Il est plus facile d'aimer l'humanité que d'aimer l'homme.
Je supposais qu'un tel héritage sacré l'empêchait de sauter sur le premier sein venu.
En troisième, quand je tentais de me sortir honorablement d'un exercice de géométrie, ma mère me disait: "Ecoute, ne perds pas ton temps. Ce n'est pas la peine: de mère en fille, depuis des générations, on ne comprend pas les maths. Alors laisse tomber!" Conseil que j'ai suivi à la lettre: boum! Je devins alors totalement analphabète en chiffres, symboles et racines carrées. Je savais à peine multiplier et diviser mais j'étais sûre de résoudre au moins une équation en le regardant: lui + moi = 1.
Il a un nez qui pointe vers moi après un élan d'un kilomètre. Si on se mettait nez à nez, on ne pourrait jamais s'approcher. Nos enfants en matière de nez ont un brillant avenir.
Toute ma vie je n'avais rien aimé plus que l'amour, mais à quoi sert l'amour si on n'a personne à aimer ?
Je ne suis pas une théoricienne. Je suis une pragmatique. Je ne supporte pas les gens qui ont des théories sur l'amour. Ils sont comme les gens qui ont des théories sur comment élever les enfants. Ce sont ceux-là qui finissent par avoir des inadaptés.
Comme la vie est belle: tous les jours, on découvre des choses que l'on n'aime pas!
- Sois raisonnable!
- Qu'est-ce que je risque?
- Tu peux être blessée.
- Dans ce cas, on ferait mieux de mourir avant la naissance. La vie est faite pour ça, ma fille. Vivre. Aimer. Apprendre. Etre blessé, s'il le faut.
J'avais besoin d'un harnais pour ces seins turbulents comme j'en avais besoin pour ma passion grandissante.
Il est encore ici, au lieu de penser à son absence, profite de sa présence!