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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre est l'histoire d'un garçon, Albert, qui fait travailler Joey et Zoey, ses deux chevaux. Mais un jour, son père manque d'argent et décide de vendre Joey à l'armée. le cheval sera utilisé durant la guerre de 14-18. Au début, Albert n'est pas assez âgé pour être militaire, mais quand il le sera, il retrouvera Joey.
Ce livre est intéressant, il nous apprend beaucoup sur la guerre mais ne nous dévoile pas toutes les horreurs des combats. Je n'aurais pas aimé avoir des descriptions trop violentes. Les pages sont bien illustrées et décrivent bien les batailles. Au fur et à mesure de la lecture, on ressent de plus en plus de fatigue dans les images.
Malheureusement, à la fin, beaucoup de soldats et de chevaux sont tués, ce qui m'a rendu triste.
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Une histoire faite d'émotions, de bons sentiments, de luttes et de résolutions.

Comme tout conte, " Cheval de Guerre " démarre sur un évènement dramatique. Les temps sont durs et pour survivre, la famille d'Albert n'a pas d'autres choix que de vendre le cheval à la cavalerie britannique où il sera directement envoyé au front. La première Guerre Mondiale vit ses premières heures. Trop jeune, Albert ne peut accompagner Joey et doit se résigner à le laisser partir. le roman prend alors une toute autre tournure. le cheval devient le moteur de l'action. C'est par lui que le récit progresse, par lui que des personnages viennent s'y greffer. Il faut l'avouer les grands sentiments ne sont pas absents du roman, loin de là, mais ils ne gâtent pas une histoire assez ambitieuse où la Grande Guerre mobilise l'attention. Car c'est un parti pris du roman de se servir de ce cheval qui échappe à tout, pour nous faire traverser dans les deux camps. On passe du camp des Anglais à celui des Allemands et on visite ces deux armées où les évènements et les personnages seraient interchangeables entre les deux côtés. Aveuglement stratégique et brutalité des officiers, présence de très jeunes hommes vivant dans une illusion d'héroïsme vite rattrapée par la peur et la mort, pillages des bourgs qui servent de champs de bataille, utilisation d'armes de plus en plus meurtrières amenant des blessés de plus en plus atrocement mutilés…

En somme ce cheval est un fil conducteur romantique dans un des épisodes les plus sanglants de l'histoire européenne et mondiale. Et si le roman conserve une naïveté tout du long, celle-ci demeure indissociable de l'histoire, elle apparaît comme une porte d'entrée indispensable. Exemplairement, on citera le passage où le cheval, coincé dans les barbelés à égal distance des deux camps ennemis, provoque une courte trêve. Là encore, il serait facile d'en sourire, de la tourner en dérision. Mais la croyance insufflée dans cette dernière, à laquelle s'ajoute une naïveté totalement assumée, lui donne finalement une force insoupçonnée. Et c'est bien de cette croyance indéfectible, de cette naïveté revendiquée que Cheval de Guerre emporte le morceau. Il offre une histoire certes très sentimentale et un peu consensuelle parfois, mais il permet de revisiter avec panache une histoire douloureuse sans s'attarder sur ses côtés les plus sombres et sans glorifier ou accabler un camp ou l'autre.
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Cheval de guerre prenait les poussières depuis un certain temps : je voulais le lire, mais je n'osais pas.

Un cheval qui se retrouve dans la Grande Guerre, un jeune garçon qui aimait son cheval et qui le perd, trop dur pour mon petit coeur.

En ce qui concerne le film, c'est encore pire, je n'osais pas non plus le regarder pour ces mêmes raisons.

Maintenant que j'ai franchi le pas avec le roman, je vais me tourner vers le film, mais pas tout de suite.

Dans cette boucherie qui fut cette Grande Guerre, des hommes n'avaient pas demandé de la faire, et même ceux qui l'avaient souhaité, ont vite déchanté. Mais les animaux, eux, qu'est-ce qu'ils y comprennent aux conneries de quelques humains qui voulaient absolument en découdre ? Rien…

Le narrateur est Joey, le cheval et nous verrons sont arrivée dans la ferme du père d'Albert, son débourrage, l'amitié qui le lie au jeune garçon et son arrivée dans cette guerre atroce où les morts tombent comme des mouches sous les balles et les obus. Une cavalerie, face à des mitrailleuses, c'est du suicide !

Changeant une fois de plus de cavalier, passant des mains anglaises aux allemandes, ce cheval a bien mérité à un moment donné la croix de guerre donnée par un soldat allemand pour services rendus. Joey et Topthorn, son ami le cheval noir ont parfois eu plus de dignité et de courage que certains officiers.

Vous allez me dire qu'un récit narré par un cheval n'a aucune valeur, ce à quoi je vous répondrai que si, il a de la valeur, car le cheval, lui, il ne juge pas, il ne veut pas à tout pris prendre cette colline ou dézinguer les types dans la tranchée d'en face. Il est innocent lui, et on le transforme en bête de guerre.

Ce roman jeunesse est émouvant au possible et mes yeux se sont humidifiés car je me suis demandé ce qui se passerait si j'avais été à la place d'Albert et vu mes Louloutes à moi partir à la guerre.

Auraient-elles survécu ? Dans quel état seraient-elles revenues ? M'auraient-elles reconnues ? Senti le pantalon avec leurs naseaux soyeux comme habituellement ? Reniflé mes poches arrière dans l'espoir d'une carotte planquée là ? La plus jeune aurait-elle encore eu envie de me sortir le smartphone de la poche ?

J'ai mis du temps à sortir ce roman et je me dis que j'ai bien fait de profiter du Mois Anglais pour enfin prendre mon courage à deux mains afin de le lire. Il est sobre, profonde, bourré d'humanité, de courage, de gentillesse, mais aussi de dureté et de morts, tombés des deux côtés pour rien…

Dans ce roman, pas de manichéisme non plus : les Allemands ne sont pas présentés comme des barbares sans coeur et les Alliés des gentils soldats.

Non, ici, tout le monde patauge dans la même boue, dans la même merde, tout le monde crève sous le joug, hommes comme chevaux. Des enculés de pute de fils, il y en a des deux côté du No man's land et des êtres humains sachant faire preuve de compassion aussi. Tous les Hommes sont les mêmes, pas de Bons d'un côté et de Méchants de l'autre.

Un très beau roman qui m'a pris à la gorge. Une vision de 14-18 différente, vue par les yeux d'un animal qui n'avait rien demandé.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Note : 4/5
Comment découvrir la guerre et les rapports humains ? Micheal Morpurgo décide de le faire à travers le regard d'un cheval Joey.
Un roman jeunesse très court qui raconte la vie d'un cheval de guerre. On commence par son achat par le père d'Albert qui entrainera une amitié indéfectible et son entrée dans l'armée pendant la première Guerre Mondiale où Joey ne verra que des hommes.
Un récit aventure qui montre la guerre sous un autre oeil, ni dans le camp des gentils ou méchant, juste des hommes qui suivent des ordres.
J'ai hâte de voir son adaptation en film et surtout quand on connait le réalisateur.
C'est court mais parfaitement adapté aux adolescents 10-13 ans. Un très beau message véhiculé et une magnifique histoire d'amitié.
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Joey , tout jeune poulain, a été vendu a un fermier. Il s'est lié d'amitié avec Albert, le fils du fermier. Mais la guerre éclate et Joey est vendu a l'armée. Il va se battre en France contre les Allemands. Là il sera cheval de cavalerie, d'artillerie ou cheval médical. Il découvrira l'horreur des tranchées de la première guerre mondiale, réussira t-il à survivre ?
Un bon livre jeunesse qui suit des aventures inhabituelles. Plait beaucoup aux lecteurs auquel il est destiné.
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Joey arrive tout poulain à la ferme où vit un adolescent Albert. Ensemble, ils grandissent en Angleterre.

Le père d'Albert, alcoolique, maltraite souvent le poulain mais une belle amitié unit Joey et Albert. Jusqu'au jour, où le père est obligé de ventre Joey, pour faire survivre sa ferme en difficulté. Joey part donc avec l'armée à la guerre qui commence en Europe. L'action se passe en 1914.

Le narrateur est Joey, ce cheval intrépide et sage.
L'entraînement de l'armée est difficile pour un cheval de ferme habitué à la charrue. Heureusement il fait de belles rencontres en la personne du capitaine Stewart et d'un autre cheval dénommé Topthorn. Viendra ensuite la dure traversée en bateau pour arriver sur le champ de bataille et le premier affrontement avec l'ennemi.
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Je continuai ma course et me retrouvai seul, loin du bruit de la bataille. Et je ne me serais jamais arrêté du tout, si je n'avais retrouvé Topthorn à mes côtés et le capitaine Stewart qui se penchait pour ramasser mes rênes et me ramener ensuite sur le champ de bataille. Nous avions gagné, avais je entendu dire ; mais partout des chevaux gisaient morts ou agonisants. Au cours de l'engagement, plus du quart de l'escadron avait été perdu. Tout cela avait été si rapide, si meurtrier ! p 64
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Joey explique simplement les terrifiantes réalités de la guerre, les blessés, le bruit affolant des canons. Plus tard, il est enrôlé comme cheval d'ambulance :
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- Mon capitaine, repris patiemment le major - à l'évidence, il n'était pas du tout impressionné - est ce que vous imaginez sérieusement qu'après la folie de cette matinée l'un des camps ou l'autre, emploiera à nouveau la cavalerie , dans cette guerre? Ne pouvez vous pas comprendre que nous avons besoin de transports, mon capitaine? Et c'est maintenant que nous en avons besoin. Il y a des braves, des allemands, des anglais - qui gisent là bas dans les tranchées sur des civières et , en ce moment, il n'y a pas assez de transports pour les ramener ici à l'hôpital. Alors, vous voulez qu'ils meurent tous mon capitaine? Répondez moi. Vous voulez qu'ils meurent ? Si on pouvait atteler ces chevaux à une charrette? Ils pourraient ramener des hommes par douzaine. (p 86)
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"Cheval de Guerre" est une histoire intéressante qui met en scène des militaires mais aussi des civils qui souffrent durement de la guerre. D'abord du côté anglais, Joey, à la "faveur" d'une bataille, se retrouvera du côté allemand. le message de Joey est bien que d'un côté ou l'autre des tranchées, les hommes sont les mêmes ; pas de bons anglais ou de méchants allemands mais des hommes qui se sont retrouvés là, non pas parce qu'ils le désiraient mais broyés par l'Histoire qui dépasse les simples individus.
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Friedrich le fou prend soin d'eux :
Un jour il nous déclara :
- Moi, je vous le dis, mes amis ; je vous dis que je suis le seul homme sain d'esprit de ce régiment. C'est les autres qui sont fous mais ils ne le savent pas. Ils font la guerre et il ne savent pas pourquoi. C'est pas de la folie ça ? Comment un homme peut il en tuer un autre, sans vraiment savoir pour quelle raison, si ce n'est qu'il porte un uniforme d'une autre couleur et parle une langue différente ? Et c'est moi qu'on trouve fou ! Vous deux, vous êtes les seules créatures raisonnables que j'ai rencontrés dans cette guerre absurde ; comme moi la seule raison pour laquelle vous êtes ici, c'est qu'on vous y a amené. (p122)
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J'ai lu ce livre dans une collection junior (à partir de 9 ans) mais suffisamment intéressant et bien écrit pour intéresser des plus âgés.
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Un hommage aux 8 millions de chevaux sacrifiés au cours de la 1° guerre mondiale au travers de l'histoire d'un cheval Joye qui conte lui même sa vie sous la plume de Michael Morpurgo.
Il est né dans le Comté de Devon ( G.B ), et c'est un fermier alccolique et violent qui va l'acheter poulain pour gagner un pari stupide ! Joye est un 1/2 sang, mais le père d'Albert va lui imposer les travaux de labour. Heureusement, il a son jeune maître Albert qui l'adore et la vieille jument Zoey pour l'aider à accepter cette dure tache. Son père a besoin d'argent pour la ferme et, il va vendre le cheval au capitaine Nicholls pour son usage personnel mais, hélas ce dernier est appelé pour partir à la guerre en France . Joye va se lier d'amitié avec Topthorn : le grand cheval du major Stewwart et, comme le capitaine est mort dans un assaut , il va être confié au cavalier Warren mais ils seront obligés de tirer la charette-ambulance tant il y a de bléssés dans les trachées, ils sont adulés et bichonnés par les infirmiers, mais c'est Emilie et son grand-père qui vont les accueillir, les protéger, elle a 13 ans et elle est malade : mais tout va pour le mieux pour les 2 équidés quand un jour les allemands viennent les réquisitionner pour tirer des canons sur le front de guerre. Ils vont connaitre la boue, le froid, la faim, les obus, la violence, les morts de cette terrible guerre, mais ils vont aussi rencontrer le vieux Friedrich qui est passionné de chevaux et qui les protège puis, suite à l'arrivée d'un char : ils sont pris de panique, ils fuient : Topthorn va périr et Joye va en s'enfonçant dans le brouillard se trouver dans un no man's land, empêtré dans des barbelés !
C'est le passage le plus émouvant du roman ( et du film de Steven Spielberg ) : ou un soldat anglais et un allemand avec le drapeau blanc vont venir sauver ce héros équin ! Ils vont tirer au sort à l'aide d'une pièce de monnaie pour savoir avec qui il partira et c'est le Gallois qui gagne !
Joye va retrouver Albert qui va le soigner car il a attrapé le tétanos et met du temps à recouvrer la santé et la forme.
Tout va pour le mieux sauf que, quand la guerre est enfin terminée : les anglais veulent vendre tous les chevaux aux enchères avant de rentrer chez eux ! le commandant Martin, le Maréchal des logis Tonnerre et les soldats se cotisent pour tenter de racheter Joye pour Albert ! C'est le 2° passage émouvant du roman et du film, car les enchères montent et, ils n'ont pas les moyens de les suivre, quand tout à coup, un vieux monsieur appuyé sur sa canne va surenchérir à n'importe quel prix pour acheter le cheval : c'est le grand-père d'Emilie ! Ce dernier va lui offrir le cheval en souvenir de sa petite fille bien aimée, et hélas morte !
Albert va rentrer à la ferme avec son Joye, retrouver sa fiancée et la jument Zoey...
J'ai préféré le film sorti en 2012, même si les illustrations en noir et blanc de François Place éclairent ce roman bouleversant et empreint d'humanité !
L.C thématique de Mai 2022 : un animal dans le titre.
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"Cheval de guerre" est un classique de Michael Morpurgo. Il a même été adapté au cinéma par Steven Spielberg.
Pourtant, si j'avais vu le film, je n'avais jamais lu le livre. Ne me souvenant plus de la fin, j'ai eu envie de voir comment l'auteur se glissait dans la tête d'un cheval traversant la première guerre mondiale.

Je n'avais aucun doute sur la qualité du texte, mais j'ai été agréablement surprise par le point de vue de ce narrateur inhabituel. Comme les poilus, il est ballotté par les évènements au gré des décisions des officiers. le parallèle avec "Soldat Peaceful" est évident. La rencontre de camarades de galère, la confrontation avec des hommes malveillants, mais aussi des éclats de bonté bienvenus.

Une jolie histoire qui peut permettre aux jeunes lecteurs de découvrir cette période avec un peu moins de noirceur que le "Soldat Peaceful" (qui est l'un des romans de Morpurgo qui m'a le plus marquée).
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Je ne reviens pas sur le résumé qui a déjà été longuement écrit et réécrit . Je souhaite juste revenir sur certains points.

Il y a notamment un passage remarquable qui m'a beaucoup touchée : Joey fait interrompre la guerre l'instant qu'un soldat français et et un allemand se rencontrent et jouent à pile ou face pour décider du camp où le cheval sera emmené. L'auteur veut nous informer par ce symbole que le camp qui remporte la guerre est souvent affaire de hasard et que, peu importe que l'on soit d'un côté ou de l'autre, l'essentiel est que l'on reste humains et dignes.
En outre, le personnage de Friedrich nous pose question sur les différences : il est ridicule selon lui, de tirer sur un être humain parce qu'il porte des vêtements d'une autre couleur ou parce qu'il parle une autre langue. En fait, la guerre est une affaire qui nous dépasse.Cette portée philosophique est, je trouve, intéressante et facilement compréhensibles pour la plupart quel que soit l'age (euh... raisonnable tout de même). Même si cela peut paraître bien naïf à certains, il est encore plus naïf et plus dangereux à la fois de croire que d'un côté il n'y a que des bons et de l'autre que des méchants. Il faut se méfier du manichéisme.

Ce roman jeunesse m'a beaucoup plu dans l'ensemble. Mais, je trouve dommage que Joey agisse toujours en étant rassuré par Albert ou par la présence de Tophorn. de plus, il s'en sort toujours, mais rarement seul, il s'en sort grâce à la bienveillance des humains qui admirent ses qualités physiques.

Par contre, je trouve que ce roman n'est pas dénué d'émotion, pour preuve qu'il m'a tiré à plusieurs moments une petite larme en ayant pourtant vu le film remarquable de Steven Spielberg avant d'avoir lu le livre.La quasi dévotion d'Emilie pour Joey alors qu'elle est elle-même au plus mal est, il me semble le moment le plus émouvant du roman. Ceci est dû à la belle écriture de Michael Morpurgo que j'ai découvert grâce à la lecture de ce livre.
J'ai apprécié aussi l'humour de l'auteur : Albert a retrouvé Joey mais il ne sait pas encore que c'est lui. Il s'évertue à démontrer qu'il le reconnaîtrait aussitôt s'il le voyait. Par contre son interlocuteur est agacé par l'adoration d'Albert pour le cheval, ou plutôt par sa façon répétitive qu'il a de le montrer. Pourtant, c'est l'interlocuteur d'Albert qui découvre petit à petit que le cheval, boueux et recouvert de sang, est bien Joey. Lorsque cela devient une évidence pour ce personnage, Albert,lui, a besoin de toutes les preuves possibles et imaginables pour en devenir certain. Ce tour de passe passe est très habile et bien amené par l'auteur. Cela met un peu d'humour et de fantaisie dans ce livre sinon plutôt tendu et sombre pour tout ce qui concerne la guerre. En effet, même si certains faits, comme les pillages, sont seulement suggérés, les coups et vibrations des canons, les morts des humains et des animaux sur le champ de bataille ou par la maladie sont très présents et vivement ressentis par Joey.
Cela passe d'autant mieux que _ et c'est la une belle trouvaille de l'auteur britannique_ l'histoire est écrite en focalisation interne de Joey, en d'autres termes, à travers ses yeux. Je sais, certains vont crier à l'anthropomorphisme, mais c'est une façon touchante de l'auteur grâce à laquelle il fait découvrir à nous petits et grands, l'absurdité et les ravages de la guerre.
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la guerre de 14 vécue par un cheval ,n'en parait que plus absurde et cruelle ..Une excellente manière d'aborder le sujet avec des enfants ..les liens très fort qui unissent le cheval et le jeune soldat britannique qui fut son premier maître permettent de préserver un fond d'humanité dans ce décor d'apocalypse et la fin heureuse mettra du baume sur les images angoissantes qu'on ne peut éviter.
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