une extension dans sa réflexion sur la nature et l'âme humaine. Vous plongerez au coeur de vous-même en suivant Elric. On peut avoir du mal à rentrer dans l'histoire parce que l'aventure est relativement courte. On relève aussi souvent un style froid, qui ne m'a pas du tout gênée pour ma part. Car il faut quand même être un habitué des nouvelles. J'ai trouvé l'histoire plus profonde et plus intéressante que mes deux autres lecteurs cycles de l'auteur : Les Danseurs de la Fin des Temps et La Légende Hawkmoon. Affaire à suivre.
Lien : http://biblio.anassete.org/2..

Elric, Mournblade, Stormbringer. Presque tout les rôlistes ont déjà entendu ses nom. Et pour cause. Elric est un classique de la fantasy. de la fantasy bien sombre. Avec un héros qui n'en est pas vraiment un.
Un univers foisonnant ou j'ai adoré me promener avec mon groupe de joueurs.
Il était donc temps de lire ce cycle (et j'enchainerais ensuite avec Hawkmoon dont j'apprécie beaucoup l'univers).

Le premier tome est une très bonne introduction. L'écriture est simple et efficace. L'auteur met tout en place. Ont découvre Mélniboné ainsi que les jeunes royaumes.
Ont apprend a connaitre ce héros pas comme les autres et on en redemande.

Elric des Dragons, premier tome de la saga d'Elric, Empereur de Melniboné, faible physiquement, puissant sorcier, favori des Dieux, écrit par Michael Moorcock. Elric, gouverne sur un Empire, Melniboné, une île majestueuse, un peuple cruel, qui voue une adoration aux Seigneurs du Chaos. le trône est convoité par son cousin Yyrkoon qui use de traîtrise pour essayer de lui usurper le pouvoir mais aussi l'amour de Cymoril, la soeur d'Yyrkoon. Elric, foncièrement différent, albinos, malade, il préfère la clémence à la condamnation.

Dans ce premier opus, Yyrkoon est banni du royaume après avoir vainement tenté de tuer Elric. Il s'enfuit en emportant avec lui Cymoril. Elric le retrouve mais Yyrkoon parvient à s'enfuir dans les Royaumes du Chaos, afin de récupérer les épées Mournblade et Stormbringer. Elric le rejoint pour le ramener et ainsi sortir de sa torpeur magique Cymoril.

Elric est un personnage complexe qui fait l'atout de cette saga. Faible et puissant à la fois, il est toujours sur la frontière du bien et du mal. Confronté à ses propres démons, il prend des décisions qui vont à chaque fois à l'encontre d'une de ses facettes. Les pactes qu'il définit avec les démons sont à double tranchant. L'intérêt d'Elric impose une contrepartie difficile à assumer, le poussant à conclure de nouveaux pactes. C'est un cercle vicieux qui pousse Elric dans ses derniers retranchements en proie à des tourments douloureux.

Bien que se déroulant dans un univers fantasy, l'atout de ce premier roman ne réside pas dans l'univers à proprement dit mais plutôt dans l'approche psychologique du personnage principal. Il souhaiterait être à l'écart du monde, mais les événements extérieurs le poussent en réalité à aller de l'avant, lui impose le contraire de ce à quoi il aspire, l'immobilisme.

Un premier roman intéressant qui pousse le lecteur à vouloir savoir ce qu'il se déroulera par la suite.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..

C'est le premier tome d'une très longue saga de 9 livres. Ce livre est à mon avis une introduction à la série. On apprend qui est Elric, qui est son entourage, quels sont ses buts, qui sont ses ennemis et d'où vient l'épée Stormbringer. J'ai bien apprécié que le livre soit court. L'auteur ne s'éternise pas sur des inutilités. J'ai aussi aimé voir un héros qui n'est pas parfait et qui a son lot de doutes.

Elric est un jeune Empereur de l'île de Melniboné, nation dont pendant des millénaires, a dominé le monde. Mais voilà celle-ci s'est renfermée sur elle-même et son Empereur ne risque pas d'arranger les choses.
En effet, la chance n'aime vraiment, mais vraiment pas du tout Elric : primo, c'est un albinos aux yeux rouges et de santé fragile, ce qui fait qu'il use perpétuellement de drogues pour tenir debout, segundo, contrairement à beaucoup de ses semblables,, cruels et intéressé par leur propre plaisir, lui est doux, pacifique et veut plus de justice, et tertio, son cousin Yrrkoon tente de l'évincer du trône... Ce qu'il parvient à faire lors d'une bataille navale mais Elric survit... Et par la suite, à cause d'une nouvelle machination de son cousin, devra faire un pacte avec le Seigneur du Chaos...
Découvrir l'univers du célèbre Elric a été très intéressant. Aimant bien la fantasy, je me devais de lire les (més)aventures d'un grand antihéros accompagné de son épée noire magique.
J'ai été très surprise de sa durée. En effet, ce premier tome fait à peine 200 pages et à certains moments, j'ai cru lire une longue nouvelle plutôt qu'un roman.
On voit bien qu'il est éloigné des romans de fantasy habituels qu'on connait. Déjà, Melniboné est un royaume très noir, où les nobles sont d'une cruauté raffiné. Elric lui-même devra un moment user d'un peu de 'fermeté' pour se faire respecter. En revanche, hormis quelques villes traversées dans la dernière partie du roman, c'est surtout Melniboné qui est le plus décrit. Mais dans tous les cas, c'est un monde très sombre, bien éloigné des mondes tout gentils du Seigneur des Anneaux où de la Roue du Temps...
Elric ! le gros point fort, c'est évidemment notre albinos adoré ^^ Il est à l'opposé du héros de fantasy, le héros bien musclé, valeureux, fort, sauvant la veuve et l'orphelin. Tatata, ici, c'est un jeune homme d'une santé très faible (même s'il combat...), d'une apparence atypique (vous avez déjà vu dans un autre roman de fantasy un albinos aux yeux rouges empereur ?), qui ne veut pas la guerre ni la violence mais se retrouve malgré lui confronté à cela, un peu désespéré, parfois cynique, ne voulant ni la gloire ni le pouvoir (eh oui, il n'a pas voulu être un Empereur...) et aime bien faire la magie. Il suscite beaucoup de compassion pour tout cela, il est même légèrement plus crédible que les héros stéréotypés de la fantasy, c'est dire ! Et n'oublions pas, plus tard, son épée super 'badass'...
Quant aux autres persos, ils sont un peu inférieur à Elric mais pas moins intéressant : Cymoril, l'amour de sa vie, intelligente et réfléchie, aimant beaucoup Elric, son frère Yrkoon, machiavélique, parfait type de Melniboné, avec en plus un 'léger' désir incestueux envers sa soeur... Et je parle pas des dieux, assez marquant ! Surtout Arioch, le Seigneur du Chaos...
Moorcock a une très jolie écriture, surtout basée sur la suggestion. En effet, il évite de faire de longues descriptions et nous laisse dire le nécessaire, nous permettant d'imaginer par la suite. Il arrive parfois que cela soit un défaut vue qu'on a souvent envie d'avoir plus de détails.
Ajoutez à cela que Moorcock adore nous ajouter des pages relatant les exploits futurs de Elric et donc nous spoiler, merci D:
Mais j'ai adoré suivre notre grand albinos et surtout, je suis curieuse de savoir ce qui va lui arriver. A bientôt dans la Forteresse de Perle !

Une excellente mise en place de l'histoire et des personnages, j'ai vraiment apprécier que les différents "mondes" se place sur différents niveaux, Elric est juste trop classe et me fait pensé à Castlevania, l'imagination de ce monde et de ses décors et design comme les bateaux, le labyrinthe etc sont formidables, l'histoire en elle même se dévore.

Au départ, l'Heroic Fantasy ne m'attire pas, car je ne suis pas un vrai fan du genre. C'est à travers le challenge solidaire 2023 que j'ai eu à lire ce premier tome du Cycle d'Elric.

J'ai apprécié la lecture de par sa simplicité, sa limpidité, ses personnages tout de suite très caractérisés, avec ce jeune empereur albinos beaucoup trop affable et complaisant, allant jusqu'à rompre avec certaines traditions et croyances de son île, Melniboné, vieille, cruelle et dominante de milliers d'années.

Je vais rejoindre la critique de Gwen21, un rythme trop soutenu, des chapitres très courts et des ellipses un peu trop abruptes.

On arrive tout de même à se plonger dans cet univers qui semble bien riche, et à s'attacher à cet anti-héros, Elric, empereur gauche.

Je ne suis pas certain de continuer ma lecture de la série, mais si je tombe sur le tome II alors pourquoi pas.
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