LE DERNIER ISTANBULMURATHAN MUNGAN
@KONTR
Nous avons dans ce livre deux récits.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ces deux histoires. Très descriptif, avec pas mal de personnages.
Dans ce premier recit, qui était d'une tristesse et assez déprimante. Nous allons rencontrer Fatma Aliye, presque la quarantaine, vieille fille qui vie avec sa mère et son grand père sénile ,ancien Paşa.
Ils habitent une très vieille demeure ottoman, ultime symbole de leur grandeur passée.
Une famille bien déprimante qui vit toujours dans le passé. Ils avaient un statut très important, faisant partie de la bourgeoisie ottomane.
Ils vivent maintenant presque dans la pauvreté, dans cette demeure bien délabrée.
Talia fraîchement divorcée qu'il est la soeur de Fatma Aliye, revient après quelques années,dans la maison familiale, alors qu'elle avait fugué avec l'homme qu'elle aimait.
On va assister ici à un règlement de compte entre soeur, et entre mère et fille.
Talia ne comprend pas leur rancune, et leur absence d'amour.
Puis l'auteur nous embarque dans une tout autre histoire.
Un hammam, où s'organise des rencontres pour homosexuel tenu par Madame, un établissement historique. Nous allons rencontrer Eşber, Reha et Suat bey dans ce monde complètement rejeté par İstanbul. de plus en plus d'habitants, découvrent l'identité de ces hommes, agressions, incendies et insultes augmentent de jour en jour.
Un lieu où ils se sentent en sécurité malgré les menaces qu'ils vivent. Sous la protection maternelle de Madame.
Une lecture qui demande de la concentration, des passages parfois passé présent, des flashbacks, des personnages qui apparaissent dans le récit.
Je n'ai pas réussi à m'attacher ni aux personnages, ni à leur histoire, j'ai eu du mal à m'accrocher, assez complexe.
Un roman un peu confus pour ma part. Je perdais parfois le fil, je devais relire.
Cependant ce livre m'a permis de découvrir l'auteur.