Lucky Luke, tome 12 : La Guérison des Dalton

La psychanalyse pourrait-elle guérir les despérados les plus terribles ?? Leur méchanceté serait-elle due à une enfance malheureuse ? Et si la criminalité est une maladie, peut-on la guérir ?

C'est ce que va nous prouver le professeur Otto von Himbeergeist (vous me copierez son nom 20 fois) avec, accrochez-vous bien, les Dalton !!

Ce que j'ai apprécié dans cet album que je viens de découvrir (ceux des éditions Dupuis sont toujours des relectures, ceux de chez Dargaud sont des découvertes), c'est la manière dont les auteurs se moquent de la psychanalyse et de sa propension à toujours tout ramener à l'enfance, ainsi que le fait que notre poor lonesome cow-boy soit totalement dépourvu devant les méthodes du professeur von Himbeergeist.

Ici, pas de flingue, juste des mots. On ne met pas en fuite des bandits avec son six-coups, mais avec ses paroles. D'ailleurs, pourquoi Lucky Luke aime-t-il tant utiliser son révolver, hein ?? On devrait aussi se pencher sur son cas…

Si certains gags sont un peu redondants, notamment avec cette propension que tout le monde a de raconter son enfance au professeur à la barbichette, j'ai apprécié l'effet que sa thérapie aura sur des personnages tels que Averell Dalton et sur le chien le plus bête de l'Ouest, Rantanplan !

Si nous avions déjà eu l'occasion de voir les Dalton se racheter une conduite avec « Les Dalton se rachètent » qui était bourré d'humour, nous nous trouvons une fois de plus dans cette envie de les réinsérer dans la société, de les transformer en moutons, mais tout en restant dans une autre histoire que la première, heureusement que les auteurs ont su éviter le copié-collé !

Cet album-ci est moins drôle et différent de son prédécesseur, il n'en a pas sa magie et son humour, mais je ne me plaindrai pas car j'ai passé un excellent moment de détente et d'humour, notamment avec le coup du portefeuille et du maillon faible qui fera capoter toute l'affaire.

Pour une fois que la psychanalyse fonctionne !

Oups, j'espère qu'aucun psy ne lit mes bêtises, sinon, il va me demander de raconter mon enfance !

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Tome 12 des aventures de Lucky Luke.
Dans celui-ci, le professeur Otto von Himbeergeist décide de trouver les voyous les plus retords afin de tester sa science sur eux.
Evidemment, ça tombe sur les Dalton et Lucky Luke va devoir veiller aux grains malgré qu'il soit complètement contre.

Nous avons bien rigolé avec mon petit fan de BD, lorsque le professeur tente une expérience avec son portefeuille, les Dalton et la lumière éteinte puis quand il l'a retente avec de la nourriture sur la table en plus du portefeuille. A chaque fois un Dalton craque mais je vous laisse découvrir lequel en lisant cette BD.
Lucky Luke le pauvre perd patience plus d'une fois. Rantanplan, qui est de la partie, est presque normal sur quelques bulles.
Seule Jolly Jumper ne change rien à son calme légendaire.

Une BD un peu plus distrayante que les autres de la série.

Un célèbre professeur venant d'Europe, Otto von Himbergeist, prétend pouvoir soigner les criminels, qui ne seraient que des malades traumatisés par les événements de leur petite enfance. Il obtient le soutien du Congrès qui décide de tenter l'expérience avec les pires criminels de l'Ouest, les Dalton, évidemment sous la surveillance de Lucky Lucke.
Goscinny joue avec la psychanalyse et lance d'ailleurs un clin d'oeil final à Freud.

Cette première partie est assez maîtrisée et conduit à des situations amusantes, comme la rédemption d'un pochtron de saloon qui abandonne l'alcool et finit prêcheur, ou plus inattendu, l'énervement de Lucky Lucke quand le professeur veut rechercher l'origine de sa rancune vis à vis des Dalton.
La suite est plus rocambolesque. Himbergeist parvient d'abord à quelques résultats avec les Daltons (même avec Joe !), avant de basculer vers le côté noir de la force en devenant le meneur du quatuor en organisant des holds-up « psychologiques ».

Sur cette évolution, Goscinny est plus elliptique, s'agit-il d'un désir d'enfance enfoui de Himbergeist qui gamin se rêvait plus voleur que gendarme ?
Bref, le jeu autour de la psychanalyse ronronne, Joe Dalton est inhabituellement calme (encore que par moments l'envie de tuer Lucky Luke lui reprenne), les scènes partent vers l'absurde (mention spéciale au hold-up).

Ce n'est pas mon Lucky Luke préféré, et pour tout dire, j'en suis à me demander si je l'avais lu avec attention jeune, car je n'en avais rien retenu de particulier avant cette relecture.

Bande dessinée amusante (c'est toujours plus amusant lorsqu'il est question des Dalton plus que de Lucky Luke) puisqu'il est question de la guérir à l'aide de la psychanalyse...

Livre très bien dessinée mais les caractère dans les bulles sont très petit

EXTRAIT "Dans cet album, Goscinny se paye gentiment les psychanalystes, et c'est très drôle. Allemand comme Freud, von Himbeergeist est présenté en précurseur de Freud. Et sous son influence, même les plus durs en viennent à se reconsidérer. Goscinny s'amuse en leitmotiv à le faire psychanalyser tous ceux qui lui passent sous la main. Même Luke est traité, ce qui perturbe grandement le cow-boy plus habitué à réagir d'un bon coup de pistolet. "
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