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3,91

sur 630 notes
J'ai acheté ce roman il y a deux ans je crois et c'est la sortie de l'adaptation en série par Netflix qui m'a décidé de le lire. du coup, j'ai attendu de terminer la série avant d'écrire ma chronique afin d'analyser les deux.

Le roman se déroule d'après le point de vue du héros, Takeshi Kovacs, criminel emprisonné qui est embauché par Laurens Bancroft pour résoudre le meurtre de celui-ci. Dans ce futur lointain, l'immortalité est à portée de bras (surtout pour les bras riches) : si votre corps (ici appelé enveloppe) meurt, vous pouvez être "ré-enveloppé" dans le corps de quelqu'un d'autre, dans la majorité des cas dans celui d'un criminel qui purge sa peine.

Donc Takeshi est ré-enveloppé dans un corps sur Terre et engagé pour résoudre cette énigme. J'ai adoré son ton, à la fois cynique, désabusé et lucide sur l'existence. Ce personnage est l'un des plus individualistes et cohérents qui m'ait été donné de lire. Ce n'est pas si évident de créer un anti-héros qui ne vire pas complètement dans le bien pour conserver l'amour du lecteur. Takeshi fait les choses qui lui semblent juste en fonction de sa propre morale et ça marche. Ce qui fait aussi la force de ce personnage, c'est son background chez les Diplos. Nous avons régulièrement des flash back intégrés à ses réflexions qui nous permettent d'en apprendre plus sur sa vie passée. J'avoue que certaines choses sont restées floues pour moi, lire ce livre m'a pris beaucoup de temps et je n'étais pas à 100% concentrée.

L'enquête du meurtre de Bancroft était intéressante. le personnage même de Bancroft était chouette, plus complexe et intriguant qu'à première vue. J'ai aussi beaucoup aimé son acteur et son incarnation dans la série qui lui rendait bien justice. Sa femme par contre m'a été antipathique du début à la fin. Pour poursuivre sur les personnages, j'ai bien aimé Kristin Ortega, même si là encore, elle est davantage mise en avant et sublimée dans la série. Les rares alliés que se fait Takeshi permettent de compléter le tableau et de découvrir la violence et l'injustice de ce monde du futur.

La conclusion sur la mort de Bancroft est bien trouvée, ça se tient mais je n'aurais jamais pu le deviner ! Néanmoins, on perd un peu le fil de ladite enquête. Il se passe tellement de rebondissements et de contretemps qu'à la résolution de l'enquête principale on a presque oublié comment tout avait commencé.

Les idées développées dans ce roman au sujet de l'immortalité sont classiques en SF mais toujours intéressantes à suivre. Il reste des idées passionnantes sur la mort, les liens entre les individus, l'âme humaine et les sempiternels clivages entre les riches et les démunis.

La description du roman nous promet une histoire dopée et à déconseiller aux coeurs fragiles. C'est vrai que le sang coule et que la torture est présente et bien dérangeante. Ni le monde, ni Takeshi ne font dans la dentelle. La violence est omniprésente et n'a plus vraiment de limite dans un monde où la mort n'est plus une finalité. Il y a eu des scènes violentes, intenses, difficiles à supporter quand on s'imagine réellement ce qu'elles impliquent : des tortures en mode virtuel, du snuff, des représailles... J'ai aimé l'esprit des Diplos même si leur justice est expéditive.

J'ai aimé l'univers et les personnages mais je m'attendais à plus qu'une enquête policière dans un monde futuriste. Il m'a manqué un peu plus d'implication et d'empathie, d'où ma note qui n'est pas à la hauteur de l'univers incroyable développé ici.


Et c'est là que la série entre en scène car elle a été, à mes yeux, une très bonne adaptation avec juste ce qu'il faut de différences pour impliquer davantage le public et apporter une vision complémentaire. Les scénaristes ont rendu le tout plus personnel pour Takeshi. Il gagne en humanité, sans toutefois virer dans le héros non plus, il reste à la lisière de l'anti-héros. J'ai beaucoup aimé le traitement de la série et leurs changements. En particulier le personnage de Quell sur qui je ne vais rien dire pour ne pas spoiler et celui de Kristin Ortega qui prend beaucoup plus d'ampleur et de charisme et l'IA de l'hôtel à qui on s'attache bien plus. Visuellement, la série colle parfaitement à l'idée que j'en avais, ils ont d'ailleurs repris des scènes avec la couverture du roman français. L'immersion était totale. Passé le décalage entre le Takeshi dans le corps de Ryker (caucasien) et le vrai Takeshi (asiatique) on s'attache bien à notre héros et j'ai bien mieux compris son passé grâce à la série.

Je vous conseille de regarder cette série après avoir lu le livre (ou bien si vous ne voulez pas le lire du tout). C'est une très bonne adaptation je trouve. Quant au roman, il est bourré de bonnes idées et d'actions et je vais très certainement me prendre la suite directe Anges Déchus.
Lien : https://dryade-intersiderale..
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Voyages entre réalité et espaces virtuels oùl'environnement est fait de hard science comme la pile corticale pour implant, ou la vision périphérique. le détective Kovacs possède à certains moments un enveloppement multiple (bien qu'interdit) qui lui permet de se parler entre les 2 enveloppes. Un roman pour amateur de hard sf ,
il y a beaucoup d'actions, pas de répit.
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Voici une lecture qui m'aura demandé du temps, beaucoup de temps...

N'étant pas une grande dévoreuse de séries TV, c'est plutôt parce que j'ai régulièrement entendu citer cet auteur en général et ce titre en particulier comme une référence littéraire de la SF que je m'y suis intéressée.

Alors comme je le disais, ça m'a pris beaucoup de temps pour "entrer dedans", pour apprivoiser cette forme très particulière qu'on peut qualifier de polar (ou thriller) cyberpunk.
Quasiment jusqu'au bout, cette lecture m'a demandé un effort constant, une gymnastique de configuration d'esprit, pour intégrer les spécificités de cet univers où la "vraie mort" est devenue rare, les individus étant "sauvegardés" grâce à leur pile corticale pour être injectés dans de nouvelles enveloppes - allant jusqu'à des clones pour les plus privilégiés.
C'est aussi un univers futuriste où la technologie est omniprésente et régente tout, les communications et immersions dans le virtuel sont la norme.

Evidemment, cela impacte grandement le rôle des forces de l'ordre et les intrigues politiques, sans parler des doubles jeux et autres manigances en eaux troubles...

La résolution de l'énigme est rondement menée, la psychologie des personnages est très intéressantes, et globalement, la richesse de cet univers amène bien des réflexions sur une diversité de sujets assez impressionnante, des réflexions qui peuvent être fort poussées pour peu qu'on s'y penche !

En bref, ce n'était pas gagné d'avance mais je suis finalement heureuse de m'être accrochée, c'est bel et bien une oeuvre à part qui apporte beaucoup à tous points de vue.
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Je suis venu à ce livre après avoir regardé la série.
Je précise parce que pour une fois je me suis lancé dans une lecture après avoir fait connaissance avec les personnages sur écran digital.

Force est de constater que même si j'avais été bluffé, la rencontre avec les protagonistes de papier est encore plus intéressante.
J'ai aimé ce thriller tel qu'on me l'avait conté sur mon ordinateur, j'avais peur de me chopper une resucée à la lecture. Grossière erreur.
C'est encore mieux. Moins larmoyant, moins sirupeux, encore plus froid et plus sombre. Fini les flonflons familiaux, bienvenue dans un monde glacé et dangereux. C'est violent, dur et agressif, glauque et remuant mais soyons honnête : c'est putain de bon et ça fait plonger dans le bouquin ou en ressortir en apnée, un sourire aux lèvres avec l'envie d'y retourner.

Je vous abandonne : j'ai la suite à mon chevet.
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Une intrigue complexe et palpitante. le chemin emprunté par le personnage principal, Takeshi Kovacs, est semé d'embûches, d'autant que l'homme a eu l'occasion de se faire un certain nombre d'ennemis. Sa complexité en fait un personnage très intéressant et attachant, un héros très borderline, qui offre une grille de lecture du monde décalée. Bien qu'il évolue dans un monde futuriste, les problématiques évoquées n'en sont pas moins celles que nous connaissons: le sexe, la mort, la corruption... Passionnant, donc. Et, ce qui ne gâche rien, le roman est très bien construit et très bien écrit.
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Le synoptique de la série m'avait interpellé et quand j'ai vu que c'était l'adaptation d'un roman j'ai sauté sur l'occasion. Dans ce roman la mort n'est plus un problème tant que votre pile est intacte, vous pourrez toujours être réimplanté dans un autre corps.

Takeshi Kovacs se réveille une fois de plus dans un corps qui n'est pas le sien et se voit confier une mission particulière par un homme très riche. Cet homme est mort mais il veut savoir comment ? La police est, elle, convaincue qu'il s'agit d'un suicide.

Mais dans ce monde tout n'est peut être pas aussi simple qu'on veut bien nous le faire croire.

Dans ce roman d'anticipation, on trouve des personnages d'enfer à l'instar de Takeshi, même s'il change de corps, il garde sa personnalité et franchement je lui tire mon chapeau. le roman est axé sur une technologie qui ne sera peut être plus de la fiction un jour mais cela n'enlève pas le fait que les personnages restent humain avec des sentiments, des coups de gueule et de l'humour (et franchement dans certaines scènes, il fallait une bonne dose d'humour pour s'en sortir).

Après avoir planté le décor (très riche), le roman enchaine l'action sans temps mort et les rebondissements qui sont fort nombreux.

Maintenant que je connais cet univers, j'ai grandement envie de me pencher sur la série pour voir comment le roman a été adapté.

Affaire à suivre donc
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Encore néophyte dans la littérature SF, et peut être davantage lorsqu'il s'agit de cyberpunk, je craignais de ne pas être à la hauteur. Mais Richard Morgan sait parfaitement plonger le lecteur dans son intrigue policière (même s'il peut le perdre par moments) C'est noir, la société dépeinte est souvent borderline et dérangeante...mais ne constitue qu'un sombre écho à la notre à l'heure où certains parlent de révolution transhumaniste.
Une agréable découverte
SP
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Alered Carbon..Carbone modifié...C'est ainsi que se résume la technologie à la base de cet univers. Après l'enfance chaque individu est digitalisé et se voit insérer une "pile", sorte de puce électronique sur la nuque. En cas de décès, cette pile peut être réimplantée dans un autre corps, anihilant ainsi le principe de VM (Vraie Mort) sauf si la pile est détruite (par une balle dans la nuque par exemple).
Ce concept est bien expliqué et exploité par l'auteur, il soulève des questions morales, religieuses, et reste tributaire des inégalité économiques (entre les riches pouvant se payer des corps à gogo jusqu'à devenir quasi-immortels et les pauvres qui doivent parfois se contenter de corps attribués d'office sans considération d'age de sexe ou de race, un homme adulte blanc pouvant être "réenveloppé" dans une fillette noire si c'est le seul corps disponible...).
L'univers est un mix entre Ghost in the Shell avec des implants cybernétiques, des communications virtuelles ..; Gunm avec les riches qui vivent dans une tour loin au dessus des bas fonds de la ville,; Blade runner pour l'esthétique des bas fonds... Un univers très SF donc où les voitures volent, les gens payent pour des vies virtuelles, séjournent dans des hotels gérés par des intelligences artificielles..
MAis au fond l'histoire sur ce background reste un petit polar classique ou un milliardaire engage un privé qui n'a pas le choix du contrat pour enquêter sur ceux qui veulent sa mort, et plein de monde - à commencer par ses proches - veulent sa mort. Sa femme est belle, elle va tenter de séduire le privé. Ses enfants sont dépravés eux aussi... rien de bien original.
Quand à Kovacs et son passé...que c'est embrouillé et mal expliqué!!!... Comme souvent (enfin c'est ma deuxième lecture d'un roman de Morgan) c'est assez compliqué à comprendre et riche en violence et en scènes de cul pas vraiment indispensables...

Au final, j'ai enchainé cette lecture avec le visionnage de la série Netflix tirée du roman et - une fois n'est pas coutume - on comprends beaucoup mieux l'histoire en regardant la série qu'en lisant le roman. le passé de Kovacs dans le protectorat et les corps diplomatiques, les piles, les utilisations de clones, d'enveloppes... tout est clair dans la série, même si elle prend quelques liberté avec le roman sur un certain nombre de personnages ou de situations).
Pas franchement désagréable donc, pas si original que ça, et pour qui hésite entre la lecture du roman ou la série, je conseille de regarder la série (et c'est rare que je conseille dans ce sens) avant de lire.
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j'ai plutôt aimé ce roman. Certes, je lui ai trouvé quelques points négatifs, mais je me suis bien amusée avec lui, notamment pendant toutes les scènes de combat. J'ai aussi pas mal frissonné pour le personnage, et les autres secondaires auxquels je me suis attachée. J'ai pris un certain plaisir à le lire, à chercher l'assassin de Bancroft, à suivre l'enquête de Takeshi et les rebondissements auxquels il est confronté, et je me demande si toute la trilogie centrée sur Takeshi Kovacs est comme ça, dans le même gabarit. J‘avoue que je risque, dans les prochains mois, de m'attarder sur cette dernière, afin de voir si les autres romans mettant en scène ce personnage sont aussi bien. Je suis de nature curieuse. Il faudra aussi que je me penche sur la série, car je suis curieuse de voir comment cette histoire a été adaptée. Ainsi, j'ai dans l'ensemble bien aimé ce roman. Je vous le conseille donc, d'autant plus si vous adorez les romans de science-fiction. C'est une bonne histoire, une bonne lecture. Et si vous aimez les romans policiers, vous ne devriez pas être déçu non plus.
Lien : https://lasorcieredesmots.wo..
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J'ai acheté récemment ce roman après avoir entendu parler de son adaptation en série par Netflix. Dans l'idéal, j'aurai voulu lire le roman avant de voir la série mais malheureusement je n'en ai pas eu le temps, j'ai donc fait l'inverse ! Les deux sont assez différents au niveau de divers points de l'intrigue, ce qui fait que ce n'est pas trop gênant. Carbone modifié est un roman mêlant thriller pour le côté enquête et le cyberpunk pour la technologie. le livre a été édité en France par les éditions Bragelonne en 2003 et deux suites dans le même univers ont vu le jour. le roman a obtenu le prix Philip K. Dick en 2003.

La technologie est au centre de l'univers futuriste de Carbone modifié. Les hommes ont conquis de nouvelles planètes mais la vie sur Terre est toujours d'actualité. Les déplacements se font en suburbain et prennent peu de temps. Surtout, un des aspects les plus importants de l'univers est le fait que les humains peuvent tous être digitalisés et sauvegardés dans une pile mémoire située à la base du cortex cervical. Lors du décès de la personne, on installe la pile dans un nouveau corps et le tour est joué. Les corps sont appelés des enveloppes, que l'on peut changer presque à loisir enfin selon ses finances bien entendu… le quidam moyen doit être assuré pour espérer que son assurance paye sa « résurrection », sans que le corps futur ne soit garanti ressembler au premier, c'est un peu la grosse surprise au réveil! En cas de meurtre, l'État payera pour vous, sauf si la victime est un fondamentaliste chrétien car ils sont opposés à la résurrection, seul Dieu ayant ce pouvoir. Pour les riches, c'est encore différent, ils disposent de clones à volonté et la sauvegarde de leurs souvenirs et personnalité se fait à distance. Ils deviennent quasiment immortels tout en gardant un corps jeune et beau (tant qu'à faire) avec les modifications souhaitées et sont appelés des « maths », abréviation de Mathusalem. En gros, rien ne change : « selon que vous serez puissants ou misérables, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », vous aurez la vie éternelle et toute les technologies modernes en pleine impunité et les autres seront considérés comme des ressources humaines réutilisables à volonté.

Le personnage central du roman est Takeshi Kovacs qui a grandi sur la planète Harlan et ne connait pas la Terre. Kovacs est un Diplo (membre des Corps Diplomatiques), c'est à dire un membre spécial d'une unité militaire supra entrainée. Sa dernière mort a fait de lui un criminel purgeant une peine de prison, ce qui signifie qu'il passe plusieurs années sans corps, sa pile en stockage. Il va pourtant se réveiller sur Terre dans un nouveau corps et s'apercevoir qu'on l'a sorti de prison pour requérir à ses services. Il est engagé par Laurens Bancroft, un math, pour une enquête un peu particulière: trouver qui a voulu l'assassiner , la police ayant conclu au suicide, mais pourquoi se suicider quand on sait qu'on va forcément revenir à la vie dans le même corps grâce aux sauvegardes et clones? le personnage de Kovacs est hors du commun par plusieurs aspects: physiquement déjà, même dans un autre corps il garde ses capacités de diplo, par son histoire qui en a fait quelqu'un de froid qui n'hésite pas à donner la mort, il est également capable de faire des bonnes actions et touché par la mort d'innocents, il est blasé par tout ce qu'il a vécu. Son passé apparait par petites touches quand il y repense mais pas forcément de manière très claire.

Le roman a une grande part de policier, l'enquête est au centre du récit. À ce titre, on retrouve quelques traits caractéristiques du roman noir surtout au niveau des personnages avec la femme fatale, Miriam Bancroft, le riche puissant qui se croit au dessus de tout. Dans les personnages secondaires, seule Kristin Ortega s'en sort avec les honneurs, en femme flic au fort tempérament. Elle arrive à être touchante dans un monde très dur où on voit passer beaucoup d'horreurs. En effet, le ton du roman est assez explicite et proche du sexe, drogue et rock'n'roll. Il n'est pas étonnant que le nom de l'hôtel où séjourne Kovacs soit « Jimmy Hendrix », représenté par une intelligence artificielle.

Le roman est aussi un roman d'actions avec de nombreux rebondissements. Plusieurs intrigues se mélangent, donnant parfois une impression un peu brouillonne. On a un peu l'impression que l'auteur a recours parfois à des facilités pour amener son personnage là où il veut et souvent à ses capacités de diplo. L'intrigue n'est pas ce que j'ai trouvé de plus intéressant dans le roman. Pour moi, le côté génial de l'ouvre réside dans son univers et dans le concept des piles mémoires. Ce concept permet à l'auteur d'aborder plusieurs points captivants comme la mémoire du corps que l'on emprunte, la question de l'âme, des souvenirs, de ce qui fait un humain, de savoir si on peut séparer aussi simplement corps et esprit. Toutes ces thématiques sont bien amenées et plus attractives que l'enquête policière baignant dans le sordide. En effet, à la lecture du texte, on ne peut éviter de se demander comment est ce qu'on réagirait si la personne aimée changeait de corps, garderait on les mêmes sentiments? Comment réagir si on retrouve l'homme qu'on aime avec les souvenirs et la personnalité d'un autre? Peut on vraiment dissocier personnalité et corps?

Carbone modifié est un roman survitaminé mélangeant policier et science dans une ambiance cyberpunk marquée. Quelques passages sont un peu longs et flous, cependant l'idée des piles mémoires et l'utilisation qui en est faite dans le roman est vraiment excellente. Une très bonne lecture pleine d'actions, de rebondissements dans un univers extrêmement riche.
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