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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On découvre Jo Picassiette alias « La Bogue », mère de Charly, dont celui-ci a l'intention d'écrire un livre autobiographique sur son village natal.
Jo, ainsi que le reste des villageois ne voit pas la sortie de ce livre d'un très bon oeil.
Histoire entre voisins ou histoire de famille Charly décide de tout retranscrire.
Péripéties, rebondissements, insultes, histoire de lien mère-fils, amour maternel et amour inconditionnel.

L'humour avec des situations cocasses, des personnages aux caractères bien trempés ainsi que la dure réalité d'un village qui se fait empiéter par la grande distribution est vraiment révélateur.
On a de la peine pour Jo qui voit son fils s'éloigner de tout ce qu'elle lui a appris depuis sa naissance mais on est plein d'espoir pour la réussite de Charly.
C'était un très bon moment avec une belle écriture où chaque mot est employé avec précision 🙃
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Ce que l'on voit en premier dans ce livre c'est sa couverture avec la bouille bien trognonne de ce petit garçon qu'on aurait envie de manger.
Une histoire rocambolesque, un peu décalée avec une bonne dose d'humour. Ça change de mes dernières lectures et ça fait du bien.
Ce livre nous parle de littérature, de quelques écrivains célèbres tel Proust et Rimbaud, mais surtout de leurs relations avec leur mère. L'histoire ici est axée sur Charly et sa maman Jo. Une maman qui voit son fils prendre son envol en écrivant sur tout le village et les frasques de ses habitants. Chacun en prend pour son grade et la guerre se déclare. La vie a la campagne contre la vie parisienne.
Une bien chouette lecture pour ma part.
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Quel livre étonnant !

Jo dite « la bogue » (Madame Picassiette à l'état civil) est la mère comblée d'un petit Charly, son fils unique, bon élève, gentil garçon serviable et docile. Mais voilà que ce dernier, qu'elle n'a pas vu grandir, est désormais un beau garçon de 19 ans qui se pique d'écrire un roman. Plus question d'épauler sa mère à la ferme et d'aider le voisinage : Charly Picassiette consacre tout son temps à l'écriture.

Quand il s'avère que le roman en question est autobiographique et dévoile bien des petits secrets des habitants de Chandoiseau, tout le village est en émoi mais surtout Jo qui n'a pas peut-être pas été une mère parfaite. Jo craint surtout que la vocation littéraire de son fils et que le succès présumé de son roman, sur le point d'être publié, n'éloignent d'elle son fils adoré qu'elle a toujours élevé seule à sa manière. Et quelle manière !

Ce roman commence un peu comme une farce, un pur divertissement écrit avec un humour acide. Les scènes cocasses ne manquent pas du fait des personnages hauts en couleur au premier rang desquels l'incroyable Jo Picassiette, veuve solitaire misanthrope et revêche, parlant aux poules et aux arbres, mère aimante mais abusive. C'est elle la véritable héroïne de ce livre d'autant que son fils la quitte pour rejoindre la capitale vers un succès littéraire annoncé puis déserte la ferme familiale où la pauvre Jo se retrouve esseulée et dépitée, en colère aussi. Les autres habitants de Chandoiseau ne manquent pas de piquant non plus et les échanges entre eux, échanges de vacheries le plus souvent, sont vraiment très drôles. Un des charmes du livre réside dans cette extraordinaire galerie de portraits tous réussis : Jo bien sûr mais aussi la bibliothécaire Sophie, la voisine Suzanne, le ferrailleur Ari…

Mais ce roman, tout en restant constamment drôle, aborde, l'air de rien, des thèmes variés avec beaucoup de finesse. Il est d'abord question de l'investissement affectif des mères, de leur douleur insondable quand l'enfant quitte le nid. Ce livre est aussi une fable écologique car Jo la « bogue » est une ardente défenseuse de la nature, prête à tout pour lutter contre l'enlaidissement du monde rural du fait de l'implantation d'hypermarchés, de parkings, de ronds-points. Ce livre évoque aussi avec brio le rôle consolateur de la littérature (grâce au personnage attachant et surprenant de la bibliothécaire Sophie) et, de façon plus anecdotique, le petit monde parisien de l'édition et des prix littéraires ainsi que le narcissisme des auteurs.

J'ai emprunté ce livre par hasard au vu de sa jolie couverture et j'ai fait une bien belle découverte. Car ce roman ne manque pas de qualités.

D'abord, il dresse un extraordinaire portrait de femme blessée, capable du pire mais aussi du meilleur, vaillante et « incorruptible ».

Ensuite, l'histoire est drôle, les dialogues pétillants, le style littéraire soutenu mais alerte.

C'est donc un roman très original, d'une rare inventivité, à la fois amusant et grave, chaleureux, plein de belles trouvailles littéraires. Il m'a beaucoup plu et même impressionnée !
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C'est l'histoire de Charly, jeune écrivain, qui rêve de quitter sa cambrousse pour aller vivre la grande vie à Paris. C'est l'histoire de Jo, sa mère, qui voudrait le garder près d'elle, surtout qu'il y a la ferme à s'occuper.
On s'attache à ces deux là, mais aussi à ceux que l'ont rencontre au fil des pages. J'ai aimé cette histoire, l'écriture de l'auteure, j'ai ri des tournures de phrase et des expressions. L'impression d'y être et de vivre la scène. Je me suis imaginée dans quelques années, le syndrome du nid vide... ça pourrait bien m'arriver aussi... un peu moins dans l'excès peut-être (j'espère...). J'ai aimé aussi l'ambiance nature, je me suis sentie chez moi, avec tous ces détails.
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Après avoir lu et aimé le roman de Véronique Mougin Où passe l'aiguille, j'étais curieuse de lire son dernier roman qui est dans un tout autre style.

Un fils à maman par Mougin
Jo Picassiette est une mère poule. Un peu bourrue voire misanthrope, peu de choses l'intéressent en dehors de sa ferme, sa campagne et son fils mais quand celui-ci commence à vouloir prendre de la hauteur en devenant un écrivain célèbre dont le récit se moque de son village natal et de ceux qui le peuplent, le sang de Jo ne fait qu'un tour ! Même si c'est son fils, celui-ci va bien trop loin et foi de Jo Picassiette, cela ne se passera pas comme cela !

C'est dans un tout autre registre que nous embarque donc cette fois Véronique Mougin. Humour, cynisme, personnages truculents et situations rocambolesques sont au coeur de ce récit. Même si j'ai beaucoup aimé la peinture acerbe du milieu de l'édition et les nombreux clins d'oeil et références au milieu littéraire, j'ai été un peu moins conquise par la multiplication des situations rocambolesques.

Cependant on passe un très bon moment de lecture et on se prend à rire plusieurs fois au fil des pages. J'apprécie la variété de la plume de Véronique Mougin qui est capable de passer de l'oeuvre sociologique avec pour vous servir, au roman émouvant et historique avec Où passe l'aiguille et au récit grinçant et comique avec Un fils à maman.

En résumé : envie de rire, de scènes rocambolesques et de personnages haut en couleur ? Lisez Un fils à maman !
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Comme beaucoup je pense, c'est d'abord la couverture de l'ouvrage qui m'a attirée et séduite. Un livre qui m'a d'ailleurs été offert par mon petit homme à moi!

Je m'y suis plongée les yeux fermés et c'est l'histoire d'une mère que j'ai découvert. Jo Picassiette, femme bourrue qui ne mâche pas ses mots et qui porte un amour infini à son fils Charly mais également à sa ferme, ses animaux et la nature. Une mère aussi originale qu'attendrissante.

Avec elle s'est un village aussi, celui du Chandoiseau et de ses habitants loufoques et hauts en couleurs. Une belle panoplie de protagonistes qui nous font rire simplement par leur manière d'être et leurs réparties.

Charly, après avoir été le fils parfait est devenu le fils indigne qui a écrit un livre dans lequel il dépeint de manière pas vraiment gratifiante les habitants du petit village. Charly qui abandonne son « Y » est devenu l'ennemi au succès grandissant.

Un ouvrage qui nous parle de littérature et des mères d'écrivains. Sorte d'hommage à celles qui savent soutenir tout aussi bien qu'elles savent prendre peur et s'éloigner de leur chère progéniture.

Un livre tendre, drôle, totalement rocambolesque et insolite dans certaines situations.
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Chaque phrase est une pépite, riche de mots choisis avec soin, de références culturelles et de cocasseries un peu cyniques ! Car, dans cette histoire, tout la galerie de personnages éclectiques se retrouve bien égratignée !
J'ai d'abord détesté le personnage principal, Jo Picassiette. C'est la mère poule trop possessive, qui a du mal à lâcher son enfant. Elle ne pense non pas à ce qu'il aimerait lui mais la vie, mais voit uniquement ce qui la rend heureuse elle, aux côtés de son fils. Elle développe la nostalgie de l'enfance et regrette l'époque où elle et la nature représentaient un horizon suffisant pour le petit garçon aux bottes en plastique jaunes.
Ajoutez là-dessus un comportement des plus rustres de Jo Picassiette avec n'importe lequel de ses prochains (elle crève les pneus des promeneurs à vélo qui ont la mauvaise idée de s'arrêter près de chez elle, elle va même jusqu'à détruire le précieux carnet d'écriture de son fils tête en l'air), et vous avez théoriquement une mère des plus antipathiques.

Mais, par moments, elle se révèle aussi attachante dans sa façon de communier avec la nature et de voir le beau de sa campagne de Chandoiseau ou de se jeter corps et âme dans la lecture d'ouvrages sur les mères d'écrivains, comme Vitalie Rimbaud ou Jeanne Proust.
Un roman qui remue et ne laisse pas indifférent !
Lien : https://www.luckysophie.com/..
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Une beau moment de lecture en compagnie de Charlie Picassiette et de sa mère surnommée la bogue!
Ce roman est tellement drôle et réaliste que je me suis souvent mise à rire toute seule en lisant !
Et que dire de cette maman qui voit son bébé devenir un homme et vouloir quitter le nid? Je me vois trop à sa place, moi la maman poule qui essaie de dissuader ses petits gars de s'en aller !😅
Cachée sous la comédie de la maman possessive, il y a une multitudes de personnages plus ou moins attachants et surtout un bel ode à la nature !
Bref un beau moment de lecture et une histoire que je vous laisse découvrir !😉
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J'avais repéré la couverture que je trouvais drôle, décalée... Et puis, j'ai reçu sur ma boite de babelio un message de Véronique Mougin pour me présenter son nouveau roman. (J'avais lu auparavant Par où passe l'aiguille). J'ai trouvé la démarche plutôt sympa ! J'ai donc lu son dernier né ! J'ai bien aimé, c'est un bon moment de lecture. J'ai eu un peu de mal au début, et puis je me suis laissé porter par l'histoire de Jo, maman de cet écrivain campagnard qui part sur Paris... change de vie, abandonne sa maman, et trahit son village et ses villageois en racontant leur histoire dans son roman ! Tout cela lui fera prendre conscience de ce qui est vraiment important pour lui ! Une histoire qui ne manque pas d'humour, et dont le fond reste touchant.
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Jo Picassiette est une fermière un peu bourrue surnommée la Bogue par les habitants de son village, Chandoiseau. Elle vit quasiment recluse avec son fils, Charly, depuis la mort accidentelle de son mari. le ciel lui tombe sur la tête quand Charly lui annonce qu'il a écrit un livre et qu'il compte bien aller à Paris et le faire publier avec l'aide de son voisin éditeur qui a adoré le manuscrit. Pour Jo autant d'ingratitude est inacceptable. Elle ne sera d'ailleurs pas la seule à en vouloir à Charly : tout le village va s'y mettre quand les habitants comprennent qu'ils sont les sujets du livre et que Charly a la dent dure. Jo, qui n'a lu qu'un seul livre dans sa vie, Sagesses Indiennes (à quoi bon en lire d'autres puisque tout y est ?), part à la découverte de la vie des mères d'écrivains célèbres dans l'espoir de trouver des réponses à ses questions. Elle lit notamment la correspondance de Rimbaud avec sa mère, Vitalie, puis s'attaque à Proust dont elle déteste très vite la mère car Proust l'adorait contrairement à son ingrat de Charly ! Ce roman de Véronique Mougin est très agréable à lire à condition de chercher une lecture légère et qui donne le sourire. Il contient pas mal de références littéraires mine de rien mais surtout de nombreuses piques bien acérées lancées en direction du monde de l'édition, du prix Goncourt et plus largement des auteurs qui prennent la grosse tête au point d'en oublier parfois d'où ils viennent !
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
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