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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est un épisode très enlevé, avec beaucoup de rythme, le graphisme est très dynamique. On revient sur l'épisode de Franquin “Les héritiers” avec un retour inattendu. Pour ceux qui connaissent cette ancienne aventure, le plaisir n'en est que meilleur. Ici, il est question de poursuite, de source de jouvence, de civilisation cachée, de colonisation de la forêt tropicale, il y a beaucoup de chose, ça va très vite, mais le rythme est maîtrisé. J'ai trouvé judicieux le moment ou Fantasio et Zantafio racontent aux autochtones en parallèle, chacun de leur côté, comment ils sont arrivés là, leur propos se mélangent, un parallèle se forme, avec évidemment quelques bifurcations et mensonges et on découvre de la même manière l'histoire de la région par deux acteurs locaux opposés. et puis il y a aussi ces petits clins d'oeils sur le fait que Spirou soit un héros de papier. L'histoire est pétillante, vivante et très agréable. Je trouve regrettable l'accueil mitigé qu'ont reçu Morvan et Munuera en s'attaquant à cette série mythique, ils ne l'ont pas dénaturée, c'est même un bon épisode, bien meilleur que certains du duo précédent, j'ai trouvé ce nouveau duo rafraichissant pour la série, du moins pour les deux premiers albums (celui-ci et Paris sous Seine). La qualité de la série “Le Spirou de…” est bien la preuve que le renouvellement d'auteurs apporte de la nouveauté, des surprises et de la fraîcheur, n'en déplaise aux partisans du “c'était mieux avant”.
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Lu dans la foulée du tome 47 (du même tandem d'auteurs), ce tome m'a également beaucoup plu. On retrouve les forces de ce duo d'auteurs. le trait vif et acéré, anguleux, dynamique, rythmé de Munuera fait mouche dans un récit imaginatif. Morvan lâche un peu la SF qui lui est chère (dans Sillage, par exemple) pour du fantastique.

Morvan et Munuera vont piocher dans le passé, le tome 4 Les Héritiers (on se souvient de la tante Esther avec le perroquet...), un personnage oublié, l'oncle Tanzafio et sa maison qui n'était pas dans l'héritage... Et pourquoi la maison n'était-elle pas dans l'héritage? Morvan y répond en sortant l'oncle Tanzafio de son chapeau. Il a découvert la source de vie éternelle quelque part lors d'un voyage en Palombie. Zantafio le fourbe en profite pour rappliquer avec la mafia aux fesses. Il voit dans cette source une belle occasion de se refaire.

On démarre donc dans une cours-poursuite endiablée de l'Europe vers les forêts palombiennes. C'est haletant. Tanzafio meurt peu à peu. La fin se rapproche s'il ne boit pas un peu de cette source magique... Mais Zantafio est un redoutable adversaire, d'autant plus qu'il est aux abois, flanqué d'un duo de tueurs digne des meilleurs albums de Franquin. En Amérique du Sud, on se retrouve dans un imbroglio qui oppose les tribus indigènes spoliées et les paysans, colons, auxquels la junte militaire a promis monts et merveilles. Morvan nous livre deux jeunes gens que tout oppose mais qui s'aiment, sur le modèle Roméo et Juliette. Vont-ils finir comme les héros de Shakespeare?

Le final est onirique et grandiose, fantastique et débridé. On adhère ou pas. Entre hommage à l'ère Franquin et innovation, cet album est une belle découverte. Personnellement, cela faisait longtemps que les aventures de Spirou et Fantasio (et Spip qui devient un personnage central sous la plume de Morvan) ne m'avaient autant plu. J'aime bien ce duo d'auteurs qui réinventent un tandem hyper classique de la BD en le dépoussiérant.
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Ce tome, L'homme qui ne voulait pas mourir, est marqué par une succession haletantes de mouvements et d'actions !
Dès la première page, il y a des skreeeeetsh! et des gnap! (des onomatopées, quoa) et une multitude de traits blancs et de courbes pour marquer la vitesse et le mouvement.
On remarque ensuite que pas une planche n'est découpée de la même façon, ce qui donne beaucoup d'efficacité à la narration.
L'humour y est un peu lourd (C'est peut-être une exigence de la marque (?) et pas tellement le fort de Morvan et Munuera ?) mais les thèmes, divers et variés, m'ont bien plu, à savoir le mythe du zombie, l'aspiration à la vie éternelle, la cité cachée (On ne peut que penser à l'Atlantide), une civilisation exotique et une intrigue amoureuse. J'ai aussi apprécié de rencontrer la Ffffarffffelue fffffamille de Ffffantasio : l'oncle ressuscité ou le cousin maléfique de Fantasio, le sans scrupule Zantafio !

Rafraîchissant et divertissant !

Pour aller plus loin, rendez-vous sur mon blog !
http://lacuriositheque.blogspot.fr
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