AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,7

sur 251 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je. N'ai. Pas. Aimé. Du. Tout. C'était laborieux en plus d'une montagne qui accouche d'une souris.

Pourtant tout commençait très bien car on passait du policier au militaire avec un hôpital de campagne qui nous rappelait aux belles heures du Fedmahn Kassad d'"Endymion". Et puis ensuite une aventure un peu dans le style du Trésor de la "Sierra Madre". Sauf qu'il faut passer par la case intrigues amorales avec corpo ploutocratique (pléonasme) prêt à tout et au reste. A ce stade là, on aurait pu pardonner les ellipses qui relèvent du plaisir de compliquer.

Très intéressants auraient pu être les "Magnificient Seven" de Takeshi Kovacs :
- Ole Hansen, spécialiste en démolition
- Yvette Cruickshank, soldate multifonction enthousiaste
- Jiang Jianping, véritable ninja des temps modernes
- Ameli Vongsavath, spécialiste en pilotage
- Luc Deprez, spécialiste en assassinats
- Markus Sutjiadi, officier rebelle
- Sun Liping, spécialiste en systèmes d'armement
Là je me suis dit que l'histoire démarrait vraiment et que cela allait dépoter grave !
Et ben non, ils ne sont ni vraiment développés ni vraiment exploités : ils servent de faire valoir pour donner la réplique à Takeshi Kovacs et à l'accompagner dans ses délires violents d'où les morts gores à répétition… Et ne parlons pas du whodunit bancal !
On aurait pu avoir un super partie de cherchez le traître à la "Quand les Aigles attaquent"... Oui mais non


On tease sur de la SF militaire cyberpunk, mais :
Comment a commencé le conflit entre le Protectorat et Joshua Kemp ? Mystère.
Quels en sont les tenants et les aboutissants ? On n'en saura rien.
Quelles en sont les évolutions ? 2 ou 3 trucs balancés au détour des dialogues.
Quel en est le dénouement ? On n'en saura rien du tout.
Bref cela sert presque de décorum pour justifier quelques scènes d'action.
Si le carnage de la plage est totalement illisible, le duel entre les 2 commandos du vide lui a de la gueule (heureusement sinon on tombait dans le Foutage de Gueule justement).

On tease sur le la SF space-op cyberpunk, mais :

Là aussi on frôle le Foutage de Gueule…

Richard Morgan lance plein de pistes qu'il n'exploite pas et pose plein de questions auxquelles il ne répond jamais vraiment, avant de tout balancer dans les 20 dernières pages à grand coup d'intuitions diplos fort opportunes pour retomber sur ses pieds. Et pendant les ¾ des romans il faut se farcir les bad trips incompréhensibles du narrateur, des scènes pornographiques et des scènes d'ultraviolence qui bien plus encore que dans "Carbone Modifié" semblent ici sortir de presque nulle part. C'est quand même bizarre de voir débouler des « bouffe-moi le cul ! » et autres joyeusetés.

On met en avant des points visiblement hyperimportants ou hyperinutiles, qui seront réutilisés des dizaines voire des centaines de pages plus tard, et en plus exploité à la va vite… Et finalement je ne suis pas arrivé à savoir si c'est très bien ou très mal construit. Car si on se met à reconstruire le puzzle ce n'est pas très logique voire pas très cohérent.

Niveau cohérence scénaristique, on frôle quand même le nanar de luxe hollywoodien. Ou alors l'auteur a largement céder à la tentation du plaisir de complique. Parce que finalement cela ressemble à un script cyberpunk de luxe pour la série Stargate.

Encore une fois on baigne dans une amoralité étouffante que rien ne vient contrebalancer. Dans l'espace intersidéral ultralibéral, on retrouve sans surprise des commissaires politiques et des camps d'internement pour ceux qui critiquent le gouvernement et les corpos.
Étonnement il semble qu'il y ait fort à faire : révolution religieuse sur Sharya, révolution anarchiste sur Harlan, révolution socialiste sur Sanction IV… Tout va pour le mieux dans la trentaine de mondes habités par l'humanité car le Protectorat et le Cartel veillent sur la destinée manifeste des crevards carriéristes et des pervers narcissiques.


A la fin, j'avais pris l'antihéros narrateur en grippe : il m'a fait l'impression d'un parfait connard qui se sent au-dessus du lot car ancien diplo avec aucune valeur et aucune conviction. Là je suis très refroidi pour le tome 3, d'autant plus que "Terre de Héros" est de la même eau…Mais je gage volontiers qu'on peut adorer ce que j'ai détesté (encore que les défauts du tome 2 étaient déjà présents dans le tome 1 : trop de grimm & gritty, des flous artistiques dans la scénarisation et des grosses ficelles dans la narration pour retomber sur ses pieds).
Reste quand même des scènes vraiment marquantes avec le marché aux âmes, les nanobots lovecraftiens, le terrible anatomiseur…
Commenter  J’apprécie          254
Je ne lis pas les tomes d'une série à la suite d'habitude. J'ai l'impression de me lasser, de perdre quelque chose de ma lecture.
Mais là, j'ai eu tellement de mauvais échos de celui ci que je me suis lancée sitôt le précédent refermé. Comme ça c'est fait (et surtout par peur de n' avoir jamais le courage de m'y mettre).

Je dois dire qu'au début j'étais super emballée.
Déjà cela n'a rien à voir avec la déclinaison netflixvisuelle, où on attend vainement le reboot d'un hôtel en zieutant des mesquineries politiques de quicestquiaunzizitoutdur.
Ensuite ça se lit bien.
La guerre
Les épaves
Les constructs pour se refaire, faire la guerre, baiser, se reposer
Les portes démoniaques à ouvrir

Mais en fait ça devient long
Looooooooong
Ces guerres, cette violence, portes ouvertesfermeesouvertes
Tout ça pour quoi ? Une balade d'entre monde, des trahisons et des scènes un peu dégueulasses. Très peu de choses en somme.

Et je comprends pourquoi on ne me l'a pas conseillé. Il y a plus intéressant à faire que de lire l'inutile. Et certains auteurs l'ont écrit bien plus poétique et beau.
Commenter  J’apprécie          130
Et non, c'est encore raté ! Je n'avais déjà que très moyennement apprécié Carbone Modifié, mais celui-ci c'est encore pire.

Et pourtant, dieu que ça partait bien, j'étais complètement tenu par l'histoire et par les personnages. Puis, pour une raison que j'ai encore du mal à identifier, j'ai complètement lâché le fil de l'histoire. Je ne comprenais plus rien aux tenants et aux aboutissants de l'histoire (au secours quelqu'un), à tel point qu'il me semblait que Richard Morgan cherchait juste une excuse pour une grosse baston. Un peu comme dans Carbone Modifié, dont je serais incapable de faire un résumé de la fin ...

Bref, c'est un demi échec mais c'est suffisant pour me couper toute envie de tenter l'aventure du troisième tome.


Commenter  J’apprécie          31
Ce deuxième tome n'a aucune des qualités du premier. Cette quête d'Indiana Jones chez les martiens est longue et poussive.
Il y a trente mots techniques par paragraphe, au point que ça rend l'action illisible. On a dû mal à comprendre ce qu'il se passe.
Il ne peut pas faire quoi que ce soit sans évoquer son passer de diplo ou son appartenance aux impacteurs, dès fois que vous l'aviez oublié depuis dix lignes. C'est agaçant.

Il y a des maladresses. Un coup il est à l'article de mort, dix minutes après il massacre une troupe d'élite, parce que deux cachetons et une nouvelles tenue.

Il n'y a pas spécialement de concept fort, comme avait pu l'être l'enveloppement pour le premier tome. On s'ennuie vite et on est content d'avoir fini.
Commenter  J’apprécie          00
Long et décevant. Morgan a créé un univers intéressant, fascinant où la mort n'est qu'une attente entre deux réimplantation dans un nouveau corps à l'aide d'un "backup" fait par les piles corticales que chacun possède dès la naissance. Un monde où la cruauté et la violence n'ont été que décuplées par la technologie.
Morgan a aussi le talent de créer des scènes fortes : "le marché aux âmes", les ruines martiennes ou l'effroyable "anatomiseur" par exemple.
Mais cette histoire de chasse à l'artefact martien est confuse et longue... si longue. L'histoire aurait pu être plus ramassée pour garder ainsi de la cohérence et nous de l'intérêt.
Néanmoins, je lirais le troisième et dernier volume du Cycle de Takeshi Kovacs.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (581) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4873 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}