Un petit goût de trop peu en refermant la dernière page de cette nouvelle: on aurait aimé garder les étincelles mystérieuses qui parsèment la fin du récit quelques instants de plus dans les yeux. Cette courte nouvelle est bien écrite et correspond au style de Murakami, où le réel se retrouve soudainement et parfois brièvement plongé dans l'étrange, le surnaturel ou le fantastique. Les illustrations de cette édition sont magnifiques, et reflètent bien l'aspect du rêve évoqué plusieurs fois par l'héroïne.
À lire donc, pour la beauté de l'objet et pour le plaisir de retrouver le style de l'écrivain. Pour une histoire plus complète et aboutie, en revanche, passez votre chemin.
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Déçue, oui j'ai été déçue une idée de départ prometteuse et une fin qui nous laisse sur notre faim. Une seule scène qui nous rappelle l'univers passionnant de l'auteur (lorsque l'héroïne rencontre son énigmatique patron), un univers à mi chemin entre le monde réel et un monde fantastique...mais le développement n'est pas suffisant à mon goût. Dommage.
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C'est la page de couverture qui attire le regard.Est -ce un roman? Une BD? le format et les illustrations nous font penser aux livres de contes ,et c'est un peu ça que nous allons découvrir.Murakami nous guide au fil des pages vers un univers onirique qui laisse beaucoup de questions en suspens.
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C'est une fille, c'est rose. Très rose.
Cette débauche de barbe à papa pour les illustrations est très fatigante pour les yeux. Non seulement le camaïeu est hideux mais c'est hyper cliché: fille=rose. Je pensais qu'on avait dépassé ce genre de trucs... Toutefois, le style de Morita reste ce qu'il est et si je ne suis pas hyper fan des nombres qui tombent sur le dessin genre Matrix, elle fait un très très joli chien. Mais rose.
Sur le thème du voeu comme cadeau, qui avouons-le n'est pas des plus original, Murakami s'en tire pas trop mal en n'en parlant pas plus que ça. Avec une économie de moyens liée à la forme de la nouvelle, il brosse un portrait de jeune fille réaliste auquel on s'intéresse.
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Après de longues lectures, j'avais envie d'un roman court… C'est rare venant de moi, mais bon… Cela m'arrive! Et j'étais tombée sur ce petit roman de Murakami (A-t-on besoin que je développe encore mon amour pour l'écriture de Murakami?). Un roman illustré et court…. Cela semble tellement aux antipodes de Murakami et ses pavés, que je me suis dit…. Tiens donc…. Il aurait eu besoin lui aussi d'une petite parenthèse courte notre Murakami? Un signe!!!!!
Un bijou…. Déjà l'objet… Loin du format ordinaire, on se situe entre le roman graphique et le roman classique. Une nouvelle? C'est probablement ainsi que je devrais nommer ce livre… Mais moi qui n'aime pas les nouvelles… Cela me fait mal de le qualifier de la sorte… Une couverture rigide qui rappelle les bandes-dessinées, et ces illustrations somptueuses toutes de rouge vêtues…. Chaque page dévoile un nouveau tourbillon de chiffres, une nouvelle forme de mélancolie….
Car il en va de la mélancolie ici, tant dans le thème du souvenir que dans l'écriture elle-même…. S'il s'agit d'un roman court, il n'en résulte pas moins que l'intrigue semble s'étendre dans le temps…. lorsqu'une seule nuit réellement nous est contée…. Une langueur, un émoi, une parenthèse de vie en huis clos…. Ai-je vraiment besoin de dire que ce livre m'a touchée?
Une poésie douce de par sa simplicité, cette poésie particulière dont seul Murakami a le secret… Une poésie langoureuse qui sublime le quotidien jusqu'à ce qu'il devienne fantasque, rendant la poésie plus forte encore…. Je ne peux que vous conseiller de lire Murakami qui est devenu pour moi, sur le tard, l'auteur qui me fait le plus de bien…. Celui où je me retrouve….
Lisez cette nouvelle!!!!!!!
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Une nouvelle du grand Murakami! Se dévore en quelques instants hélas... à lire évidemment.
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Tres bel objet ce livre avec des illustrations à la hauteur de la poésie de ce conte...
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