J'étais seul, l'autre soir, avec un livre imparfait,
complètement seul, mon esprit s'en allait
rejoindre ce malheureux vêtu de noir
que j'avais jadis rencontré, un soir de Décembre
qui ressemblait comme un frère,
à un poète qui jadis, du temps d'une bataille
pour Hernani eut du succès.
Amant éphémère de Madame Sand
Il aimait en poète et chantait en amant
Celui qui était tellement doué de vers
Que lui fut attribué un nom de poète;
Alfred de Musset.
Te souviens-tu, Alfred, de cette lettre que tu écrivis à Lamartine,
cette lettre, qu'avec quelques lettres désespérant l'amour de Gérard de
Nerval ou de
Charles Baudelaire, je garde dans une très grande proximité,
Lorsque le grand Byron allait quitter Ravenne,
Et chercher sur les mers quelque plage lointaine
Où finir en héros son immortel ennui...
Musset, de
Lorenzaccio à Venise, de la mélancolie et des pleurs qui se regardent couler….
Qui d'autre que lui pourrait dire
le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré...
Je l'ai relu aujourd'hui en buvant un café sur les premiers vers du Lac de Lamartine et cela c'est possible sur l'esplanade du bord de Saône de Mâcon.
J'aime avec
Musset écouter la sérénade de Tchaïkovski.
©Mermed
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