AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Sylvain Cavaillès (Traducteur)
EAN : 9782491221041
224 pages
Kontr éditions (14/04/2021)
2/5   3 notes
Résumé :
Istanbul, 1980. Fatma Aliye vit avec sa mère et son grand-père sénile dans leur vieille demeure ottomane. La visite de sa soeur Talia vient raviver des rancoeurs encore tenaces, tandis que menace le coup d'État du 12 septembre. Dans son hammam où s'organise la sociabilité homosexuelle de l'époque, Madame vit elle aussi avec ses fantômes Esber, Reha et Suat Bey évoluent entre frigidarium et pierre ventrale, trouvant en Madame une figure de mère protectrice, échappant... >Voir plus
Que lire après Le dernier IstanbulVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un retour de lecture assez délicat à écrire dans la mesure où elle sera en demi-teinte. La lecture de ce roman a été très laborieuse. Il m'a fallu très souvent me forcer à reprendre le fil pour ne pas lâcher, continuer ma lecture pour faire connaissance avec l'histoire de quatre personnages (scindés en deux nouvelles). J'étais emballé au premier abord. En effet je lis peu de roman turc. Quelle déception de ne pas avoir réussi à bien saisir l'essence du livre et surtout ne pas être parvenue à me faire un lien avec les différents personnages qui m'ont parue sans consistance ou trop compliqués à saisir. Peut-être cela vient du fait que cette oeuvre soit scindée en deux et le lien entre les deux n'a pas du tout évident.

Les flashbacks utilisés compliquent un peu l'immersion dans la trame, car peut-être pas bien utilisés créant ainsi une confusion chez le lecteur (j'ai du relire plusieurs fois certains passages pour comprendre) ..Cela ne nous permet pas de rentrer dans LEUR histoire. Je pense à Fatma Aliye Pourtant le fond aurait pu être très riche, intéressant...présenter ainsi le destin de ces personnages ! C'est rageant car le cadre était vraiment intéressant et de voir l'évolution de ces personnages dans leur histoire personnelle ! mais l'écriture demeure fluide, assez travaillée qui nous permet d'avancer malgré tout dans l'histoire . Je suis tout de même satisfaite d'avoir voyagé à travers une histoire se déroulant à Istanbul car il s'agissait d'une première pour ma part. A défaut d'avoir apprécié véritablement l'histoire, cela m'a permis de faire connaissance avec Murathan Mungan
et d'avoir l'envie de découvrir davantage la littérature turque. Merci beaucoup Babelio de m'avoir permis d'ouvrir davantage mon univers de lecture.
Commenter  J’apprécie          40
LE DERNIER ISTANBUL

MURATHAN MUNGAN
@KONTR

Nous avons dans ce livre deux récits.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ces deux histoires. Très descriptif, avec pas mal de personnages.
Dans ce premier recit, qui était d'une tristesse et assez déprimante. Nous allons rencontrer Fatma Aliye, presque la quarantaine, vieille fille qui vie avec sa mère et son grand père sénile ,ancien Paşa.
Ils habitent une très vieille demeure ottoman, ultime symbole de leur grandeur passée.
Une famille bien déprimante qui vit toujours dans le passé. Ils avaient un statut très important, faisant partie de la bourgeoisie ottomane.
Ils vivent maintenant presque dans la pauvreté, dans cette demeure bien délabrée.
Talia fraîchement divorcée qu'il est la soeur de Fatma Aliye, revient après quelques années,dans la maison familiale, alors qu'elle avait fugué avec l'homme qu'elle aimait.
On va assister ici à un règlement de compte entre soeur, et entre mère et fille.
Talia ne comprend pas leur rancune, et leur absence d'amour.

Puis l'auteur nous embarque dans une tout autre histoire.
Un hammam, où s'organise des rencontres pour homosexuel tenu par Madame, un établissement historique. Nous allons rencontrer Eşber, Reha et Suat bey dans ce monde complètement rejeté par İstanbul. de plus en plus d'habitants, découvrent l'identité de ces hommes, agressions, incendies et insultes augmentent de jour en jour.
Un lieu où ils se sentent en sécurité malgré les menaces qu'ils vivent. Sous la protection maternelle de Madame.

Une lecture qui demande de la concentration, des passages parfois passé présent, des flashbacks, des personnages qui apparaissent dans le récit.
Je n'ai pas réussi à m'attacher ni aux personnages, ni à leur histoire, j'ai eu du mal à m'accrocher, assez complexe.
Un roman un peu confus pour ma part. Je perdais parfois le fil, je devais relire.
Cependant ce livre m'a permis de découvrir l'auteur.

Commenter  J’apprécie          20
Deux nouvelles à l'intérieur de ce titre : « un jardin pour quatre » et le « çc ».
Je n'ai pas réussi à comprendre le lien entre ces deux nouvelles et le titre : « le dernier Istanbul…. »
Peut-être le regret du passé….

Un jardin pour quatre aurait pu se dénommer « un mouroir pour quatre.
Quatre personnages dans le huis clos d'une vieille demeure ottomane délabrée : Fatma Aliye, la quarantaine, toujours célibataire qui se consacre à sa mère ( 2ème personnage), son grand-père sénile ( 3ème personnage ) et sa soeur Talia qui vient de divorcer d'avec l'homme avec qui elle s'était enfuie quand elle était jeune.
Dialogue de sourds, parois de verre étanches entre les trois femmes qui vont chercher en vain à se comprendre, à renouer des liens d'amour.
J'ai peut-être compris l'explication du titre des trois chapitres de cette nouvelle : « un silence de verre – une saison de verre – des bris de verre » par cette absence totale de compréhension des personnes ente eux. Ils sont ensemble, mais chacun isolé dans sa bulle de verre.

La seconde nouvelle « CC » est le récit tantôt à la 1ère personne, tantôt à la 3ème personne de trois homos : Esber, Reha et Suat Bey. Récit très centré sur leurs émotions, leur désespoir, leur peur du monde extérieur et de ses menaces.
J'avoue que l'écriture est tellement confuse que j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout.

Un thème commun pour ces deux récits : l'expression de la tristesse et du désespoir, le regret du passé. le sentiment et la lucidité douloureuse et résignée d'être passé à côté de sa vie.

Pas un seul instant, je n'ai pu entrer dans l'écriture de l'auteur : des paragraphes entiers sous forme de parenthèse, le présent et le passé se mixent plutôt malheureusement, les digressions sont nombreuses et souvent incompréhensives.
Forme confuse, digressive, carrément indigeste. Dommage !

Je remercie Babélio et les éditions Kontr de m'avoir permis de découvrir cet auteur.


Commenter  J’apprécie          10


autres livres classés : nouvellesVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (6) Voir plus



Quiz Voir plus

Tête de Turc !

De quelle pièce de Molière cette réplique est-elle extraite ? Que diable allait-il faire dans cette galère ? Ah maudite galère ! Traître de Turc à tous les diables !

Le bourgeois gentilhomme
Monsieur de Pourceaugnac
Les Fourberies de Scapin
La jalousie du barbouillé

10 questions
61 lecteurs ont répondu
Thèmes : turquie , turc , littérature , cinema , humour , Appréciation , évocationCréer un quiz sur ce livre

{* *}