Premier amour, dernier amour

Ainsi avant la libération de la femme, de l'homme, des gros, des laids et des timides, j'ai invariablement, et de tout temps, fait le premier pas et, alors que les belles, les minces et les mignonnes attendaient au bord de la piste, moi je dansais, je tournais, je m'amusais.

Toute ma vie je n'avais rien aimé plus que l'amour, mais à quoi sert l'amour si on n'a personne à aimer ?

L'amour est meilleur le ventre plein.

Je garderais toujours en moi son souvenir, mais il fallait vivre et être heureux.

Comment pouvait-il être si morose? Après tout, on était ensemble, jeunes, sans maladie mortelle. Nous avions des diplômes. Nous avions un avenir. Mais malheureusement, il avait aussi un passé. Peut-être que, quand nous poursuivons le bonheur, nous chassons le contentement.

Quand ma mère a reçu la photo de Jacques et moi devant Notre-Dame elle a pensé que j'étais enceinte. Non, maman, juste pleine de glaces.

J'ai vite compris qu'en ce qui concerne Paris il ne pouvait pas y avoir de mauvaises conditions. Comment être insensible à la beauté monumentale de cette ville, pierre par pierre construite avec l'amour de son peuple. Le seul ennui était que Paris était peuplé par des Français plutôt que...par des Italiens, par exemple.

L'air de la France est tellement épais de baisers égarés qu'on l'appelle le pays d'amour.

Il était triste et silencieux. Je pensais que c'était un point commun à tous ces jeunes Européens dont l'enfance dont l'enfance avait été rouillée par la guerre Rien ne pouvait faire dissoudre cette rouille et ils le savaient.

Dans l'amitié, ménage une petite place pour la brouille, et dans la brouille, une autre pour la réconciliation.