Silhouette

Une mère de famille répond à une annonce de casting pour être figurante dans le film où joue son acteur préféré.
Alors qu'il apprend qu'il n'en a plus que pour quelques mois à vivre, Mr Duc se met à la recherche des personnes auxquelles il a jadis fait du tort pour leur demander pardon.
Un acteur dans la quarantaine joue Dom Juan depuis des semaines quand il se met à avoir un trou de mémoire. Chaque soir, il butte sur la même phrase…

Jean-Claude Mourlevat nous propose ici dix nouvelles adressées aux adultes. Dix histoires d'une vingtaine de pages dont les chutes inattendues émeuvent plus souvent qu'elles ne font rire. Dix nouvelles fortes et cruelles où il laisse son talent narratif s'exprimer pour décrire nos travers, notre médiocrité et nos faiblesses. Il sait trouver le mot juste pour décrire une situation, un sentiment. Deux m'ont particulièrement émue « Silhouette » et « Mon oncle Chris ».
J'ai pris plaisir à lire Mourlevat dans un autre registre et je vous invite à le découvrir à votre tour.

10 nouvelles acides, acerbes, parfois cyniques et qui touchent du doigt ce qui fait mal chez des êtres ordinaires.
On lit ces 10 nouvelles d'une traite car on veut connaître ces destins qui vont basculer suite à un coup de téléphone, un chat oublié, l'annonce d'une maladie, l'oubli d'une réplique...
A dévorer sans modération !

"Silhouette", m'a fait aimé le genre de la nouvelle. Après "Le combat d'hiver", je découvrais 10 fragments de vie, au destin ironiquement tragique. Une pincée d'humour noir, il est vrai que ces hommes, ces femmes, ces jeunes ne sont que des silhouettes à qui la vie tend parfois un piège, gentillet, mais pouvant avoir de désastreuses conséquences.
J-C Mourlevat nous offre la honte, la déception, la manipulation, ces éléments impromptus qui changent l'existence, à lire avec la dose de cynisme adéquate...

Pauline a été choisie pour être silhouette dans un film où joue son acteur préféré. Au cinéma, une silhouette, c'est un figurant. Pauline est ravie, mais quand sort le film, elle déchante... Silhouette est un recueil de dix nouvelles cruelles, qui au mieux finissent mal, et au pire très mal...

Les premières nouvelles sont originales et souvent cruelles mais la suite est décevante. C'est peu recherché (à mon avis hein!) et ennuyeux.

Dur. Chaque petite histoire est bien, mais même si tout va bien, que les personnages n'ont plus de problèmes, une fin cruelle et dure les attends. Il montre la cruelle réalité de la vie à certains moment, et la faiblesse de l'humanité d'une façon crue. Car c'est lorsque que tout va pour le mieux… que finalement tout va pour le mal. Mais les histoires sont biens et originales, et le roman se finit en peu de temps.

Océane 3è

J'ai aimé ce livre parce que ce livre nous raconte dix petites nouvelles qui ont du suspense et qui sont tragiques au moment de la chute.
J'ai particulièrement aimé la nouvelle "case départ".
Cette histoire raconte un enfant du nom de Guillaume qui doit ranger sa maison avant qu'il parte en colo car ses parents sont partis en vacances, et comme ses parents sont maniaques ils veulent que la maison soit en parfait état a leurs retour.
Une fois la maison rangé Guillaume part de chez lui pour rejoindre le bus qui mène à la colo, sur le trajet il remarque qu'il a enfermé le chat dans sa chambre, il décide de faire demi-tour.
Sur une aire d'autoroute il fait du stop et trois hommes l'amène chez lui, mais ses trois homes sont en vérité des voleurs...
Je recommande ce livre à tous le monde

Adrien

Dix nouvelles, d'une vingtaine de pages chacune, assez différentes, tour à tour surprenantes, tristes, touchantes, originales, marrantes.

J'ai passé un excellent moment de lecture, pour preuve dès que j'avais terminé une nouvelle j'avais envie d'en enchaîner une autre et ce livre n'a duré que le temps d'une soirée.

L'auteur dépeint très bien les personnages, leur vie, leur caractère, leurs sentiments. Quelques pages suffisent pour être plongé dans l'histoire souvent prenante.

De cet auteur j'avais beaucoup aimé Terrienne et le chagrin du roi mort.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..

10 nouvelles. 10 individus. 10 personnages moyen, passe-partout, auxquels il est facile de s'attacher, s'identifier.
Autant de nouvelles fortes, cruelles, mais terrifiantes de réalisme. Toutes ne m'auront pas touchées de la même façon, mais il y a là de vraies pépites. le texte est très adapté à un public adolescent, mais les nouvelles s'adressent à tous. le style fluide rend la lecture extrêmement agréable, bien que les récits soient sans concessions. La tension augmente, au fur et à mesure, et on se demande ce que va inventer l'auteur. le climax est atteint avec la dernière nouvelle, qu'il faut absolument lire en dernier !
Avec Silhouette, Jean-Claude Mourlevat propose un recueil de nouvelles intense, fort, terrible mais plein d'un cynisme bizarrement réjouissant.

J'attendais non sans impatience le dernier roman de mon auteur de littérature jeunesse préféré… et voilà que surgit un recueil de nouvelles !

Succulentes ! Enfin un auteur qui ne prend pas les jeunes pour des personnages de bisounours et qui leur livre des récits cruels parce que la vie est ainsi… la vie ordinaire nous réserve souvent de mauvaises surprises, la mort, les coups bas de personnes sans scrupules, la perte de mémoire, la méchanceté, mais aussi de belles choses, émouvantes… parce que le monde n'est pas tout bon ou tout mauvais, parce que la mort côtoie la naissance, parce que les pauvres côtoient les riches…

Je vais me répéter mais Jean-Claude Mourlevat a une plume !… il sait raconter des histoires…

J'ai adoré Silhouette, celle qui ouvre le recueil, elle est finement construite, et le lecteur ne se doute pas un seul instant de la chute. J'ai bien ri à la lecture de L'accord du participe. La fin des jolis nuages a fait glisser quelques larmes sur mes joues… pour des raisons très personnelles, Mon oncle Chris m'a émue, Ouessant a flatté mon côté "femme en révolte permanente contre la société", j'ai aimé la juste cruauté de Love.

Et la toute dernière nouvelle… hop, la boucle est bouclée, de l'autodérision, c'est tout simplement jubilatoire.


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