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3,5

sur 359 notes
Comme tous les fans de Murakami , j'ai eu beaucoup de plaisir (et d'anxiété) à voir que ses 2 premiers romans étaient enfin édités. Les voilà lus! J'y ai vraiment trouvé pour moi, deux embryons . Il n' y pas d'ambiguité! on sent tellement bien que le style encore imparfait prend forme au cours des pages . au delà du style, les 2 personnages principaux sont les prémices de ceque seront les héros des livres suivants. Il faut lire cela en tant que tel....le début d'une belle oeuvre et la préface est précieuse à la compréhension de cette genèse.
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“Écoute le chant du vent” ainsi que “Flipper” sont les deux premiers écrits de l'auteur japonais Haruki Murakami. Ces deux oeuvres, qui ressemblent finalement davantage à des nouvelles qu'à des romans, viennent seulement d'être traduits et édités en France. Une intéressante découverte !

Ce recueil de textes, que Murakami nomme très justement « écrits sur une table de la cuisine », nous permet de retrouver les thèmes qui sont chers à l'auteur : l'isolement, l'étrangeté du monde ou encore le surréalisme. Genèse de la trilogie du rat, on suit alternativement deux amis qui déambulent dans la vie, sans trop savoir où aller, mélancoliques et seuls.

Le premier texte relate l'histoire de nos deux protagonistes, qui se retrouvent régulièrement dans un bar afin de boire des bières. Étudiants, le double de Murakami et son ami le Rat, communiquent peu et semblent comme détachés du monde qui les entoure. « Flipper » apparait comme étant la suite de « Écoute le chant du vent », dans la mesure où l'on retrouve nos deux personnages, des années plus tard, certes moins proches mais toujours aussi étranges et peu loquaces. le « je » de l'histoire est maintenant traducteur et vit avec deux femmes, 208 et 209 qui sont apparues dans sa vie comme par enchantement. Il est d'ailleurs obsédé par la recherche d'un flipper, objet qui incarne ses jeunes années. Quant au Rat, on en apprend davantage sur la vie et les amours de cet homme complexe et taciturne.

Il ne se passe pas grand-chose dans ces deux premiers opus. L'histoire est décousue et semble parfois vide de sens. Pour autant, le style de Murakami nous touche ! Déjà très affirmé et dépourvu de fioritures, on est porté par ces histoires qui nous plongent aux frontières du réel et desquels on peut tirer de nobles enseignements.

De plus, la préface du récit, nous embarque dans les débuts littéraires de l'auteur qui explique avec beaucoup de grâce et de poésie, comment le destin a fait de lui un écrivain. de même, on découvre comment un homme peu ordinaire a trouvé sa voie, allongé dans l'herbe, en regardant un match par une belle journée ensoleillée.

En somme, on adore la musicalité de ces deux premières oeuvres qui se lisent facilement. Même si j'ai trouvé ces histoires peu passionnantes, j'ai aimé comprendre les origines de l'auteur ainsi que de ses premières obsessions littéraires. J'ai également apprécié découvrir un univers décalé qui nous fait réfléchir sur des sujets précieux tels que le sens de la vie ou la place de l'homme dans le monde. Les racines d'une grande oeuvre nous permettent souvent de mieux comprendre les romans que nous aimons tant…
Lien : http://www.chroniquesdurenar..
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Voilà enfin les deux premiers romans d'Haruki Murakami traduits et publiés en France. Ainsi, « écoute le chant du vent » et « flipper, 1973 » sont les titres des deux premiers tomes de ce qui est communément appelé « la trilogie du rat » et qui est plutôt une tétralogie puisqu'un quatrième et dernier volume vient clore cette série de livres. J'ai un peu hésité à acheter cet ouvrage, car j'espérais voir apparaître d'ici un an un volume avec l'ensemble des quatre titres et puis… Si j'ai de la chance, l'an prochain sortira un second tome avec les deux derniers titres de la tétralogie.

Haruki Murakami est l'un de mes écrivains contemporains préférés… Ainsi, je dirais que le style d'écriture d'Haruki Murakami est un savoureux mélange entre la plume de Paul Auster et celle de Kobo Abe. Ma remarque est peut-être erronée, mais je me suis fait cette réflexion tout de suite après avoir découvert Haruki Murakami en 2001 avec « la fin des temps ».

Dans le premier texte, nous suivons le quotidien du narrateur, un jeune étudiant en biologie qui ne donne jamais son nom. Il a 21 ans et il aime les Beach Boys. Ainsi, ce dernier nous parle de son ami « le rat », un amoureux de la bière, mais pas des livres ni de la gent féminine. Dans cette histoire, il y a aussi le barman, mais surtout la femme, celle que le narrateur a rencontrée par hasard dans les toilettes de son bar préféré, le « Jay's Bar ». Comme bien souvent dans les livres d'Haruki Murakami il y a énormément de références culturelles, c'est ainsi que Tolstoï côtoie Michel Polnareff, Mickey Mouse, Beethoven et tant d'autres. Sans difficulté on s'attache à l'histoire ainsi qu'aux personnages, l'écriture est simple sans être simpliste et la préface (rédigée par l'auteur lui-même en 2014), nous en apprend un peu plus là dessus. Ainsi, bien que le texte soit très court on ressort de ce livre empreint d'une certaine mélancolie, nostalgie… Cependant, dans ce premier récit, bien que l'on retrouve avec beaucoup de plaisirs l'agréable style d'écriture d'Haruki Murakami, il manque la touche d'étrangeté, de surréalisme qui apparaît dans la plupart de ses romans. Je ne fais pas là une critique négative, mais simplement une remarque, d'autant plus que l'atmosphère fantastique que j'aime tant dans l'oeuvre d'Haruki Murakami va apparaître dans le second texte.

Dans le second livre, le narrateur, un traducteur qui travaille à son compte et qui s'intéresse aux flippers, vit avec des jumelles. Ce dernier reconnaît les deux soeurs à l'aide de leur t-shirt, l'un marqué du numéro 208 et l'autre de celui de 209. En parallèle à l'histoire du narrateur, on retrouve avec plaisir « le rat », mais aussi le barman du « Jay's Bar » toujours fidèle au poste. On apprend qu'il est Chinois. Dans ce récit, le temps, la vie, les situations passent tandis que la mémoire s'efface comme une bille de flipper qui finit par se perdre…

« Ecoute le chant du vent » et « Flipper, 1973 » sont des romans très intéressant, mais mon roman préféré d'Haruki Murakami reste encore à ce jour « la fin des temps ».

J'ai parlé de surréalisme, mais je me demande si l'on peut qualifier l'oeuvre romanesque d'Haruki Murakami de surréaliste. Qu'en pensez-vous ? Aimez-vous cet auteur ? Quel est votre livre préféré d'Haruki Murakami ?

Lien : http://deslivresetdesfilms.c..
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En tant que grande fan de Murakami, j'ai sauté sur l'occasion pour découvrir ses 2 premiers romans.

J'y ai retrouvé avec bonheur sa plume unique, marquée ici par les balbutiements du début. On sent que son style se crée tout en étant déjà excellent.

Il explique d'ailleurs au début comment il a écrit ses livres, et a cherché à simplifier son style en essayant d'écrire en anglais. C'est super intéressant.

Attention, si vous n'avez jamais lu cet auteur, commencez plutôt par ses livres plus récents car ses 2 premiers romans ont une trame narrative limitée voir un peu absente et on passe parfois de chapitres à chapitres avec une logique difficile à suivre.

Si vous aimez déjà cet auteur, testez ses 2 premiers romans pour vous faire plaisir et voir l'évolution dingue de cet auteur.
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Etrange, ce premier roman de Haruki Murakami… Ce sont ses débuts dans l'écriture, et comme il l'explique lui-même dans la préface écrite 35 ans plus tard, il se cherchait un style, une écriture, et pour la trouver, a décidé de d'abord se libérer de ce qui lui venait spontanément. Ecoute le chant du vent, c'est cela, un récit qui semble spontané, où les chapitres s'enchaînent sans toujours un vrai lien, si ce n'est le fil conducteur du narrateur qui se raconte, et qui raconte en particulier quelques journées d'un été où, étudiant, il était de retour dans sa ville. Premier roman très court, qui appelle les deux tomes suivants de ce qu'on a appelé la trilogie du Rat.
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Je n'avais jamais lu Haruki Murakami avant donc on peut vraiment dire que je commence par le commencement de son oeuvre. À en croire certains, l'ensemble de celle-ci est extraordinaire et comme j'ai bien été emballé par Écoute le chant du vent et Flipper, deux romans courts qui semblent inédits jusqu'alors en France, je pense m'attarder à l'avenir sur ses autres romans.
Si j'en ai l'occasion.
Ma chronique va distinguer les deux romans qui ont pour moi tous deux une empreinte magique, mais différente.
On commence donc par Écoute le chant du vent que, comme Flipper, Haruki Murakami a écrit sur sa table de cuisine tard dans la nuit, jusqu'au petit matin.
Je trouve déjà cela remarquable et assez magique. Il ne faut pas oublier que la majorité des écrivains ont un boulot à côté (90% environ) et écrivent dans des conditions aussi difficiles et spartiates. Pour le meilleur et pour le pire.
En l'occurrence, ici c'est pour le meilleur.
L'auteur nous explique dans une préface qu'il a écrit les premiers chapitres de son roman en anglais pour ensuite le traduire en japonais. Il a ainsi mis en avant un drôle de style qui produit son petit effet. La plume en ressort pleine d'originalité, simple et savoureuse !
Les phrases sont courtes. Haruki Murakami ne s'encombre pas de périphrases. On sent une belle énergie.
Ça se lit vite comme on boit du petit lait. C'est agréable. C'est frais.
L'intrigue en elle-même est pourtant très diluée. Difficile de savoir où on va, ce que cherche à nous démontrer l'auteur. Mais pourquoi ? Et comment ? Dans quel état gère ?
Et pourtant on se laisse embarquer dans ses lignes avec plaisir.
Les personnages sont assez banals et en même temps hallucinant.
C'est difficile à expliquer. C'est vraiment simple, mais envoutant.
Écoute le chant du vent est une superbe découverte pour ma part. En tenant compte que c'est un premier roman, c'est une réelle surprise.
Flipper est différent. J'ai l'impression que l'auteur a plus réfléchi à son intrigue pour le coup et a voulu établir une sorte de plan. le rythme est donc un peu moins bon. L'énergie est tout aussi vivace, mais l'effet de surprise passé, j'ai trouvé la plume moins originale. le courant est aussi moins positif.
L'univers franchement plus mélancolique.
Même si l'écriture d'Haruki Murakami ne s'encombrent pas d'énormes allégories, de métaphores et d'effet de style à tout va, il y en a tout de même un peu plus ici.
J'ai été également moins emballé par l'intrigue.
Cependant, au fil des pages, l'intérêt est revenu. Les personnages sont devenus captivants, même si certains paraissent plus qu'étranges.
L'ambiance est quant à elle toujours aussi hallucinante.
Comme si on se trouvait dans la quatrième dimension.
Flipper est ce genre de roman hors du temps. Insaisissable.
Déroutant car on voudrait en saisir tout le sens et pourtant.
Frustrant. Oui, on en ressort frustré.
Mais comme Écoute le chant du vent, Flipper décèle tout le talent de l'auteur. Ces deux romans sont mieux que des graines à germer, ce sont vraiment deux jolies fleurs qui méritaient d'être publiées dans l'hexagone et partout ailleurs.
Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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Depuis le temps que je voulais (et même devais!) découvrir Haruki Murakami et quoi de mieux pour cela que de commencer avec ses deux premiers romans ?

Ces deux titres forment le début de la trilogie du Rat qui se clôture avec La Course au mouton sauvage. Il s'agit de livres courts et très plaisants à lire du fait d'une écriture magistrale (et j'appuie sur l'adjectif), il y a une vraie poésie, c'est un chant des mots très bien traduit pas Hélène Morita. C'est cela qui m'a le plus plu d'ailleurs dans cette lecture.

Ensuite j'ai aimé Ecoute le chant du vent (quel magnifique titre!) et Flipper, 1973 du fait des nombreuses références culturelles de l'auteur : j'ai toujours trouvé cela intéressant car en même temps qu'une fiction nous est contée il y a une transmission du savoir qui est opérée. L'univers littéraire et le monde musical sont omniprésents dans ces deux livres.

Ce livre est celui de l'introduction : on sent les débuts d'un grand auteur, on voit les prémices du génie. Il va falloir que je lise ses plus "renommés" à présent pour voir le chemin qui a été effectué. Il n'en reste pas moins que pour tous les fans et même ceux qui voudraient découvrir cet auteur : voilà une belle surprise des éditions Belfond !

En définitive, une lecture agréable qui m'a donnée envie de faire encore plus ample connaissance avec cet auteur incontournable !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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"Ecoute le chant du vent, suivi de, Flipper, 1973" sont les deux premiers romans courts de Murakami, ce ne fut qu'il y a quelques années que l'auteur autorisa leur publication.

Me sentant d'humeur Murakamienne et ayant enfin fait l'acquisition de "La course au mouton sauvage", 3ème ouvrage dans la trilogie du Rat, j'étais prête à découvrir ses premiers romans. Après sa préface, décrivant ces deux romans comme "romans écrits dans sa cuisine", je m'attendais à quelques maladresses de style ou autre coquilles caractérisant les premiers romans de tant d'autres.

Mais non, le style propre à l'auteur paraît déjà bien maitrisé.
Ses personnages si humains, pleins de mélancolie et de nostalgie qui semblent se perdre dans leur vie sont à l'image de l'écriture de Murakami mixant les sujets et les souvenirs, plusieurs intrigues simples coupées et entremêlées et qui incitent le lecteur à se perdre dans sa propre introspection.
Les déboires des personnages, qu'ils soient amoureux ou existentiels font terriblement échos aux sentiments de la vie quotidienne; leur solitude et lassitude ayant accompagné la mienne durant de longues journées/soirées d'hiver.
Cette capacité propre à Murakami de traiter de toutes sortes de sujets, tel que le flipper d'une manière sérieuse et vivante nous poussent comme toujours dans des angles d'introspection incongrus.

Cependant, ces romans ont pour moi manqués d'un fil conducteur principal, une intrigue à laquelle s'accrocher.
On peut également dénoter le manque de "fantastique et onirique" présent plus profondément dans les autres oeuvres de l'auteur, ce qui, pour ma part, a posé les limites de mon immersion.

Cependant si l'on aime l'auteur on se ravira de cette expérience, découvrir ses débuts et son style déjà bien caractérisé en font des premiers romans réussis. La capacité de Murakami à entrer en écho avec le ressenti du lecteur reste impressionnante en dépit du manque de structure scénaristique qui les empêcheront de se faire une place durable dans ma mémoire.
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Comment vais-je bien pouvoir parler de ce livre? Je l'ai trouvé vraiment génial, à dire vrai j'ai dévoré les deux histoires à une vitesse incroyable et j'en voulais encore. Mais il est tellement étrange, que j'ai du mal à mettre des mots sur cette histoire.

Je vais commencer en vous parlant de la préface. Dans la préface, l'auteur nous livre son histoire, comment il est devenu écrivain, comment il en est venu à écrire « Ecoute le chant du vent ». Et j'avoue, en elle-même, la préface est une histoire, une histoire que j'ai trouvé absolument incroyable et presque merveilleuse. En quelques pages seulement, j'ai été bercé par son écriture et j'ai été complètement intrigué. La façon dont Murakami est devenue écrivain tient presque du hasard des choses et de la vie. Mais j'ai trouvé ça superbe. En lisant ça, je me suis dis que parfois, le « fantastique » pouvait entrer dans notre vie d'une manière insolite (et sans qu'on ne le remarque tout à fait). Bref, avec la préface, j'étais déjà tombée amoureuse de ce livre.

J'ignorais encore ce que ce livre me réservait. Au début, avant ma lecture, je pensais que j'allais couper ma chronique en deux. D'abord je parlerais de « Ecoute le chant du vent », ensuite je donnerais mon avis sur « Flipper, 1973 », mais à vrai dire, ces deux histoires sont tellement liés (après tout il s'agit des mêmes personnages à des époques différentes), elles se font tellement écho, qu'il est impossible pour moi de parler de l'une en me détachant de l'autre.

Je n'ai jamais rien lu de cet auteur, j'ignore à quel point cet oeuvre se détache ou se rapproche des autres, mais je suis sûre d'une chose : il m'a conquise. A travers son style, à travers ses mots, mais surtout à travers ses personnages et ses histoires.
Le narrateur est un jeune homme, il nous parle beaucoup de lui, mais aussi beaucoup des autres. Il s'attarde sur trois personnes en particulier : sa troisième petite amie qui s'est suicidée, l'histoire de celle-ci revient souvent dans le récit. « le Rat » qui est un de ses amis et J. qui tient le J's bar. Pour moi J. fait beaucoup office d'oreille, il est le patron de bar qui est là et qui écoute ce qu'il se passe pour le Rat et pour le narrateur, et qui les sert en bière. Très peu de personnage dans cette histoire possède de noms, et pourtant ils croisent la vie du Rat ou du narrateur en y apportant chacun quelque chose.

Le ton du narrateur est très détaché, presque comme s'il laissait les choses glisser sur lui. Pourtant il n'est pas insensible, on le sent touché, presque fragile par moment. Il a l'air de n'avoir aucune ambition, et pourtant va remuer ciel et terre par moment pour des petites choses.
Il part souvent dans pleins de digressions, nous parles d'une chose, revient sur une autre, utilise souvent la phrase « je vais parler de… ». Et pourtant on ne se sent pas perdu, on le suit dans ses histoires.
J'ai beaucoup aimé les parallèles qu'on peut trouver entre certaines de ses rencontres, certaines de ses histoires.

Les thèmes que l'on retrouve abordés dans ce livre concerne surtout la solitude. le narrateur et le Rat semblent en quête de quelque chose, mais eux-mêmes ne semblent pas tout à fait savoir quoi. Peut-être quelque chose qui pourra combler leur vie, la recherche de ce qui pourrait le rendre heureux ou moins seul (ou bien accepter cette solitude). Ça parle également beaucoup de musique, le livre est baignée de musique classique, de rock, et de pleins de titres différents. (J'ai surtout noté les Beatles et les Beach Boys). Et puis ça parle également de lecture, le Rat au début ne lit pas, puis durant le livre il se met à lire, beaucoup. J'aime voir des gens qui lisent dans les livres.

On se laisse bercer, transporter, par les mots, l'histoire, par ces rencontres (parfois complètement farfelus). On est face à des bouts de vie, le narrateur nous partage un moment, une part de lui et du Rat, puis il nous laisse. On referme le livre avec presque un manque. Maintenant on doit continuer seul nous aussi.

Enfin voilà, j'ai absolument adoré cette lecture. C'était étrange, touchant, ça m'a fait sourire par moment, et rendu mélancolique à d'autres. C'était vraiment beau.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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J'avais hâte de découvrir ces 2 fameux romans, les premiers, de Murakami, une manière aussi de lire de nouveaux textes de cet auteur dont j'ai tout lu, tout lu ce qui a été traduit en France du moins... Alors oui, on retrouve cette écriture et surtout cette manière de toujours trouvé des images, des comparaisons décalées et absurdes pour mieux décrire, et bien, une situation, un personnage ; oui, il y a cette ambiance, toujours, de solitude... ou plutôt de décalage par rapport à la réalité, décalage que l'on ressent quand on se demande bien ce que l'on fait là... mais il manque quelque chose, il manque cette fantaisie de Murakami, comme s'il n'avait pas encore osé se jeter à l'eau, il manque justement ce décalage entre la réalité et l'apparition de mondes fantastiques et parallèles mais tellement réels. Je suis resté sur ma faim mais ça m'a donné envie de relire un Murakami, un "vrai", peut-être justement la suite et fin de cette trilogie, La course au mouton sauvage, le premier roman de l'auteur, lu à sa sortie en France au milieu des années 90.
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