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3,73

sur 275 notes
Roman de l'alternance entre 2 régions que tout oppose Seraing et Venise, entre deux époques celle d'Ada élève de Vivaldi et Lionella interprète de l'oeuvre, entre deux frères Kevin sensible et Jason brutal. Ces aller-retours incessants cassent le rythme et la partie documentaire prend trop d'importance au cours de ce roman. J'ai de loin préféré Cachemire Rouge.
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Le violoncelle est mon instrument de musique préféré, car tout près de la voix humaine, grave, profond. Cette histoire met en scène des violoncelles, notamment ceux fabriqués par Matteo Goffriller, luthier aussi célèbre que Stradivarius pour les violons.

Le temps d'un peu plus de 200 pages, je suis allée à la rencontre de Vivaldi et des jeunes filles pour lesquelles il écrivait de si beaux airs, les jeunes vierges (obligatoire !) orphelines ou délaissées par leurs parents, éduquées par les soeurs de « l'ospedale della Pieta » de Venise.
J'ai pu aussi mesurer l'écart incommensurable entre ce 18e siècle de luxe, de débauche durant le Carnaval de Venise et de pauvreté, et la ville actuelle de Seraing en Belgique, ville ouvrière et terreau de l'immigration italienne notamment, aux nombreuses cicatrices d'un lourd passé industriel.
De ce choc des contrastes, nait une histoire magique : Kevin, un jeune magasinier de Seraing, découvre au détour d'une brocante un vieux cahier, journal intime d'une pensionnaire de l'Ospedale della Pieta, accompagné d'une partition, et l'offre à son amie Lionella, violoncelliste dans l'âme, devant préparer un grand concours. La lecture de ce journal et l'interprétation de cette musique canaliseront le cours de la vie de Lionella…

Rencontrer Vivaldi au détour des pages m'a plu, ce « prêtre roux » adulé par ses contemporains mais oublié par les générations suivantes jusqu'au milieu du 20e siècle, finalement.
L'histoire en elle-même ne m'a pas passionnée outre mesure, mais elle est malgré tout bien écrite. Même si les jeunes filles sont charmantes et rêvent toutes d'un destin particulier, qu'elles soient du 18e ou du 21e siècle, je les quitte sans regret vu la facture assez convenue et prévisible. J'aurais préféré que l'auteure approfondisse la relation de la vie d'Ada, l'élève appréciée de Vivaldi.

J'oublierai donc assez vite cette sonate, mais pas l'ambiance générée par l'histoire, celle des messes données à la Pieta, où les musiciennes sont dissimulées derrière les grilles dorées… En voici un petit aperçu si vous aimez Vivaldi et Venise
https://www.youtube.com/watch?v=cga¤££¤20De Lionella18¤££¤
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Un joli roman qui nous entraîne en musique à découvrir l'histoire de ces jeunes filles pensionnaires de l'Ospedale della Piéta à Venise, grâce à la découverte du journal et à une oeuvre musicale de l'une d'entre elle, violoncelliste élève de Vivaldi, par une jeune prodige née en Belgique au XXIe siècle.
La lecture est plaisante malgré un ton parfois un peu trop professoral. Un premier roman de Christiana Moreau qui donne envie de se pencher sur les suivants.
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Coup de coeur absolu pour ce roman !
Roman qui, avant tout, rend hommage à ces jeunes filles, abandonnées, anonymes qui ont vécu en recluses, en consacrant leur vie à la musique.
Mais ce roman est très riche car il met en évidence différentes formes d'art.
La littérature, d'abord, il est extrêmement bien écrit, avec beaucoup de poésie, de vocabulaire précis et recherché, des structures. J'ai été littéralement emportée par l'écriture de l'autrice qui fait preuve d'un talent affirmé ,( la noirceur de l'environnement de Seraing est aussi bien décrit que la splendeur de celui de Venise )et les jolis mots, les tournures de phrases côtoient à merveille les jolies notes.
l'art musical n'est pas oublié, j'ai pu vibrer avec les sons du violoncelle de Lionella, avec les sonorités des oeuvres de Vivaldi et d'Ada.
L'art sous sa forme architecturale est également bien présent , la ville de Seraing est décrite avec précision, justesse et je dirais même une sorte de fierté, de nostalgie qui m'a émue . Venise n'est pas en reste non plus ,avec ses ponts, ses ruelles, ses églises, ses bâtiments .
L'Histoire n'est pas oubliée et les faits rapportés témoignent d'un travail de recherche sérieux, approfondi et très rigoureux. J'ai appris beaucoup de choses sur Vivaldi mais surtout sur l'organisation et le rôle de l'Ospedale della Pietà.
Quant à l'histoire, elle est merveilleuse ! Elle tourne autour de 3 personnages : Lionella, Kevin et Ada. 3 vies différentes, 3 destins différents et 2 époques différentes Et ces 3 jeunes sont exceptionnels : leur soif d'idéal, de justice, de vérité fait plaisir à lire. Ce sont des personnages solaires, lumineux qui donnent de sérieuses leçons aux adultes, de beaux exemples à suivre !
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Lorsque Kevin achète cette vieille partition et le coffret qui la protège pour l'offrir à Lionella, il est loin d'imaginer quel cadeau exceptionnel il fait à sa tendre amie d'enfance, brillante violoncelliste. Ce cadeau : une partition et le journal intime d'Ada, jeune orpheline italienne recueillie en 1705 et élevée à l'Ospedale Della Pietà, à Venise et dont l'un des maîtres de musique est Antonio Vivaldi. La lecture de ce roman nous ferait regretter de ne pas savoir jouer d'un instrument de musique mais il nous incite à découvrir la musique du compositeur italien qui ne s'arrête pas aux Quatre saisons. Une autre très belle découverte, l'existence de ces jeunes orphelines vénitiennes qui étaient formées à la musique et que toute l'Europe venait écouter.
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Je suis d'autant plus contente d'avoir lu ce livre que l'autrice et moi sommes compatriotes !
Je connais bien la rue Cockerill, et d'autres endroits mentionnés, et je sais toutes les périodes difficiles par lesquelles Seraing est passée et passe encore.
Amitié bouleversante entre deux femmes d'époques bien différentes. La jeune virtuose a rendu à la compositrice toute sa valeur.
A lire, surtout quand on connaît "Serèè" !
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J'ai été enchantée par cette découverte romanesque et musicale !
Un premier roman tout en harmonie, sensibilité, musicalité, Histoire, écrit d'une plume à la subtilité et la sensualité très artistique ; l'auteure Christiana Moreau est aussi peintre et sculptrice.
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L'histoire de deux jeunes filles à 300 ans d'intervalle, réunies par l'amour de la musique grâce à une mystérieuse partition.

Lionella a 17 ans et vit avec sa famille d'origine italienne à Seraing en Belgique.
Violoncelliste, très douée, elle voue une véritable passion à la musique, en symbiose avec son instrument.
Ada, jeune orpheline du XVIIIème, était pensionnaire d'une célèbre institution vénitienne dans laquelle Antonio Vivaldi enseignait. On y prodiguait une éducation rigoureuse, un enseignement d'excellence, dans la dévotion et le strict respect des règles.

-- "C'est du violoncelle qu'émane la sonorité la plus proche de la voix humaine..."--

Une mélodie à deux voix, leurs âmes accordées, grâce à un journal intime, une partition, une médaille, renfermés dans un coffret offert à Lionella par son meilleur ami Kévin.

-- "L'âme, cette pièce d'epicea placée à l'intérieur de la caisse de résonance qui transmet les vibrations des cordes au fond de l'instrument"--

C'est du plus profond de leur âme que Ada et Lionella éprouveront ces vibrations, en sublimant plaintes, soupirs, nuances, et nous transmettront la puissance et la beauté de leur passion avec coeur et virtuosité.
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Vibrant hommage aux virtuoses anonymes d'un autre temps, à la musique baroque, et aux éternels passionnés.
Un joli tableau sur la musique consolatrice, salvatrice, évocatrice.

Puis, la Sérénissime...Somptueuse Venise.
Et Vivaldi, "le prêtre roux", qui composa pour ces jeunes filles de la Pietà de Venise, sa musique sacrée, quelques cinq cents concertos...entre autres compositions.
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Ayant adoré Cachemire rouge de Christiana Moreau, je me suis offert au format poche son tout premier roman : La sonate oubliée.
À 17 ans, Lionella, d'origine italienne, ne vit que pour le violoncelle, ce qui la distingue des autres adolescents de Seraing, la ville où elle habite en Belgique.
Elle peine toutefois à trouver le morceau qui la démarquerait au prochain grand concours Arpèges.
Jusqu'au jour où son meilleur ami lui apporte un coffret en métal, déniché dans une brocante.
Lionella y découvre un journal intime, une médaille coupée et ... une partition pour violoncelle qui ressemble étrangement à une sonate de Vivaldi.
Elle plonge dans le destin d'Ada, jeune orpheline du XVIIIe siècle, pensionnaire de l'Ospedale della Pietà, à Venise, dans lequel «le prêtre roux», Antonio Vivaldi, enseignait la musique à des âmes dévouées.
La sonate oubliée est un roman assez court qui m'a captivé de la première à la dernière page.
Nous suivons trois personnages : Lionella, une jeune violoncelliste de 17 ans ; son meilleur ami Kevin ainsi qu'une jeune fille orpheline nommée Ada. Celle ci joue du violoncelle, enseigné par Antonio Vivaldi. J'ai beaucoup aimé ces passages qui nous font découvrir Venise au XVIIIe siècle, ainsi que le quotidien d'une jeune orpheline pensionnaire d'une maison réputée. Ada est une jeune fille touchante et attachante. Elle n'a jamais connue ses parents, a été abandonnée dès sa naissance et elle joue de la musique, c'est son destin. Les passages où sont relatées les aventures de la jeune fille sont en italique, ce qui permet de ne pas être perdu.
Lionella est une violoncelliste douée, elle n'a que 17 ans mais est promue à un grand avenir, surtout si elle remporte le concours. Elle peine à trouver le morceau qui la distinguera des autres, jusqu'au jour où son meilleur ami trouve sur un marché aux puces un mystérieux coffret avec une partition, une médaille coupée et le journal d'Ada.
Lionnella est une jeune fille très studieuse, son destin a elle aussi est de jouer du violoncelle. Elle ne vit que pour ça.
Quand à Kevin, il est aussi intéressant de le suivre tout au cours de ce roman. C'est grâce à lui que Lionnella va trouver son morceau pour le concours, et j'ai beaucoup aimé sa personnalité.
Bien que La sonate oubliée ne fasse que 231 pages, les personnalités des personnages sont bien fouillées. L'histoire se tient de la première à la dernière page et je trouve que c'est un bon premier roman.
J'ai aimé l'ambiance, et je suis ravie de ma lecture. Je relirais cette autrice sans aucune hésitation.
Ma note : 5 étoiles.
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J'ai lu récemment cachemire rouge que j'ai adoré, j'ai voyagé avec l'auteur. En général je ne lis pas deux livres du même auteur de peur d'être déçu par la similitude d'écriture.
Mais là !! pas du tout déçue d'avoir quand même eu l'occasion de livre un autre livre de cet auteur.
C'est magnifiquement bien écrit. le sujet est complètement différent même si l'Italie est encore là ! j'ai beaucoup aimé le sujet, on sent que c'est documenté.
On apprend pleins de choses dans l'ambiance de la lecture.
Je ne peux qu'encourager cette écrivain à continuer d'écrire des livres !!! et surtout qu'elle me tienne au courant !!
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Une bonne façon de redécouvrir la musique baroque de Vivaldi.

Un récit convenu qui alterne deux points de vue, deux temporalités différentes : d'un côté Lionella, une violoncelliste belge qui va bientôt passer un concours renommé, et qui a trouvé un excellent moyen d'y parvenir.

De l'autre, le point de vue d'Ada, une autre violoncelliste. Mais vivant trois cents ans auparavant, orpheline, et disciple de Vivaldi en personne. Ce second point de vue est hyper enrichissant d'un point de vue culturel, historique, et même musical. Et on revoit Venise, ville magique, qui stimule l'imagination et le rêve...

Le point de vue de Lionella est certainement plus quelconque, proche de ce qu'on pourrait retrouver dans un roman pour ados (normal, dans un sens, c'est une ado). Et même si ça manque d'un peu d'éclat, que le récit ne sort à aucun moment de ce qu'on en attend, ça se laisse lire plutôt bien. Parfois un peu trop descriptif, ou dans l'étalage de culture, mais globalement, les pages défilent vite et agréablement.

Sans relever du coup de coeur, c'est un roman intéressant, et sympathique à lire.
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