Ah, que c'est beau, que c'est beau, que c'est beau.
Tellement beau que le besoin de suicide vous presse aux tempes.
Je ne décris jamais le déroulement ou la trame d'un livre. En grande partie du fait que, dans la plupart des cas, je ne m'en souviens plus.
Je ne vais donc pas le faire ici.
Peut-être lié au fait que ce livre est le premier que j'ai lu de l'auteur, c'en est mon préfère. Et ce n'est pas peu dire lorsque l'on parle de Murakami.
Quelle merveilleuse description à travers le personnage principal de la solitude et l'incompréhension de l'être humain face à lui-même et au reste des ses congénères.
Mais il y a également le Japon décrit entre les mots avec nostalgie, me semble-t-il, et une nonchalance et un désenchantement respectueux.
C'est loufoque, mais avec beaucoup plus de retenue que dans d'autres récits tels que
La Fin Des Temps, par exemple. Donc, beaucoup plus abordable pour une introduction dans le monde Murakamien.
Puis, il y a l'amour, avec ses silences qui vous emplissent le coeur jusqu'à le faire éclater en milliards de fragments de compassion.
Oui, il y a de la compassion dans ce récit. À tel point qu'à côte, St-Jean de la Croix, passerait presque pour un enfant de coeur. Avec tous mes respects.
Plongez dans cette balade aussi vertigineuse qu'impossible.