Il s'agit d'un court inventaire d'une centaine de pages sur les maladies connues actuellement. Il est divisé en cinq parties :
1- Quelques épidémies et pandémies
2- Maladies transmissibles par voies aériennes
3- Infections sexuellement transmissibles
4- Maladies d'origine alimentaires et hydrique
5- Maladies d'origine animale
Dans chaque partie, il y a un article sur une maladie avec une carte de sa répartition, un historique, les symptômes et les effets, les épidémies marquantes et ses traitements. Enfin, le dessin d'un corps humain expose les organes atteints.
C'est succinct et très intéressant. J'ai appris des notions de prophylaxie.
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J'ai lu du 20/05/2017 au 29/05/2017.
Moi qui adore la médecine car je veux en faire mon métier, je n'ai pas hésité à l'emprunter à la médiathèque quand je l'ai vu. Je n'ai guère été déçue car je trouve ce livre super intéressant, on apprend pleins de choses sur les épidémies (enfin les maladies surtout). de plus, il est assez accessible pour tous.
Ce livre met en évidence l'importance du vaccin souvent refusé par de nombreuses personnes qui préfèrent avoir pire. Ce qui est dommage car si tous étaient vaccinés, de nombreuses maladies seraient considérées comme disparues.
Pour conclure, un livre hyper intéressant et qui sensibilise les lecteurs à l'importance de la vaccination mais pas que.
Ma note : 9/10
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Nos villes surpeuplées, reliées par des systèmes de transport de masse de plus en plus rapides, sont des zones idéales pour la prolifération des maladies. Tenez-vous dans un train bondé et, même si l'aération est relativement bonne, l'air ambiant aura été inspiré et expiré par les poumons d'une dizaine de personnes, sinon plus.
Les substances chimiques que nous produisons, comme les antibiotiques et les antiviraux, sont sur le marché depuis quelques mois à peine, que déjà le germe qu'elles ciblent commence à apprendre comment les esquiver et leur échapper. La multirésistance aux antibiotiques développée par certains bactéries pose désormais un réel problème de santé publique.
En outre, comme la surpopulation et l'exploitation des forêts forcent les gens à vivre côte à côte avec d'autres espèces, nous créons des milieux propices permettant à des germes, qui jusque-là n'infestaient que les animaux, de coloniser les êtres humains.
Lorsqu'il est question de maladie infectieuse, le dogme est simple. D'abord, il faut un agent infectieux ; un microbe quelconque qui peut s'introduire dans un individu et déclencher la maladie. Ce qui la distingue de maladies comme le cancer de la peau qu'on ne peut contracter d'une autre personne parce qu'il n'y a pas d'agent qui puisse se déplacer d'un individu à l'autre. Ensuite, cet agent doit être capable de créer de nouvelles copies de lui-même pour que, une fois la personne infectée, il puisse se multiplier et se disséminer. Finalement, pour réaliser cette prouesse de réplication, il doit détenir les informations génétiques qui commandent le processus de multiplication.
Après une longue phase de déclin, la blennorragie gagne à nouveau du terrain depuis les années 80. Ce sont les changements de comportements sexuels dans de nombreux pays qui ont favorisé sa propagation. En France, le nombre de cas augmente chaque année depuis 1996 et cette croissance s'accélère. Entre 2008 et 2009, les gonorrhées ont même enregistré une spectaculaire hausse de 52% dans l’hexagone. 15 000 à 20 0000 cas nouveaux diagnostiqués chaque année, dont plus de la moitié chez des hommes de moins de 30 ans. Le même phénomène s'observe dans la plupart des pays occidentaux. A l'échelle de la planète, la gonorrhée est l'une des infections transmises sexuellement les plus fréquentes. Chaque année, dans le monde, environ 106 millions de personnes seraient infectées par le gonocoque.