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3,91

sur 630 notes
J'en avais entendu beaucoup de bien et je n'ai pas été déçue.
Un bon roman de SF qui propose un bon mélange entre enquête et anticipation. Un récit bien construit qui tient en haleine jusqu'au bout, des personnages intéressants et travaillés, une écriture fluide et agréable, une complexité justement dosée qui donne tout son piquant au roman.
Petit bémol uniquement sur le manque d'informations concernant l'univers général. On apprend finalement peu de choses sur ce monde futuriste. Certains éléments sont disséminés au compte goutte et peu approfondi (qui est Quell ? que s'est-t-il passé sur Mars ?...) Mais peut-être les réponses se trouvent-elles dans les tomes suivants ?
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J'ai regardé la série, j'avais envie de découvrir ce que je pouvais découvrir d'autre avec le livre, il faut bien dire qu'on a toujours plus de détails avec un livre 🙂

Et je dois bien dire que je ne suis pas déçue du tout de m'être replongée dans l'univers d'Altered carbon, je connaissais déjà l'histoire, et pourtant, je me suis autant régalée qu'avec la série, je me suis autant sentie en totale immersion dans cet univers futuriste.

Nous sommes loin dans le futur avec des technologies hyper avançées, un style de vie entièrement différent de ce que l'on connait où les riches ne cotoient pas les autres, ou du moins le moins possible. Malgré cette avançée dans le temps, les gens ne changent pas tant que ça au final, il y a toujours les maladies, les meurtres, les coups bas, les complots, les secrets.

Pour moi la seule grosse différence avec la série, ce sont les scènes de violence qui sont beaucoup plus trash, beaucoup plus imagées, et si cela m'a un peu déroutée au départ, je me suis très vite mise au diapason et j'ai apprécié cette différence qui donne une toute autre dimension à l'impact qu'une simple dispute peut avoir à l'écran. Alors pour ce point, âmes sensibles prenez garde si vous ne voulez pas ressortir de votre lecture sous le choc, il ne faut pas avoir peur d'avoir quelques sueurs glaçées.

En ce qui concerne le décor, je l'ai trouvé encore plus travaillé que ce que j'avais vu dans la série, il est beaucoup plus détaillé, beaucoup plus abouti, parfois plus glauque également, tout comme beaucoup plus clinquant à d'autres moment. Mais c'est un vrai régal d'avoir autant de diversité qui nous plonge littéralement dans ce monde de fiction.

C'est la première fois que je lis une paution de Richard Morgan, et il a fallu que ce soit une série télé qui me donne cette envie de découvrir cet auteur un peu mieux, de découvrir ses autres écrits, si ses autres livres m'emportent autant, je vais devoir faire de la place dans ma bibliothèque, mais ce serait une place bien méritée.
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Après avoir dévoré la série éponyme sur Netflix, j'étais plus que curieuse de découvrir le roman dont elle était tirée. Tout au long de ma lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de comparer les deux. Il est très rare que je regarde un film ou une série AVANT d'avoir lu le roman.

Le roman commence de la même manière que la série, avec le ré-enveloppement de Takeshi Kovacs et l'enquête qu'il doit mener sur la mort de Laurens Bancroft. Les personnages principaux restent identiques.
Le style est concis et efficace. L'auteur ne se perd pas dans des détails explicatifs et nous plonge directement au coeur de l'intrigue.

Je pense que sans avoir vu la série avant, l'univers peut paraître complexe et dense. Même en l'ayant vue, il m'a fallu un temps d'adaptation pour me familiariser avec le vocabulaire et les nombreux personnages secondaires. Il faut suivre attentivement le début pour ne pas perdre le fil.
L'histoire est racontée à la première personne, du point de vue de Takeshi Kovacs. C'est un choix intéressant, mais on ne suit que les ressentis du héros. On ne voit pas l'histoire de Kristin Ortega, l'enquêtrice avec qui Kovacs travaille. C'est un personnage que j'avais beaucoup apprécié dans la série, je suis restée légèrement déçue de ne pas la suivre aussi intimement dans le livre.

L'adaptation en série reste assez fidèle au roman, même si à mon sens, la série a étoffé l'histoire originale de Richard Morgan. Tous les passages clés sont repris, voire enrichis dans la série. Dans le roman, pas de soeur ni de Quell pour Kovacs. C'est une autre tournure d'événements qui prend place, qui reste tout aussi intéressante que ce que les producteurs de la série ont proposé.

Les tomes 2 et 3 sortent en poche en mai chez Bragelonne, et j'espère que nous aurons droit une adaptation de la suite des aventures de Takeshi Kovacs !

Lien : http://mybooksntea.wordpress..
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C'est un polar noir dans un environnement cyberpunk ! L'intrigue à plus d'importance que le décors. Il y a de jolie réflexions sur la correspondance entre le corps et la psychés. L'intrigue somme toute assez classique se laisse parcourir.
Mais vous ne sentez pas d'enthousiasme dans mon propos ? Effectivement, cela reste un classique anglo-saxon, des gentils (pas trop gentils) et des méchants sans ambiguïté, approche somme toute sans surprise.
La série a rajouté du conflit intérieur et a plus appuyé sur le décors.
C'est bien, mais sans plus !
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J'ai lu récemment ce livre qui date du début des années 2000 mais je tiens à dire que je l'ai lu avant que la série qui s'en inspire ne débarque sur Netflix.
Le livre m'avait attirée par son postulat : dans le futur, il est possible de dématérialiser et stocker l'esprit. le corps devient alors une commodité. J'avais hâte de savoir comment l'auteur allait jouer avec cette situation de base. Quelle en seraient les conséquences, l'impact sur la société... ?
Richard Morgan fait le travail. Il imagine toutes sortes d'évolutions comme les mathusalems, des super riches qui sont centenaires à force de changer de corps. le démarrage du roman est aussi très bien vu : un mathusalem justement se suicide mais il ne peut pas vraiment mourir car son esprit, qui est sauvegardé régulièrement, est réimplanté dans un nouveau corps. Seul problème : la sauvegarde date un peu et il y a un trou dans la vie du mathusalem. Or celui-ci est persuadé qu'on l'a assassiné et il va faire sortir un super soldat de "prison" pour enquêter. le roman est émaillé de très bonnes idées : la prison suspension par exemple, où votre esprit sauvegardé est mis en suspension parfois pour des dizaines d'années. Le cadre est vraiment intéressant. Par contre, j'ai eu du mal avec les personnages qui sont assez caricaturaux, et pire l'intrigue. Au final, c'est une enquête violente à l'américaine dont le dénouement m'a déçue.
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A une époque pas si lointaine, certains se demandaient si les indiens avaient une âme. Au 26ème siècle, la question serait plutôt de savoir où elle se situe. Question cruciale lorsque la technologie permet de transférer son identité à travers différents clones.

Mystère en chambre close, flic accusé (à tort ?) de corruption, histoire d'amour contrariée, pas très SF vue de cette manière. Mais enveloppait le tout de cyberpunk, de transfert d'identité, de clones, de glauque, de sexe et de violence et vous avez un thriller nerveux qui se lit d'une traite. Richard Morgan n'invente pas la poudre, mais utilise parfaitement les éléments de l'univers cyberpunk.
Sa force est de nous dévoiler peu à peu ce monde futur où l'Homme a essaimé à travers la galaxie, les intelligences artificielles peuvent être propriétaire d'immeubles. Chacun peut s'offrir des clones augmentés ou de vrais corps. C'est surtout ce point que j'ai apprécié. La prison n'existe plus, on "congèle" les corps délinquants et on sauvegarde l'esprit déviant durant une période plus ou moins longue. La société se rembourse de ses frais pénaux en prêtant ses corps-poupées. L'univers est cohérent, crédible.

Tout à chacun peut avoir un implant qui sauvegarde ses souvenirs et peut être réinjecter dans un clone ou nouveau corps. Enfin, tout cela contre argent sonnant et trébuchant. L'auteur brode sur cette idée de manière fort concluante, la société imaginée semble réel.
Si vous avez assez d'argent, la Camarde vous laisse tranquille et vous pouvez glisser sur les siècles, tels ces Maths. Alors pourquoi se suicider si on est immortel ? L'enquête sur ce suicide impossible tient en haleine, l'intrigue est noueuse, pleine de rebondissements.

Cependant, l'auteur complexifie parfois un peu trop la trame, et je me suis senti quelquefois perdu dans tous ses personnages assez binaires. Une caractérisation plus forte aurait pu éviter cet écueil. Et j'aurais aimé une réflexion plus poussée sur le clonage et l'identité. Mais cela entache peu le plaisir de lecture.

Un thriller techno nerveux, l'industrie du film ne s'y est pas trompé, elle en a tiré une série qui sera bientôt visionnée.
Une suite au roman existe : Anges déchus, mais Carbone modifié peut se lire de manière totalement indépendante.

Critique réalisé dans le cadre d'un service de presse.
Je me demandais ce qu'ajoutait au roman la dernière édition à part le travail d'un illustrateur rendu caduque par toutes cette prose. Et bien rien. Pas de préface, postface, d'article sur l'adaptation de la série.
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Netflix aura ma peau mais en même temps, elle me permet aussi de découvrir des oeuvres littéraires auxquelles je n'aurais jamais fait attention. Altered Carbon en fait partie. Après avoir englouti la série en un week-end et être en dépression post-série (si, si ça existe), je me suis dit qu'attaquer le roman serait une bonne idée. Pour faire durer le plaisir, voyez-vous, alors qu'en général, je ne suis pas trop science fiction, mais là, j'ai accroché très rapidement. Je ne sais pas si cela a été une très bonne idée avec le recul mais j'ai tout de même passé un très bon moment avec ce premier tome.

J'ai cependant préféré la série. L'ayant découverte en premier, cela doit peser énormément dans la balance. La principale cause est que certains des personnages que j'avais adorés dans l'adaptation ne sont pas présents ou ont une place et un traitement différents. C'est un peu déconcertant et il y a eu une part de manque car je m'attendais à les retrouver. Il a aussi été assez difficile de ne pas avoir les images de la série en filigrane pendant ma lecture. Je cherchais telle ou telle scène, attendais un événement spécifique. Cela n'a pas gâché ma lecture, j'entends bien, le roman étant vraiment très bien, mais, il y a eu une part de manque qui ne m'a pas quitté.

Takeshi Kovacs est donc un mercenaire sorti de stase avant la fin de sa peine qui se retrouve plongé dans un imbroglio aux multiples ramifications. Chargé de résoudre le suicide apparent d'un homme d'affaires richissime, Tak nous conduit dans un monde où l'esprit humain peut être digitalisé et replacé dans des clones (si vous êtes riches), dans un autre corps, ou bien dans une enveloppe artificielle. Si l'univers semble complexe dès le départ, l'auteur parvient rapidement à nous immerger en répondant à nos questions au fur et à mesure, tout en nous familiarisant avec ces nouvelles us et coutumes parfois dérangeantes. J'ai pour ma part apprécier la voie de l'auteur, même si cette société est cynique, borderline et dépravée, elle est aussi un écho tout à fait parlant de la nôtre. Sans compter qu'il y a en arrière plan cette interrogation tout à fait légitime sur le fait de devenir "immortel" en un sens grâce à la digitalisation.

Sans compter l'enquête qui est prenante, pleine de rebondissements avec parfois quelques incohérences, Richard Morgan prend le temps d'approfondir sont univers par le biais des différentes couches de la société que nous rencontrons. Les Maths, riches et parfois triple centenaires qui voient les hommes comme des fourmis bonnes à écraser et dont l'humanité s'étiole grandement les rendant pervers et imbus. Les gens normaux qui essayent tant bien que mal de se frayer un chemin dans ces nouveaux mondes encore plus froids et virtuels, perdant peu à peu la beauté qui les entoure et étant écrasés par une société de consommation toujours plus innovante. En clair malgré une présence très futuriste, il n'est pas tellement difficile de s'imprégner.

Parlons un peu de Kovacs et d'Ortega maintenant, pour moi les deux seuls protagonistes qui ressortent vraiment du roman et pour qui j'ai eu de l'intérêt. Là encore, pour faire un parallèle avec la série, je me suis attachée à beaucoup plus de personnages avec l'adaptation. En un sens, n'avoir que deux personnes "attachantes" n'a pas été plus mal car il est ainsi plus facile de rentrer dans l'univers du roman assez complexe. Que ce soit Kovacs ou Ortega, j'aime leur côté rebelle, torturé, fort avec cette envie de justice et de renouveau. Takeshi, surtout, est loin d'être un ange et il a commis pas mal d'atrocités mais on arrive à apprécier le personnage très rapidement. le fait qu'il ne soit pas un héros lisse et bien sous tout rapport fait du bien. Ne nous leurrons pas tout de même, il a un très bon fond, et j'ai eu beaucoup de mal à le voir comme un monstre. Il n'en reste pas moins que voir un protagoniste aussi bien développé est très plaisant.

Un premier tome donc qui est plutôt réussi, avec des maladresses à certains moments et des événements qui sortent un peu de nul part, mais autant l'univers que les personnages sont très intéressants et je ne me suis pas ennuyée enlisant ce pavé. Après, j'avoue que je ne suis pas certaine de lire la suite. Ce tome se suffit à lui-même selon moi et j'ai peur que les changements qui s'annoncent dans le prochain volume ainsi que la disparition de certains personnages me chagrinent. J'aurais l'impression de repartir de zéro même si le concept est original.
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Ce fut dur, ce fut long... Mais après presque un mois de lecture, j'ai réussi à le terminer. Enfin.

J'avais entendu beaucoup de bien de ce roman thriller / science-fiction, et pourtant ma lecture en fut laborieuse, voire presque douloureuse par moment : longueurs; violence; personnage principal que je n'aime pas (heureusement quelques secondaires que j'appréciais); écriture tantôt crue et adolescente, tantôt poétique; intrigue plutôt intéressante, mais complexe et parfois difficile à comprendre (on s'emmêle les pinceaux dans les personnages entre autre)...

Je doute de lire la suite de la saga et j'hésite beaucoup à commencer la série que Netflix en a tirée.
Lien : http://www.mespetitscarnets...
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Il est difficile de parler de ce roman de science fiction, j'en lis peu et ne connais sans doute pas tous les codes !
Le postulat de départ me plaisait vraiment bien, très bonne idée que cette humanité immortelle et cette enquête sur un suicidé qui dit avoir été tué.
Le monde décrit (futur lointain) est bien imaginé et maîtrisé, plein de détails technologiques et d'inventions qu'on imagine avec aisance.
Mais les deux bémols pour moi, ce sont : le héros, pas vraiment attachant, et dont les relations aux autres sont trop complexifiées dans l'histoire, et le fouillis des personnages, de plus en plus nombreux, qui noient l'histoire elle-même par moments.
Il y a pourtant de bonnes choses, l'humour grinçant du héros, l'idée de départ, l'écriture efficace, on n s'ennuie pas. Mais on ne sait pas toujours où on en est.
Il existe une série réalisée à partir de ce livre, visiblement très addictive mais je ne l'ai pas vue.
Premier roman ayant permis a son auteur de décrocher le prestigieux prix Philip K.Dick.
Un livre à découvrir, atypique, pour son côté un brin "déjanté" et pour son histoire.
Merci à NetGalley et aux éditions Bragelonne pour la lecture de ce livre atypique.
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Le roman de Richard Morgan est un excellent polar S.F. L'univers dépeint par l'auteur est riche, il prend le temps de le décrire et va au delà de ce qu'on savait dans la série. J'ai mieux compris certains concepts qui étaient effleuré dans son adaptation télévisé comme celui des diplo ou des math.

Le postula de base est que l'humanité n'a plus d'âge grâce à la digitalisation de la personnalité humaine. Bien entendu il vaut mieux être riche si on veut vraiment attendre l'immortalité. C'est très juste d'avoir garder ce faussé. C'est violent avec une pincée de sexe. Carbone modifié un roman c'est rock'n'roll ? En un sens oui. de la SF bien noire avec un monde pourri jusqu'à la moelle. Takeshi Kovacs n'est pas un ange, les autres protagonistes non plus et c'est tout le sel de l'intrigue. Elle est complexe, mais le lecteur n'est pas pour autant totalement largué.

Prenant et bien écrit, Carbone modifié se lit très facilement malgré quelques longueurs (mais ce n'est pas bien méchant). J'ai troué le personnage de Takeshi Kovacs m'est apparu plus sympathique que dans la série, la faute peut-être à l'acteur un peu froid, alors qu'il plaisante volontiers et fait montre d'un caractère fort.

Carbone modifié mérite clairement le détour. Un livre passionnant, inventif et haletant. Que vous ayez vu la série ou pas, que vous l'ayez aimez ou pas n'hésitez pas à entrer dans la peau de Tak et de vivre un aventure dépaysante. 
Lien : http://www.lasteve.fr/?p=31592
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