On retrouve Marguerite (dite Minou) et Piet, à Puivert, 10 ans plus tard.
En fait, nous sommes sur 3 époques, et trois lieux différents : Paris, Puivert et Amsterdam…
Là, à Amsterdam, une femme est ordonnée par un cardinal français de lui donner des nouvelles d'un femme…qui n'est autre que la mère décédée de Piet… on se doute (pour ceux qui ont lu
La cité de feu en 2019) que c'est l'ex-meilleur ami/ennemi de Piet…
A Puivert, Marguerite a réorganisé sa vie après les affres advenus dix ans plus tôt, entre son mari, ses enfants et ses obligations envers le lieu.
A Paris se prépare le mariage entre Henri de Navarre et
Marguerite de Valois, orchestré par la mère du roi, essayant d'arriver à l'équilibre entre protestant et catholique qui se déchire depuis des années.
Piet et Minou sont invités à la noce et débarque dans la cité en liesse mais avec une oppression palpable de rivalité catholique/protestante… on sent les coups bas, les vengeances de Guise et la volonté d'en finir avec l'autre partie. le 23 août, la St Barthélemy va rebattre les cartes, non seulement de la France, mais de la famille Reydon/Joubert avec la disparition inexpliquée de Marta la fille aînée… devant le massacre, et la mort dans l'âme, le couple quitte Paris, avec leur fils et une amie hollandaise…
Six ans plus tard, à Amsterdam, le prince d'Orange lutte pour le protestantisme et établir l'égalité entre les catholiques et ses partisans… Minou n'a pas perdu espoir pour sa fille mais c'est le cardinal qui hante toujours le couple et qui menace encore et toujours… de son côté Marta a grandi, oublié et a gagné la cause opposé de sa naissance…. Les catholiques de Guise qui traque le cardinal…
Toujours enlevé, toujours page-turner, et avec un excellent contexte historique, la suite de
la Cité de feu nous entraîne à travers une Europe à feu et à sang à cause d'une guerre de religions. Les petites histoires dans la Grande Histoire de France… un peu de Ken Follet dans
Kate Mosse avec une touche très occitane… et une belle histoire d'amour.